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Accueil du site > Forum technique > Sécurité -forum- > la sécurité du gaz

Rubrique : Sécurité -forum-

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la sécurité du gazVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Juin 2012, (màj Juin 2012) par : yvesD   

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De quel détecteur de butane/propane/GPL votre bord est-il équipé ?

Sur le mien, ex-britannique, l’installation est quasi très sérieusement faite et faisait l’objet d’une homologation périodique par un expert terrien.
Quasi car le détecteur de gaz est hors service, très certainement au niveau de la sonde TGS812. Et comme cet équipement a un bon coté bien rétro et n nom de même (gondolastic, faut l’inventer comme nom) je serai plutôt enclin à changer la sonde.
Problème : où trouver la TGS812 ? je tombe bien sur le site du fabriquant du capteur, Figaro, mais pas de distributeurs.

UP


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14 Messages de forum

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  • 2 juin 2012 18:58, par yvesD écrire     UP Animateur

    avec l’image du détecteur à 2 canaux (1 pour le réchaud, 1 pour le moteur)

    JPEG

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  • 2 juin 2012 21:47, par tilikum écrire     UP

    ... de mémoire, les détecteurs de gaz de cette génération utilisaient des sondes assez gourmandes en énergie, environ 0,5 A par sonde ! Depuis, je pense qu’on fait mieux...

    Un petit topo sur le sujet trouvé sur la toile... ;-)

    _/)

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    • 3 juin 2012 11:30, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Le mien (sa notice est de 1977) consomme au total 180 mA (1 capteur) ou 345 mA (deux capteurs),
      Il est équipé de la sonde TGS812 (par Figaro) qui est donnée pour 125 mA mais qui semble obsolète et remplacée par la TGS2611 (donnée pour 100 mA)
      La consommation de ces sondes tient essentiellement à leur chauffage, de l’ordre de 100 mA sous 5V

      Merci pour ton papier, « à charge de revanche » voici celui de Figrao-sensor, à l’oxyde d’étain

      De mon coté, Il me reste juste à trouver une source de ces vieux TGS812 (peu d’espoir) ou un équipement plus récent mais de bonne qualité (PRC me fait souvent peur)

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  • 26 juillet 2012 22:44, par Inconnu     UP  image

    Bonjour,

    Quelques mesures de sécurité en complément du détecteur de gaz (à poser le plus bas possible d’ailleurs, le gaz à bord étant plus lourd que l’air...) :

    Le tuyau de gaz rigide devrait être remplacé tous les 10/15 ans environ, le cuivre durcissant en vieillisant, des risques de micro-fissures peuvent apparaîtrent, donc les fuites...ce n’est généralement pas un gros bricolage et le tuyau gainé se trouve facilemnt.

    En profiter pour remplacer les raccords, sur les vieilles installations ils ne sont pas compatibles avec les raccords récents, en particulier ceux équipant les flexibles à durée de vie longue (5 ou 10 ans sans avoir à être remplacés, voir à durée de vie illimité) qu’il vaut mieux utiliser.

    Tous les détendeurs ne sont pas « marins », remplacer le modèle « non marin » par un modèle spécifique, ou bien le remplacer régulièrement.

    Un contrôle de fuite au « 1000 bulles » ou équivalent de tout le circuit sous pression (admission de gaz ouverte) en début de saison ne coûte quasiment rien si ce n’est 5’ de vaporisation tout le long.

    Les fuites sont plus souvent localisées dans la zone du flexible au dos de la gazinière, du fait des mouvements de balancier, sollicitant plus le tuyau que dans les sections immobiles du circuit de gaz.

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    • 27 juillet 2012 19:05, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Il est exact que du tuyau de cuivre vieilli (mais plutôt 30 ans que 15, par chance) est irrécupérable : impossible d’y refaire un collet-battu ou d’y souder un manchon.
      Je parle ici de cuivre pour conduite d’eau (je sais que le cuivre des frigoristes est plus mieux, celui des gazistes je ne sais pas) et j’espère que la qualité utilisée pour mon gaz permet de porter ces 30 ans à 50 ans ou plus car, sur nos bateau, tout le trajet invisible, bien caché dans des compartiments fermés, est obligatoirement en cuivre et d’un seul tenant, sans soudure (ça c’est un bon point pour nos vies).
      Alors s’il faut le changer, bonjour la galère car même en utilisant de la couronne recuite pour façonner au fur et à mesure du passage, avoir à se servir du vieux cuivre comme passant, c’est pas top top.

      Je confirme le coup des embouts qui ont changé avec le temps : lorsque j’ai remplacé le caoutchouc souple (coté bouteille) par un tricot inox éternel j’ai du couper son extrémité coté cuivre, qui ne s’adaptait pas à ’ancien standard. Pas brillant mais changer tout le cuivre n’est pas encore dans ma « ever growing to do list » et souder à bord d’une coque en GRP me fais très peur.
      Et je dois aussi changer coté gazinière ... alors du coup je suis très (très très) content d’avoir pu rénover mon détecteur de gaz d’origine (34 ans aux prunes) grâce à la gentillesse d’un membre de ce site qui m’a donné une cellule de capteur neuve (ça ne se fabrique plus ces capteurs là).

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      • En pratique, ce que n’aime pas le tube de cuivre ce sont les vibrations. Le tube doit donc être parfaitement immobilisé sur toute sa longueur, sinon il s’écrouit et devient cassant.

        L’avantage du tube utilisé par les frigoristes est que la paroi du tube est bien plus épaisse que celle du tube utilisé en plomberie ordinaire, mais l’inconvénient est que c’est généralement du tube en pouces... qui par contre permet l’utilisation de raccords « flare » extrêmement solides.

        A noter que le contrôle d’étanchéité à l’eau savonneuse ou autres « mille bulles » ne permet de déceler que de très grosses fuites, la pression ordinaire d’un circuit butane n’étant que de 28 mbars.

        Perso, pour être sûr de l’étanchéité d’un circuit de gaz je le « gonfle » à l’azote sec sous 15 bars, soit plus de 500 fois la pression de service ! ;-)

        Pour souder ou braser du cuivre même vieux de plusieurs décennies, aucun problème, ce n’est qu’une question de préparation et de nettoyage.

        En pratique, on trouve facilement depuis un vingtaine d’années du tube cuivre moulé dans du plastique très pratique à l’usage... mais probablement pas chez le ship du coin...

        Je passe ma vie à souder ou braser à l’intérieur des bateaux quel que soit le matériau, mais depuis que j’ai découvert que mon assurance RC ne me couvre pas en cas de problème si loin de moyens incendie « officiels », je ne fais cela que bateau à quai ! :-/

        _/)

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      • Pour une fois la tartine n’est pas tombée coté confiture, d’où le titre.

        Toujours sur ma vieille, finnoise de construction et anglaise dans sa longue vie, et dont l’installation de gaz butane a été approuvée par un inspecteur terrien et britanique, facture à l’appui.
        J’avais relaté la méthode ... hardie de remplacement d’une bouteille anglaise par une bouteille française à coup de tuyau serti aux deux extrémités et coupé pour s’enquiller directement dans le cuivre de l’installation. Ça c’était en juin 2011.

        Aujourd’hui je n’ai pas échoué (forme modeste de « j’ai réussi ») à remplacer le tuyau flexible coté gazinière entre la desserte en cuivre et la gazinière. Le tuyau d’origne est marqué BS 3212-1991/2/8.0/HIGH PR.... et aussi MARCG-99-910/04, donc confirme aux standards britannique mais un peu ancien tout de même. de couleur brique, son diamètre extérieur est 14,7 et intérieur est 8,2-8,4, il s’enquille dans un tube inox de 8,15 x 32 mm solidaire de la gazinière SMEV (marque italienne mais peut-être anglicisé) et de l’autre coté il est très forcé dans une tétine terminé par un filetage très britannique (j’ai pas compté le nombre de filets par pouce mais y en a beaucoup, cest du fine ou du ultra, pas du coarse) de diamètre extérieur 13,85 mm (pied à coulisse numérique à précision prétentieuse).

        Le problème est simple : l’installation est complètement conformes aux règles du BSI, en France on ne vend que du conforme NF, et rien n’est prévu pour cette forme de brexit ,les normes n’interopèrent pas, faut refaire toute l’installation, cuivre et gazinière compris.

        Je vous passe les démarches auprès des nombreux pro du coin (La Rochelle c’est plus achalandé que St Loquedu le vieux) et pour la faire courte :

        • on ne vend en France que du tuyau serti aux deux extrémités de raccords non compatible BSI, vlable 5 ans ou a vie.
        • on vend aussi du tuyau blanc au mètre (du genre bouteille de 13 kg) mais il fait 6 mm de diamètre intérieur
        • mais, miracle, un tuyau blanc tricoté mais pas inox, à changer tous les 5 ans, semblait d’un diamètre extérieur acceptable (pas simple d’évaluer à travers un blister), et ce tuyau, une fois coupé, révèle un diamètre intérieur de 8,1 - 8,4 qui s’enquille parfaitement dans la gazinière et aussi dans la tétine (avec un peu de liquide vaisselle). Le serflex de chaque coté assure une étanchéité vérifiée (j’en mettrai un second) et pendant une période probatoire je ferme un robinet sur le circuit après chaque usage. Mais tout de même, il y a miracle, ça n’a pas échoué même si ça fera sans doute bien rigoler l’expert de l’assurance. En tout cas j’ai maintenant le temps de commander un tuyau brique anglais conforme aux normes BSI donc (encore) applicable en France, histoire de taire le ricanement de l’expert.

        Tartine : 1, confiture : 0 ; je suis content (I’m happy selon BSI)

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  • 1er janvier 2018 18:22, par pacolarame écrire     UP

    Bjr. J’ai pu voir aux USA en 2015-16 ( et aussi sur des bateaux canadiens) que la norme impose là bas une vanne coupe circuit électrique) En cas de chute de pression, donc fuite, le système déclenche et ferme le circuit d’alimentation gaz.
    Le dsipositif est monté à l’intérieur. Un temporisateur fait qu’il faut appuyer « on » à chaque nouvelle session dans la cuisine.

    https://www.westmarine.com/buy/trid...

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    • 2 janvier 2018 13:03, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Lorsque j’ai acheté ma vieille (ça y est, elle à 40 ans révolu) en Angleterre en 2011 elle était équipée d’un détecteur (marque « gondolastic ») de gaz de type butane/propane avec capteur dans le bas de la cale moteur et derrière le réchaud et actionneur (prévu non installé) d’une électro-vanne au départ de la bouteille. La doc comportait aussi un certificat d’un installateur agréé. ça doit refléter les exigences de la réglementation britannique
      Le gondalosatic ne fonctionnait plus, j’ai essayé de remplacer un des capteur et un lecteur de PTP m’a proposé le composant que je cherchais. En lisant la fiche produit j’ai découvert une consommation très élevée (environ 750 mA). Du coup j’ai renoncé de même que j’ai renoncé à installer l’électro-vanne recommandée pour la bouteille qui elle aussi consomme pas mal et en permanence.
      Je n’ai donc à bord que des détecteurs de gaz carbonique et de monoxyde de carbone (marque Chacon), dont la conso est voisine de nulle, le premier hurle chaque fois que je fais cuire trop vite un steak ou équivalent, le second n’a hurlé qu’une fois, à tord et et à 3 heure du matin, les pompiers (appelés par mon fiston) n’ont rien détecté et n’ont pas protesté d’avoir été dérangés à tord

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  • 1er janvier 2018 19:18, par pacolarame écrire     UP

    avec la photo

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    • 2 janvier 2018 07:43, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Il n’y a pas de norme officielle sur les installations de bord à gaz de pétrole liquéfié aux USA, mais une norme ABYC-A-01 qui précise :

      A-1.7.3 A readily accessible manual or electrically operated (e.g., solenoid) shut-off valve shall be installed in the low or high-pressure line at the fuel supply.

      donc vanne de coupure mécanique ou électrique manœuvrable depuis la zone de l’appareil... La norme spécifiant par ailleurs que la vanne doit être située dans une zone ventilée, l’utilisation d’une vanne solénoïde (obligatoirement du type fermée en l’absence de tension) est la plus facile.

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      • 2 janvier 2018 08:18, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        La norme spécifiant par ailleurs que la vanne doit être située dans une zone ventilée, l’utilisation d’une vanne solénoïde est la plus facile.

        Merci Negofol
        Donc si je comprend bien, la vanne peut être actionnée manuellement. Mais, n’est ce pas le cas de la vanne du détendeur.
        Par ailleurs, « ventilé » est-ce bien le système actuellement rnis place sur mon bateau : une évacuation vers l’extérieur au point bas du coffre à gaz.
        Enfin, l’installation d’un solénoïde, dans le coffre à gaz, c’est amener du 12v dans la zone... N’est ce pas un risque.
        Enfin, je joins la photo de la vanne proposée par pacolarame, dans son post précédent (plus facile à lire que le pdf. Et aussi, un lien avec son article récent sur les risques d’explosion par le gaz, sorti ce matin même : http://www.plaisance-pratique.com/E...
        Michel

        JPEG

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        • 2 janvier 2018 09:14, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Attention aux raccourcis simplistes entre normes et usages US et européens...
          La vanne de coupure solénoïde doit être du type antidéflagrant, mais une vanne mécanique commandée par câble, par exemple, pourrait être admise....
          La norme US précise que tout type de raccord est à proscrire après la vanne de coupure, qui doit donc être dans le logement (ventilé) de bouteille ou à l’extérieur.
          La distinction butane/propane n’existe pas aux USA, où est vendu du gaz de pétrole liquifié (LPG), mélange des deux, qui, comme pour le GPL auto voit sa composition varier suivant l’emplacement géographique et la saison (comme le gazole...). La temporisation / réarmement n’existe pas dans une norme aux USA. C’est une création commerciale.

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