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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > Sécurité -forum- > Sécurité guindeau électrique

Rubrique : Sécurité -forum-

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Sécurité guindeau électriqueVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Juillet 2022, (màj Juillet 2022) par : Thira  image   

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Bonjour,
Je fais part d’un dysfonctionnement qui aurait pû être dramatique.
Les contacteurs de commande à pied de guindeau sont constitués d’une rondelle métallique faisant le contact vers le relais de puissance. Cette rondelle est solidaire de la membrane en caoutchouc sur laquelle on appuie avec le pied (ou le doigt). En fait, elle est sertie dans un « piton » de la membrane. Ce piton s’est rompu et la rondelle est devenue libre, faisant un contact permanent. Comme il s’agissait du contacteur de montée, la chaîne s’est mise à monter, monter... J’ai pu couper le disjoncteur juste à temps !
Il aurait pu y avoir quelques dégâts matériels, mais surtout, j’ai eu rétrospectivement très peur : Il n’est pas rare en effet qu’un équipier plonge dans la baille à mouillage pour répartir la chaîne. Si ce contact intempestif s’était fait à ce moment-là, cela aurait pu être très grave.
Leçon de cet incident ? En tout cas, interdire toute manœuvre dans la baille à mouillage sans couper la puissance. A titre préventif, inspecter l’état de la membrane et de la rondelle métallique.
Avez-vous d’autres préconisations ?
Jacques

UP


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8 Messages de forum

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  • 26 juillet 2022 17:30, par yvesD écrire     UP Animateur

    Merci de ce retour d’expérience qui confirme ma prudence maladive (ça fait toujours rire les équipiers, avant) pour ces engins qui font au bas mot 1500 W (2 CV !) et vous ampute d’un membre sans crier gare (ni repris ni échangé). Ma pratique et les consignes du bord sont est de toujours disjoncter le guindeau hors strictement de brève période d’utilisation (qq minutes, ça évite l’amputation) et de ne jamais laisser la chaine sur la poupée (ça évite de griller le moteur si usage/blocage intempestif de la machine). Ca n’évite pas d’avoir à changer le contacteur au pied lorsqu’il est est oxydé au bout de 5 à 7 ans

    Faute d’avoir laissé la chaine hors de la poupée, mon fiston à grillé le moteur, 500€ de rebobinage vers 2013 chez un électricien agricole (bien moins cher qu’un électricien de port, sans parler d’un ship que ne sait que vendre du neuf).
    Faute d’avoir disjoncté en permanence j’ai failli amputer l’autre fiston vers 2001
    ça ne m’a couté que de nombreuses étiquettes en rouge sur fond jaune et des recommandations dans le livre de bord

    Je ne peux que m’associer à tes recommandations : on disjoncte en permanence, on au repos bypasse la poupée

    Répondre à ce message

  • 26 juillet 2022 20:19, par yoruk écrire     UP Animateur

    Merci du témoignage. J’ai résolu le problème de la façon suivante :

    • en installant une commande manuelle avec un long fil que je branche sur la partie de la zone technique dans la cabine avant, proche du panneau de pont
    • cette télécommande permet de l’activer main gauche, assis dans la baille de mouillage, laissant la main droite disponible pour travailler sur la chaîne
    • la télécommande est systématiquement débranchée, quand on ne sert pas du guindeau
    • en supplément ; deux robinets peuvent couper l’alimentation
    • la zone technique est en partie sèche en haut et à l’avant de la cabine, et contient toute la connectique, les relais et le fusible
    • Elle est en interface à l’avant vers le moteur du guindeau dans la baille de mouillage, via deux conducteurs et leurs passe coque
    • procédures d’utilisation :
      • dans la cabine avant : ouvrir les robinets d’alimentation
      • brancher la télécommande
      • ouvrir le capot de pont et faire passer la télécommande
      • revenir sur le pont et ouvrir la baille de mouillage, placer la télécommande sur un lieu sécurisé, proche de la main gauche quand je serai dans ou près de la baille
      • engager la chaîne sur le guindeau
      • régler le frein
      • dégager le bout de sécurité qui bloque la chaîne en navigation
      • faire descendre l’ancre de quelques centimètres, de façon que par pesanteur elle descende tout de suite à la demande
    • prévenir l’équipière qu’elle peut préparer les glaçons ad hocs (voir note de fin de page)
      • une fois mouillé j’installe deux mains de fer
      • détend la chaîne et la désengage, et fixe un petit bout de sécurité
      • puis je rentre la télécommande, l’a débranche et coupe les robinets d’alimentation

    Ouf... maintenant il est temps de s’occuper des “ glaçons ad hocs ” : ce sont ceux que l’équipière éperdue d’admiration aura préparé, juste dans le bon tempo, pour accompagner l’ouzo bien mérité, célébrant la perfection de la manœuvre.

    Pour remonter le mouillage, c’est la procédure inverse

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    • 27 juillet 2022 08:13, par PeeF écrire     UP     Ce message répond à ...  image

      Effectivement, c’est ceinture et bretelles, à condition de ne pas avoir à remonter l’ancre en catastrophe pour une raison forcement inattendue.
      C’est également une procédure qui ne fait appel qu’à des matériels nautiques/plaisance. Dans l’industrie, quand on veut éviter d’avoir des doigts qui trainent aux mauvais endroit ou qu’une machine ne se mette seule en mouvement, on met deux contacteurs à impulsion en série, à l’écart de la zone de danger. (presses, massicots, etc)

      Répondre à ce message

      • 28 juillet 2022 00:31, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Ceinture et bretelle

        Oui, effectivement, mais dans les faits, on s’accorde des aménagements, en particulier au mouillage où la télécommande peut rester branchée à l’intérieur et à l’abri de la cabine avant, dans un équipet proche du panneau de pont.
        S’il faut reprendre le mouillage en urgence, ça peut se faire en quelques secondes qui ne surchargeront pas la procédure, puisqu’il faudra de toutes façons remettre la chaine sur le guindeau, libérer le bout de sécurité, reprendre un peu sur le mouillage pour libérer les mains de fer

        Quitte à faire hurler, j’allonge la chaine main droite sous le guindeau dans la baille de mouillage. Si on respecte bien quelques consignes de sécurité :

        • assis bien équilibré et bien stable sur le rebord de la baille de mouillage
        • télécommande en main gauche
        • main droite travaillant sous le guindeau pour répartir la chaine, et éviter la mise en tas
        • pas de vêtements amples, pas de bijoux, pas de chaîne autour du cou
        • surtout jamais de gants, qui peuvent rendre maladroit
        • personne en proximité pouvant vous surprendre et vous distraire

        Je n’ai jamais connu de problème, et pourtant, solo, en 20 ans en Méditerranée orientale, j’ai pratiqué beaucoup de mouillages !!! Avec un guindeau suffisamment puissant (1200 w pour 10 tonnes), j’ai rarement eu besoin de m’assister au moteur, je reste au point mort à 1800 tours et permettre à mon alternateur de fournir les besoins du guindeau.

        S’il faut reprendre un peu d’aire assisté au moteur, je bloque la chaine avec une courte main de fer dédiée sur le guindeau, le temps de revenir à la barre, de passer en marche avant pour reprendre un peu de mouillage, puis filer à l’avant reprendre le gain au guindeau

        Ce qui amène à l’élément de sécurité primordial : avoir de bonnes chaussures, sans lacet permettent éventuellement de bloquer la chaîne « à la botte » au davier à l’étrave. Spectaculaire et sans danger. Cette méthode permet aussi de relâcher le mouillage en chaine folle, et d’évier d’attendre la descente trop longue si on mouille par plus de 10 m de fond (plus de 20" pour mon guindeau très démultiplié) La procédure est la suivante :

        • repérer d’abord le lieu du mouillage projeté
        • relever et mémoriser la hauteur d’eau
        • manœuvrer pour revenir en marche arrière sur le point de mouillage
        • mettre au point mort, en gardant juste un peu de vitesse bien dans l’axe, bloquer la barre
        • sans courir (jamais) aller à l’avant, bloquer la ligne de mouillage au davier et à la botte
        • sortir la chaine du guindeau et la positionner sur le chemin protégé entre la baille et le davier (j’ai celà)
        • relâcher le blocage à la botte et laisser filer le mouillage
        • ça fait un bruit d’enfer, repérer sur la chaîne qui file le bon repère de longueur
        • bloquer la chaine au davier à l’étrave à la botte et réinstaller la chaîne sur le guindeau
        • main gauche récupérer la télécommande et reprendre de la chaine, puis libérez le blocage à la botte

        Vous pouvez alors prévenir l’équipière de préparer la procédure des “ glaçons ad hoc ” !!!

        Cette méthode n’engage que moi, sans équipier perturbateur ou malhabile. A n’utiliser que sous vôtre entière responsabilité !!!

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  • 27 juillet 2022 10:02, par Négofol écrire     UP Animateur

    Un point qui m’a toujours surpris est que ce genre de dispositif potentiellement dangereux n’ait pas un « Arrêt d’urgence » qui coupe l’alimentation comme toute machine dans l’industrie.

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