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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > Le confort à bord -forum- > Utilisation d’un drone en plaisance

Rubrique : Le confort à bord -forum-

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Utilisation d’un drone en plaisanceVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Juillet 2015, (màj Juillet 2015) par : yoruk   

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Utilisation d’un drone en plaisance

Alain Schlesser, “sy Calicoba”, l’a fait :

  • Contrôler sa mâture, son haubanage, sa tête de mât,
  • Rechercher en proximité des mouillages calmes et abrités
  • Faire des cartes postales vraiment pas ordinaires avec un drone, et bluffer famille et copains
  • Compléter de façon étonnante une base de donnée sur les ports et mouillages
  • Rechercher depuis son bateau, tranquilou... si la boulangerie est ouverte, et accessoirement, si la boulangère est accorte
  • etc... Voir ce lien https://www.youtube.com/watch?v=XMaQ4KSa2uE

Données techniques

  • xaircraft /tarot 650 autonomie 1 heure , slow fly en indoor
  • montage d un slow fly a partir d un chassis xaircraft avec des bras tarot ironman full carbon , moteurs rctimer 5010 / 360kv , ESC 40A , helices carbon 17" , naza lite avec GPS , lipo 4S de 5000mah , le GPS est sous la protection de l’electronique , et capte tout a fait bien
  • autonomie impressionnante , pratiquement un heure en vol calme , de toute facon on ne peut que faire du vol cool avec cet engin volant , excellent pour la prise de vue , par temps calme , force 9 rester chez soi

- 
https://www.youtube.com/channel/UCro1FDtLiNCOfbVJNrLvTVw

Michel, à Itea, dans le golfe de Corinthe

NB si Alain Schlesser en est d’accord, je monterai un dossier là dessus

UP


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(pour répondre à un message en particulier, voir plus bas dans le fil)

53 Messages de forum

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  • 4 juillet 2015 21:36, par Alien écrire     UP  image

    Peut être faut-il ouvrir un autre fil :
    mitrailleuse antidrone .

    Répondre à ce message

    • 5 juillet 2015 12:49, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Salut Alien

      Comme d’hab tu dégaines vite...

      J’ai vu le travail de Alain Schlesser.... Il est conscient du poids que fait peser le mot “drone” sur ce qui le passionne. L’aspect militaire du terme, peut nuire à sa perception
      Notes bien que l’on a déjà eu le problème avec “auto” qui accolé comme tu le dis à “mitrailleuse”, nous a donné “automitrailleuse
      Moyennement sympa, je te l’accorde. Pour en avoir discuté avec lui, il en est d’accord : il faut trouver un autre nom, du moins pour cette application
      Sinon, être capable de bidouiller des GPS, des gestionnaires d’altitude, des moyens d’équilibrage des pales, gérer des des amortisseurs pour la caméra embarquée, gérer les moyens de communication et d’enregistrement, juste pour aller voir si la pomme de mat est bien en place...

      Je trouve ça grandiose !!!

      Je passe à Alain Schlesser le lien de ce fil. Si ça l’intéresse, on développe, et on développe en particulier les règles de déontologie
      Sinon je me consacre à la version Androïd d’OpenCPN, et sous toute vraisemblance, je me suicide à dose massive d’ouzo

      Michel à Trizonia (pour ceux qui connaissent“ mythique Trizonia

      Répondre à ce message

      • Dans ma belle et petite ile déjà fortement envahie par terre et par mer on doit aussi subir les invasions d’ULM (paramoteurs et autres pendulaires).
        Ils peuvent faire du quasi surplace, font un bruit insupportable et prennent un malin plaisir à survoler maisons et jardins à très basse altitude.
        Cela donne un sentiment d’intrusion très désagréable et des envies de meurtre.

        La mode et l’explosion du marché des drones sont très inquiétantes.
        Ils ouvrent une porte supplémentaire à tout ce que la bêtise, l’inconscience, la méchanceté, la curiosité, l’indiscrétion, ..., peuvent inventer pour nuire aux braves gens.

        Pour conclure : si je vois un drone tourner autour des antennes et/de la girouette anémomètre et si en plus il filme mon bateau avec moi dedans, je sortirais le lance pierre avec ses billes de roulement (souvenir d’enfance). On peut aussi envisager des filets ...

        Je ne suis pas belliqueux, j’ai horreur des armes et j’ai un grand respect pour tout ce qui est vivant. Détruire un drone ne porte atteinte qu’au porte monnaie d’un type qui n’a rien compris à la vie en société.

        Il y a une foule d’applications intelligentes des drones. Dans le domaine qui nous concerne, on peut penser au repérage et au sauvetage en mer . L’agriculture en fait déjà largement usage. Etc ...

        Faut juste faire preuve d’intelligence et penser aux autres !

        Répondre à ce message

  • 5 juillet 2015 15:34, par Nevermind écrire     UP

    Avant d’utiliser un drone en bateau, il va falloir beaucoup d’heure d’entrainement et quelques drone à la mer.
    Pour filmer c’est parfait, quand à aller voir ce qui ce passe en haut du mât :-O il vaut mieux monter !!!! B-)

    jean paul

    Répondre à ce message

    • Exactement du même avis que Nevermind.

      Après 35 ans de modélisme aéronautique en tout genre, je ne conseillerais à personne de jouer à ce jeu de drone sur un quai même s’il n’y a qu’un seul bateau au quai ou une seule personne sur le quai :-O

      En France, l’usage du drone dans ces condition est illégal : le survol de toute habitation ou individu est interdit au niveau amateur. Un professionnel peut obtenir une autorisation de survol spécifique et rigoureusement encadrée dans le temps et dans l’espace . Il est probable qu’il en est de même dans les autres pays de l’Europe. En faire la promotion sur PTP ne me semble pas une bonne idée.

      En gros, ce serait du même tonneau que promouvoir une installation 230V sans mise à la terre du conducteur de protection :-P

      Répondre à ce message

      • http://www.developpement-durable.go...

        "Le survol des agglomérations ou des rassemblements de personnes n’est possible que dans le cadre d’une autorisation préfectorale délivrée après avis du service de la défense et de la direction régionale de l’aviation civile.
        - 
        Si la mise en œuvre du drone s’est fait en violation des règles de sécurité, les dispositions pénales du code des transports s’appliquent : peine maximale d’un an d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende (article L.6232-4 du code des transports).
        - 
        Dès lors qu’un drone est équipé d’un appareil photo, d’une caméra mobile, d’un capteur sonore ou encore d’un dispositif de géolocalisation, il peut potentiellement porter atteinte à la vie privée, capter et diffuser des données personnelles.
        - 
        L’article L226-1 du code pénal prévoit une punition d’un an emprisonnement et 45 000 euros d’amende le fait, au moyen d’un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui :
        "

        Répondre à ce message

      • 6 juillet 2015 03:51, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        En gros, ce serait du même tonneau que promouvoir une installation 230V sans mise à la terre du conducteur de protection

        Et ce qui a permis d’excellents articles et débats sur PTP, et on n’ a pas mis le 230v hors charte pour autant :-P
        Pour ce problème de drone, il convient d’en parler sous son aspect privé et à bord de son bateau. La législation dans d’autres pays peut être différente, c’est ce qu’il faudrait étudier.
        L’exemple montré par Alain Schlesser pour Patmos est significatif. https://www.youtube.com/watch?v=50o...

        Notez que vous trouverez confronté au même problème avec un cerf -volant... https://www.hisse-et-oh.com/forums/...

        Michel

        Répondre à ce message

        • Et ce qui a permis d’excellents articles et débats sur PTP, et on n’ a pas mis le 230v hors charte pour autant :-P
          Pour ce problème de drone, il convient d’en parler sous son aspect privé et à bord de son bateau. La législation dans d’autres pays peut être différente, c’est ce qu’il faudrait étudier.
          L’exemple montré par Alain Schlesser pour Patmos est significatif.

          C’est un argument plutôt spécieux :-(

          Car l’article « terre et 230V » n’a jamais fait la promotion de ne pas connecter le conducteur de protection, il fait exactement le contraire. Un article sur les drones construit sur le modèle de celui de la « terre 230V » devrait être essentiellement consacré à convaincre de ne jamais utiliser de drone dans une marina.

          Même si on peut trouver une contrée plus laxiste que la France sur le plan juridique, la simple réflexion, courtoisie, bon sens, respect des autres et prudence basique, conduira à ne jamais faire voler un drone dans ce contexte.

          De ce point le vue, la vidéo de A.S. n’est pas recommandable (que ce soit en France ou à Patmos) et ne devrait certes pas servir de modèle positif pour démontrer l’intérêt de faire comme lui. Par ailleurs cette vidéo n’est pas « top » sur le plan technique : dans notre association comprenant des « droniste » respectueux de leur environnement on en trouve de bien meilleures techniquement ... mais pas au dessus du public et à slalomer entre des mâts.

          Je confirme : PTP -tel que conçu à l’origine-, ne devrait pas promouvoir cette activité dans ce contexte de marina.

          Répondre à ce message

          • Afin de complètement décrire le problème, je joins une image de ce qui pourra arriver à la ravissante gamine de 8 ans qui aura le malheur d’être sur la trajectoire du drone de l’inconscient qui slalome entre les mât du quai.

            Il y a divers points techniques qui maximalisent l’imbécilité ambiante dont parlait Alien au début du fil :

            - Ces drone sont équipés de bons calculateurs de vol automatiques (gyro, compas, GPS) permettant à n’importe qui d’avoir l’impression de savoir piloter ... jusqu’à la première situation dans laquelle le calculateur sera pris en défaut et l’engin ira n’importe où car le pilote est fin nul :-O

            - Ces drone sont équipés d’un GPS qui permet à l’idiot de service d’appuyer le bouton « Home » qui fait revenir le drone en ligne droite à son point de départ sans intervention du pilote qui a perdu les pédales. Problème : le drone ne sait pas si sur la trajectoire de retour en ligne droite il y a un obstacle qui a été contourné lors de l’aller. Dans une forêt de mâts et une foule de gens qui se déplace, l’accident est presque garanti à tous les coups.

            Enfin, soyez conscient qu’un drone (amateur pas trop cher) produisant de bonnes images bien stabilisées va peser 1 à 3 kg, peut se déplacer à 20km/h ou plus, possède une motorisation de quelques centaines de watts, et que l’ extrémité des pales (bien coupantes et en carbone) traverse le visage touché en 10 millisecondes environ à 10.000 RPM. Celui sur l’image a eu beaucoup de chance dans son malheur, avec son oeil droit.

            Cela me chagrinerait beaucoup que l’imbécile de service qui défigurera la gamine sur le quai ou sur le pont d’un bateau l’aura fait à la suite de la promotion de PTP pour l’usage des drones dans une marina. Youtube diffuse une collection des accidents corporels tellement pénibles que le site exige d’être identifié et majeur pour visualiser la vidéo.

            On comprendra que la législation locale éventuellement laxiste ne change rien au problème posé.

            JPEG

            Répondre à ce message

  • 8 juillet 2015 08:40, par Négofol écrire     UP Animateur

    Je suis totalement d’accord avec Robert : utiliser un drone dans ces conditions est irresponsable et limite criminel.
    Je ne pense d’ailleurs pas que la législation laxiste actuelle va durer, à la fois pour des raisons de sécurité et de respect de la vie privée.

    Répondre à ce message

  • 8 juillet 2015 09:55, par lysigee écrire     UP  image Animateur

    Quelle volée de bois vert :)
    Je suis conscient qu’un drone peut être dangereux. Mais l’utilisation du moteur HB de notre annexe aussi, quand nous approchons d’une zone de baignade. Faut-il interdire les moteurs HB ?
    Je suis conscient qu’un drone empiète sur notre vie privée, mais tout photographe aussi. Que des imbéciles l’utilisent mal, j’ai la nette impression qu’il y a plein d’imbéciles sur les bateaux.
    Relativement nouveau sur PTP, j’attends autre chose de cette communauté.
    Je pense que c’est justement le rôle de PTP de dialoguer pour définir les potentialités des drones en plaisance et en donner les règles de bonnes pratiques.
    Par exemple, je suis actuellement au mouillage dans Love Bay près de Poros, il y a un peu de vent mais avec rafales : j’aimerais bien savoir quel est l’état de la mer une fois que je serais sorti de l’abri. Hier j’aurais bien aimé savoir s’il y avait de la place dans le mouillage de Russian Bay avant de m’y engager (il n’y en avait pas, en tout cas pas d’agréables : que des gros yachts avec jetskis, ski nautique etc..). Avant hier, si j’avais pu reconnaître où j’allais poser mes amarres à terre, ça m’aurait évité une 1/2 heure de manœuvre.
    Nous avons tous certainement en mémoire les récits de Moitessier, guidant Joshua depuis les barres de flèches pour voir les patates de corail. A votre avis, combien de temps avant que les loueurs des Caraïbes ou de la Polynésie équipent leurs catas de drones pour éviter de refaire le gelcoat des quilles chaque année ?
    Les drones sont en train de devenir un outil courant, comme le sont devenus les Gps de smartphnes ou tablettes, les cartes numériques, les plotteurs de navigation, les photos satellites.
    Nous n’y échapperons en tentant de les interdire ou de les réglementer. C’est la communauté des plaisanciers qui doit se donner les règles d’utilisation, comme de savoir vivre de ces engins et les diffuser.

    Pour l’état de la mer, rassurez vous : je vais faire à l’ancienne : prendre mon annexe, aller à la rame sur la petit plage en face, grimper sur la colline, et regarder comment ça se présente. ça me fera de l’exercice :)
    Bonnes navs à tous
    Robert
    (sur Lysigée)

    Répondre à ce message

    • 8 juillet 2015 10:21, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      J’ai une petite expérience des drones et de leur emploi (j’ai été à l’initiative et directeur du premier programme expérimental de drone militaire français au début des années 80).

      Faire décoller et récupérer un drone « grand public » sur un bateau en mer relève du cirque ou de l’inconscience amha, même avec ces engins qui ont l’air de jouets mais qui n’en sont plus.

      L’utilisation au port est soumise à la législation locale, qui peut ne pas être bienveillante dans de nombreux pays pointilleux sur leur sécurité.

      La comparaison avec un moteur HB est un peu tendancieuse : l’utilisation des bateaux à moteur est assez strictement réglementée (ex : zone des 300 m interdite) et il y a des accidents, parfois mortels, tous les ans...

      Répondre à ce message

    • 8 juillet 2015 10:59, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Quelle volée de bois vert

      Bonjour Robert (Lyzigée)

      Alain Schlesser m’avait prévenu : les réactions sur le thème des drones peuvent être violentes... Je m’y attendais, mais pas à ce point...
      A chaud, et avec peu de recul :

      • manifestement ce type d’outil est perçu comme une atteinte à la vie privée. Je rejoins ton analyse sur les hélices des annexes puissement motorisées : elles sont à la fois dangereuses, nous connaisssons de nombreux accidents gravissismes tous les ans en Egée, et, elles sont également des atteintes systématiques à nos vies privées
      • il est également perçu comme un outil sans intérêt sur le plan de l’information à la navigation

      Le problème est simple, nous ne parlons pas des mêmes navigations et nous ne parlons pas des mêmes programmes

      • Si je dois aller mouiller tous les ans à Porquerolles partant de Toulon, où si je dois aller planter ma pioche sur la grande Plage à Houat, venant du Golfe... Evidemment un outil permettant de vérifier la qualité de la baie d’a côté est de peu d’intérêt. Personnellement , je n’avais pas besoin de cartes, ni de sondeurs.... J’étais capable et je le suis encore de le faire les yeux fermés
      • Mais, si je me trouve dans une zone mal cartographiée, mal décrite par les guides, et... en équipage restreint... C’est autre chose et un outil me permettant d’élever ma vue de 30 m en hauteur sur mon point fixe, je vous assure que ce n’est pas déconnant

      Michel

      Répondre à ce message

      • 8 juillet 2015 12:41, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Dans mon expérience professionnelle, après des analyses de sécurité faite par des spécialistes, nous avions décidé qu’aucun site en Europe ne présentait de garanties suffisantes pour la population et nous étions transportés pour nos essais dans le désert de l’Arizona (Yuma Proving Ground) où nous avions trouvé 3200 km2 de désert inhabité (sauf par des ânes sauvages, et si on en tuait un, on avait une prime car jugés nuisibles), et 5 000 km2 d’espace aérien contrôlé réservé au-dessus...
        Très bon souvenir d’un assez long séjour d’ailleurs...
        Pas le même contexte et la même approche de la sécurité !
        C’était d’ailleurs avant le GPS et nous avions trouvé des erreurs sur les cartes officielles US de plusieurs km... Ce n’est pas réservé à la mer !

        Répondre à ce message

    • 8 juillet 2015 13:42, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Je pense que c’est justement le rôle de PTP de dialoguer pour définir les potentialités des drones en plaisance et en donner les règles de bonnes pratiques.

      Merci Lysigée, dans ce cadre et je n’ai pas d’expérience, estimes tu, toi qui y étais il y a peu, qu’en mer Rouge, une reconnaissance, d’un mouillage encombré de patates anarchiques, puisse être un outil bénéfique ???
      Je me pose aussi la question pour les eaux très mal cartographiées du SE asiatique

      Michel

      Répondre à ce message

      • 8 juillet 2015 15:09, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Ces applications semblent licites et plus justifiables, si la mise en oeuvre est faite de façon responsable (en particulier aire de décollage/atterrissage vaste et dégagée, pas un ponton de marina au milieu d’une forêt de mats et de piétons).

        Décoller depuis le bateau me semble à tout le moins risqué et y atterrir encore plus.

        Par contre, la zone citée de la Mer Rouge risque, par exemple, d’attirer de gros désagréments, vu la réaction des « autorités » locales à la moindre photo d’un véhicule ou bâtiment officiel....

        Répondre à ce message

        • 8 juillet 2015 15:29, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Merci Francis

          En fait on commence à voir des développements marinisés à partir des tecnhologies video.
          Le problème est le support. J’ai des copains qui naviguent pour le fun avec de petites caméras montés sur les chandeliers avant

          On en voit aussi en tête de mat. mon voisin en ce moment avec son X-43 culminant probablement à plus de 25 mètres, se dégage un horizon empiétant potentielement sur ma vie privée. mais je ne lui en ferai pas procès, il n’y aucune raison de craindre son indiscrétion... C’est un marin

          Tout le monde n’a pas les moyens d’un X-43 !!! dégager un point fixe mobile avec un appareil aérien (on ne dira pas drone), et s’élever à 30 m pr exemple, peut être utile à des atterrages délicats... On a pas tous les moyens d’avoir un équipier dans la mâture...

          Je cite cet exemple, mais il y en d’autres, dont la reconnaissance aérienne d’un mouillage dans le cadre d’une description cartographique... Là j’en suis certain

          Qu’il faille règlementer, bien sûr, mais... Cette approche m’a semblée intéressante

          Michel

          Répondre à ce message

      • 8 juillet 2015 16:58, par lysigee écrire     UP     Ce message répond à ...  image Animateur

        « une reconnaissance, d’un mouillage encombré de patates anarchiques, puisse être un outil bénéfique »

        c’est incontestable. Souvent, il faut aller en annexe reconnaître le coin. Le problème des patates de corail, c’est qu’on peut les voir et s’y engager quand le soleil est bien orienté, mais c’est souvent la sortie qui est difficile car le soleil n’éclaire plus de la même façon.
        Il faudrait d’ailleurs que les images soient transmises en live au bateau : je ne sais pas si c’est possible.
        Mais en Mer Rouge, où l’armée est propriétaire de tout le rivage, je ne me hasarderais pas à lancer un drone.

        Répondre à ce message

  • 8 juillet 2015 21:30, par Alien écrire     UP  image

    Il ne faut pas oublier que pour naviguer en toute sécurité sur le canapé du salon il y a aussi des lunettes 3D qui permettent d’affronter la réalité virtuelle de façon très sereine.

    L’exemple de Patmos m’exaspère !
    On voit ce genre de truc, en mieux, quasiment tous les jours sur Arte ou la 5.

    Mon souvenir de Patmos c’est la montée en bicyclette par 40° à l’ombre.
    C’est l’arrêt à la grotte, aux fondements du christianisme.

    C’est beaucoup d’émotion et d’interrogation.
    Pas sur la technologie.
    Sur le christianisme du début, son évolution et ses dérives.
    En bref ou pourrait dire : qui suis-je, où suis-je, d’où viens-je, où vais-je ?
    Les amateurs connaissent la réponse !

    Qu’un baroudeur, navigateur de l’extrême, cherche la passe d’entrée d’un atoll désert et mal cartographié à l’aide d’un drone ne nuira à personne et personne ne lui demandera de rendre des comptes. Cousteau utilisait un drone à pilotage humain (on disait un hélicoptère).

    On peut aussi imaginer une soirée de 15 août dans mouillage forain trop fréquenté (Girolata par ex.) où des équipages avinés se livrent à une bataille de drones « just for fun ».

    La comparaison avec le moteur HB est stupide. A moins que celui qui conduise le dit moteur ne soit un robot guidé par une centrale à inertie munie d’accéléromètres sur les trois axes, équipé d’un module GPS, d’une liaison Wifi et de capteurs de distance à infrarouges. Le tout à moins de 150$ dans une boutique basée à Hong Kong .

    etc...

    .

    Répondre à ce message

    • Il y a un bon moyen pour faire redescendre sur terre les doux rêveurs (et les irresponsables) :-)

      1° acheter un drone (p.ex. un quadricoptère) avec évidemment une caméra sur pod-orientable-3 axes et un retour d’image en temps réel vers l’écran devant les yeux du pilote : il faut bien ça pour voir les patates de corail. Afin d’y voir quelque chose même en plein soleil (sur l’écran on aura du mal), il faudra des lunettes vidéo et on volera en FPV (vol en immersion). Coût environ 3 à 4 k€ en modèle « éco ».

      2° aller avec son bateau au large dans un lieu désert, en se limitant à un jour de légère brise et petit clapot, tangage de 20-30cm et roulis de 5-10°.

      3° essayer de décoller sur le pont encombré de ses espars. Si on y arrive (pas sûr ...), envoyer son drone à 500m de distance (pour voir les patates) en vol en immersion bien sûr, car à 500m le drone sera invisible.

      4° si tout s’est bien passé jusque là, revenir (le bouton « Home » des innocents). Ne pas oublier de débrancher la commande « Home » avant d’arriver sur le pont (le bateau ayant bougé, le drone se poserait dans l’eau ...), et faire un atterrissage manuel .... si on y arrive.

      5° après quelques essais (éventuellement réussis) de ce genre, tenter de s’habituer au regret d’avoir mis au fond de l’eau 3 à 4 k€ au Nième essai.

      Evidemment on peut tenter une autre approche un peu plus rationnelle :

      1° prendre quelques heures de cours de pilotage « réel » (petit avion de tourisme) pour se faire une idée de ce que signifie a) la sécurité dans le monde aéronautique et b) la différence de pilotage entre un monde plat (la mer) et un monde tridimensionnel.

      2° puis fréquenter un bon club d’aéromodélisme sérieux, apprendre à piloter correctement (et en sécurité, grâce à une double commande) à distance un avion, un planeur, puis finalement un drone en visuel, puis un drone en FPV (immersion).

      3° fort de cette compétence, on sera en mesure de comprendre soi même quand et où le drone pourra être d’une certaine utilité et en sécurité ... en fonction de son porte monnaie et de ses capacité de pilotage. On pourra éventuellement décider qu’on ne tentera pas l’expérience en mer.

      Je ne connais aucun aéromodéliste sérieux et compétent (qui ne se contente pas des postures de comptoir de bar) qui n’a pas crashé de temps en temps l’un de ses engins. J’en ai crashé un certain nombre ... Le tout est de faire en sorte que le crash ne puisse jamais atteindre qui que ce soit, sachant que la perte de contrôle peut amener l’engin à grande distance après la perte de contrôle. La personne atteinte par le crash est parfois le pilote lui même (c’est le cas de l’image du blessé que j’ai montrée).

      Il y a une grande différence de mentalité entre le monde de la plaisance en mer et celui de l’aéronautique (même en amateur) :

      - En mer, la revendication c’est que la mer serait un des derniers espace de liberté et on est peu regardant avec les entorses à la règlementation.

      - En aéronautique il n’y a pas de revendication d’espace de liberté, mais des procédures strictes en permanence et variables selon l’endroit où l’on est. Les entorses se paie souvent cash et cher.

      Répondre à ce message

      • 9 juillet 2015 15:04, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Il y a en effet des univers de complexité croissante :

        • la terre : en cas de problème, en général, on s’arrête, on se gare et on a tout le temps de résoudre son problème
        • la mer : en cas de problème on s’arrête et, le plus souvent, on a le temps d’analyser et résoudre le problème
        • l’air : on ne peut pas s’arrêter.... sauf à rejoindre un des précédents.

        Par ailleurs, pour ceux qui croient que tout est nouveau, il y a eu un programme de drone à voilure tournante embarqué, le DASH, premier vol en 1959, opérationnel en 1962, 755 construits, retiré du service en 1974 après 411 crashs...
        https://youtu.be/sFFjjWUVoXY
        La version QH 50D Snoopy avait une caméra de télé stabilisée et un émetteur et a été utilisée pour la reconnaissance et le réglage du tir au Vietnam... Pas jeune tout ça...
        Ceux qui restent (25 ?) sont encore utilisés pour des essais divers.

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  • 9 juillet 2015 21:17, par lysigee écrire     UP  image Animateur

    Donc de l’avis majoritaire, il est impossible d’utiliser un drone en plaisance.

    « Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait. »
    Mark Twain
    Robert
    (sur Lysigée)

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    • Qui a dit que c’était impossible ?

      C’est difficile et souvent idiot et nuisible.:’-)):’-))

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    • « Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait. »
      Mark Twain

      C’est un argument absolument imparable, on ne peut que rougir de confusion de n’y avoir pas pensé :-)

      En fouillant la toile, des « pros » de la mer y ont pensé et ne cultivent pas l’illusion de la facilité ... et il ne l’ont pas fait décoller ni atterrir sur le bateau, sont pas fous ! Décollage et atterrissage à terre, mais pilotage depuis le voilier.

      http://www.merbelleevenements.com/w...

      « Une demi-main doit suffire à compter les droniste capables de faire évoluer leurs appareils en mer, et encore. Arnaud Rochel, non sans quelques craintes pour son petit bijou de technologie, a vite fait de prendre toute la mesure de la difficulté. »

      http://www.sudouest.fr/2014/06/03/d...

      « pHILIPPE bAROUX Faire décoller un drone sous 30 km/h de vent, puis le diriger depuis un voilier courant ses 7 km/h par vent de travers ? Comme le résume le « droniste » et concepteur de la société Aérial Data, Arnaud Rochel, « c’est périlleux ! » Pour le moins. Cela s’entend pour la machine, évidemment, deux kilos d’électronique, de carbone et de plastique, exposée à tout moment à une menace de bain forcé. L’exercice tenté ce jour-là en baie de La Rochelle poursuit le double objectif de valider les conditions de vols spécifiques au-dessus des flots, et d’y associer une photographe, en l’occurrence la Rochelaise Sylvie Curty, pour tester le duo formé avec le droniste dans des... »

      Bon, j’attends avec impatience le premier rapport de décollage et atterrissage sur un voilier de 40 pieds (avec son gréement , et en mer, pas au port !) d’un drone de 50cm d’envergure. Rien trouvé sur la toile pour le moment :-P

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      • 10 juillet 2015 03:31, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Rien trouvé sur la toile pour le moment

        Ca ne m’étonne pas, c’est sur les bateaux que ça se passe. :-))

        J’ai vu et j’en témoigne, sans faire de prosélytisme, ni donner de leçon de morale.
        Robert (Lysigée) le dit très bien, on peut s’informer, et étudier le potentiel d’un outil éventuellement utile aux gens qui naviguent...
        Enfin, c’est comme ça que je le vois

        Pour répondre à Alien et sur son excellente remarque sur Patmos, c’est vrai que la cadre mystique de l’île se prête mal à une intrusion aérienne. Cependant, les mouillages de l’île, presque tous faux amis, méritent une vision aérienne. Ca peut se faire à terre, sans gêner personne, il suffit de s’élever de 30 m aux principaux sommets de l’île, et depuis ce point fixe, de détailler les points de mouillage, avec une vision 3D qui nécessiterait l’utilisation d’un hélicoptère ou pire d’une aile volante pétaradante... Rod Heikell utilise de plus en plus ces vues 3D... C’est évidemment un énorme progrès

        Michel

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        • 10 juillet 2015 06:37, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Là, on peut être d’accord : mettre en oeuvre un drone à partir d’un point dégagé et libre de population afin de voir les détails d’un mouillage peut être fait de façon responsable et non dangereuse pour les tiers.

          On est alors aux antipodes du film du début montrant un décollage depuis une panne de port et un drone évoluant au milieu des mâts dans un port habité, situation qui avait provoqué la levée de boucliers.

          Nul ne nie que cette technologie peut avoir des apports positifs si elle est utilisée de façon réfléchie. Quant à inspecter les têtes de mâts pour voir le hauban détoronné dans son embout, je crois qu’il va falloir attendre un peu...

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          • 10 juillet 2015 06:47, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

            Bonjour Negofol

            C’est bien sûr sous cet angle qu’il faut le voir, celui d’un outil qui ne devrait pas être mis entre toutes les mains.
            Je vous passerai dans la matinée une description d’un port grec s’appuyant sur les aides que permettent ce genre de vision en altitude
            On pourra alors juger de la pertinence de mon sujet

            Michel

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          • Ce fil est biaisé dès le départ par le panégyrique initial qui faisait la promotion de tout ce qu’il ne faut pas faire avec un drone, même aller voir si la boulangerie est ouverte ....

            Evidemment, cela fait des années que toutes les professions se servent de drones pour remplacer à moindre frais d’autres moyens plus lourds . Y compris les professions maritimes, la cartographie, ou les archéologues par exemple dans des endroits historiques. Pas de quoi se prendre la tête, ni faire un titre comme si on faisait une découverte ! Personne n’a attendu un « dossier » sur PTP pour s’y coller.

            Pour la plaisance, la nouveauté serait leur usage en cours de navigation au large sur un bateau de taille lambda (40 pieds) avec un engin suffisamment performant pour aller voir un peu au delà de ce qu’on voit depuis le pont. C’est pas gagné, et ce sera très intéressant d’avoir un rapport circonstancié d’un amateur ayant utilisé un drone en FPV depuis le pont de son classique Bénéteau. En précisant en plus les conditions météo et le nombre de fois que l’expérience aura pu être renouvelée avant la perte de l’engin.

            Alors il y aura de quoi faire un vrai titre avec une accroche :-)

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            • 10 juillet 2015 10:30, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

              Alors il y aura de quoi faire un vrai titre avec une accroche

              Je suis d’accord avec toi Robert... On reverra ça. Tout bientôt un exemple concret, avec Trizonia... Dans l’après midi

              Euh... pour la boulangère, c’est de l’humour hein....:-P

              Allez à+

              Michel

              Répondre à ce message

              • Bonjour
                A ce lien, un exemple d’utilisation d’un multirotors (c’est mieux que le sulfureux drone), pour décrire un mouillage

                Ici, c’est un outil de documentation, mais, la déportation d’images à bord peut trouver d’autres usages. Aérien, comme pour cet exemple, sous-marin, pour contrôler sa carène, ou articulé pour vérifier l’intérieur d’un réservoir ou accéder à un lieu inaccessible directement
                Dans le cas du multirotors, tout reste à faire, y compris la déontologie… Il me semble que c’est suffisant pour s’y intéresser. L’idée de Robert de trouver un volontaire pour le tester à bord d’un bateau est excellente… Mais, de la façon dont la volée de bois vert est tombée dès les premiers posts, je doute que les volontaires se précipitent
                J’essaierai peut-être, mais cet hiver, quand je pourrai trouver le matériel qui convient

                Michel

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  • 12 juillet 2015 17:10, par grietick écrire     UP

    Photo prise le juin 2015 à Ormos Grikou, à Patmos, justement !

    Ce drône est venu nous filmer alors que nous étions en train de prendre l’apéro. On aurait pu être à poil !
    Cette saloperie a eu de la chance que j’ai saisi mon appareil photo et pas mon verre pour lui balancer sur ses hélices ! (remarquez bien que je l’aurais loupé et que j’aurais perdu mon ouzo !)
    C’était à la nuit tombée. D’où la lumière dessus !

    Non mais qu’est que c’est que ces manières !

    JPEG

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  • 16 juillet 2015 21:27, par Nicodefreja écrire     UP

    J’ai un lance pierre à bord, ils en vendent des pas chers et efficaces au rayon pêche chez Decathlon.

    A la base, destiné aux bateaux discothèque ne voulant pas comprendre les premières sommations (lampe puissante)

    Utilisé uniquement avec tomates ou oeufs, en fonction de l’avitaillement disponible à bord. Non violent quand même. Utilisé une fois avec tomates. Très efficace !

    Si maintenant ils font chier avec les drones, va peut être falloir stocker quelques pierres à bord, la portée est évidement plus grande ......

    Le verre d’ouzo, j’y crois pas, autant essayer la tapette à mouche, et puis quand même, faut pas gâcher .....

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  • 26 mai 2016 20:37, par Javerne écrire     UP  image

    Bonjour à tous,
    ce petit message pour vous informer qu’il existe maintenant un drone étanche avec une caméra GoPro, tous les détails sur le site internet du fabriquant http://www.fpvfactory.com/
    j’en ai commandé un dans le but de filmer mon bateau en navigation, et surtout pour m’habituer à son utilisations n car mon depart est prévu en janvier 2017.
    donc, prévoir une bonne dizaine d’heures de familiarisation avec l’engin, sans caméra au début, et prévoir un ou deux jeux d’hélices.
    les premières heures se déroulent idelaement su un espace dégagé genre terrain de football..
    ensuite seulement il sera possible d’accrocher la caméra.
    bien entendu ce drone est de toute nouvelle génération, avec caméra stabilisée, et drone qui revient tout seul en cas de problème...
    mais passons directement à la réalité, voici quelques vidéos d’explication.
    Suivi de mon bateau https://youtu.be/_siUzgSMM_Q
    video sympa à côté de chez moi https://youtu.be/I0SeYFfgK3Q
    et la phase décollage et atterrissage... Pas facile du tout au début. https://youtu.be/UMAepKYRQYo
    L’étape suivante sera de l’utiliser avec du vent..
    a dispo si vous désirez des renseignements....

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  • 26 mai 2016 23:49, par Nevermind écrire     UP

    L’échelle de bain en guise de chalut, pas très class.
    JP

    PNG

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  • Un peu d’humour dans un monde de brutes, il y a quelques mois, quelqu’un qui navigue beaucoup, m’avait expédié ceci...

    • Salut Michel
      Tu crois qu’on publie ça sur PTP dans le dossier drones ? LOL
      Depuis bateaux.com :

    http://www.bateaux.com/article/2129...

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  • 27 mai 2016 15:31, par lysigee écrire     UP  image Animateur

    En tout cas de bien belles images du Lac et des montagnes autour.
    Et que ce serait agréable de mettre dans nos descriptions de ports et de mouillage, à la place de photos statiques, de mettre des videos montrant la totalité du port sous différends angles.
    On est bien d’accord que l’utilisation d’un drone peut être dangereuse, et incivique pour les tiers, mais, comme toute activité humaine, un peu de prudence et de respect des autres devrait permettre la cohabitation. Quant à la réglementation, au 19ème siècle la vitesse des automobiles était limitée à 30km dans les campagnes et 12 dans les villes. Le nombre de drones suivant une progression exponentielle, je n’ai aucun doute sur l’évolution de la réglementation.
    Robert de Lysigée

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    • A quoi ça peut servir à bord, un drône ???

      A ça, entre autre, et la photo n’a pas deux heures. Mes voisins reconditionnent un Bavaria 40 qui a souffert.

      • Dans un premier temps ils ont exploré la tête de mat, en prenant des photos avec le drone
      • Ils ont récupéré les images, et recherché de la documentation, qu’ils ont archivé sur un PC
      • Sous contrôle du drone, ils ont envoyé un équipier démonter l’aérien de la girouette anémomètre
      • Aprés avoir descendu l’aérien, ils ont travaillé dessus, puis renvoyé l’équipier en tête de mat
      • le remontage de l’aérien s’est fait sous contrôle du drone et de sa caméra, les équipiers du bas donnant des instructions, selon leur documentaion à l’équipier en tête de mat, via les photos transmises par la caméra du drône
        Michel à Licata
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  • 22 novembre 2016 15:20, par pierre rabine écrire     UP  image

    je confirme, il faut une autorisation car utilisation très réglementée
    Pierre Rabine permis bateau de plaisance

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  • Sauvetage en mer : des drones pour remplacer les fusils lance-amarres

    Kotug, fondée en 1911 à Rotterdam, figure parmi les plus importantes sociétés de remorquage dans le monde avec une flotte de plus de 100 navires.

    • Dans un port, pour passer une remorque, un matelot du navire marchand envoie une touline depuis le gaillard ou la poupe vers le remorqueur, c’est à dire du haut vers le bas. Le matelot du remorqueur y fixe un orin, lui-même fixé à l’œil de la remorque qui est halée, d’abord à la main puis au moyen d’un treuil, jusqu’à ce que la remorque soit capelée sur une bitte.
    • En mer ouverte, notamment pour le remorquage de sauvetage, c’est le contraire, la touline est envoyée du remorqueur vers le navire marchand au moyen d’un fusil lance-amarres, donc du bas vers le haut.

    Pour plus de sécurité dans les opérations de sauvetage en mer, en particulier en cas de grosse mer, la compagnie de remorquage hollandaise Kotug expérimente l’utilisation d’un drone pour envoyer la touline à la place du fusil lance-amarres.
    Pour Kotug, l’avantage du drone est avant tout sécuritaire, en permettant au remorqueur de se tenir à côté du navire et non plus devant la proue où à l’arrière de la poupe, des zones clairement considérées comme dangereuses lors du passage de la remorque.

    Répondre à ce message

  • 6 août 2018 19:01, par yoruk écrire     UP Animateur

    Je n’ai toujours pas digéré la façon dont je me suis fait étriller en lançant ce fil...
    Pour me faire un peu mieux comprendre, merci de jeter un oeil sur ce qu’un drone peut réaliser sur un bateau de plaisance. L’auteur est Pierre Aubineau...tout sauf un plaisantin...
    Enjoy...

    Michel

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    • « Errare humanum est, perseverare diabolicum »

      L’ouverture du fil sous cette forme était une erreur (*).

      Remettre une pièce dans la machine 3 ans plus tard avec cette vidéo sur le même mode erroné est diabolique … (**)

      A mon avis (*) ce fil devrait être supprimé, et remplacé avantageusement par un fil dans une rubrique « sécurité » dans laquelle on peut évoquer les usages de sécurité et de sûreté du drone en milieu marin. Les sources devraient être citées et provenir exclusivement de documents émanant d’autorités habilitées à utiliser des drones dans ces situations , privés professionnels ou organismes public. Les exemples positifs ne manquent pas.

      Toute autre « publicité » pour des vidéos sans intérêt et illégales (il y en a des dizaines de milliers sur le net) est incohérent avec les objectifs de PTP (*)

      (*) Ce n’est que mon avis de créateur-fondateur de PTP

      (**) Si l’auteur de cette vidéo est un professionnel du drone ayant une obtenu une dérogation spécifique pour réaliser cette vidéo tout est OK, et il faut le préciser dans le message. Si c’est un plaisancier amateur, cette vidéo est l’archétype de l’interdit grave (notamment le vol de nuit, mais pas que cela).

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      • 7 août 2018 12:10, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        L’utilisation d’un drone en plaisance (*)

        Ce fil a été créé pour montrer ce qu’un outils moderne pouvait apporter aux navigateurs, en particulier à ceux qui sortent du parcours routinier entre St mandrier et Porqueroles. Tout au long de ce fil, on a pu voir l’intérêt précis pour des besoins couvrant

        • Trizonia et la découverte des mouillages d’une l’île mythique
        • Licata en Sicile, au sec, pour explorer une tête de mat
        • Un voilier sous spi, loin des marinas
        • A Patmos, à la découverte de l’île depuis des mouillages
        • Chez les pros leur utilisation comme lance-amarres
        • Et bien sûr l’aide précieuse pour la descriiption des ports et mouillages... (mais pour ça, il faut naviguer)
        • et là à Pythagorion, de nuit, depuis un mouillage désert, depuis le pont d’un petit voilier de plaisance ce qui tout au long du fil a été présenté comme impossible... Et pourtant l’auteur l’a fait. Il l’a bien fait, c’est magifique, accompagné d’une musique des Pink Floyd...
          Je ne connais pas la règlementation de vol des drones en Grèce, je ne connais pas l’acréditation de l’auteur, mais... Je présume, le connaissant, que tout est en règle, et je n’ai aucune raison de douter de son honorabilité. Mais, Robert, puisque tu le connais, tu peux toujours l’interroger...

        Tout ceci nous éloigne des fondamentaux de PTP : pas de querelle stérile, pas de pinaillage. je note juste que le sujet soulève de l’intérêt, et un peu de passion, comme tout ce qui est innovant

        * avis d’un créateur-fondateur de PTP (nous étions 9 au démarrage)

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        • 7 août 2018 12:33, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Eh bien, non !

          Les règles d’utilisation d’un drone en France ont été beaucoup durcies depuis la création de ce fil (avec un décret annoncé encore plus contraignant).

          En particulier, il est interdit de survoler des personnes, l’espace public et de voler de nuit...

          Donc toutes les utilisations proposées sont exclues... jusqu’à 6 mois de prison et 15 000 € d’amendes si infraction ! !

          Les considérations de sécurité évoquées restent, bien sûr, également valables

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          • 7 août 2018 18:23, par lysigee écrire     UP     Ce message répond à ...  image Animateur

            Cher Négofol, le document que tu joins est beaucoup moins restrictif que ce NON péremptoire. Il reste donc possible d’utiliser un drone en Plaisance comme dans d’autres activités de loisirs en respectant ces 10 commandements.
            De toute façons, nos lecteurs ne s’arrêterons pas à un interdit et de même que nous pouvons les conseiller sur de nombreux points techniques ou de navigation, un article décrivant l’utilisation qui peut être fait d’un drone en plaisance pourrait les aider.
            Robert sur Lysigée
            qui n’a pas encore de drone, mais qui y pense fortement

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            • 7 août 2018 18:48, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

              Il y a certes des utilisations possibles, mais je réagissais au lien donné sur Pythagorion...

              Tout à fait dans les clous :

              • vol de nuit
              • survol espace public en agglomération et personnes
              • entrée dans une zone à occupation réglementée (arrêté d’avoir à dégager le port en vigueur).

              Dernier point, la musique diffusée probablement sans licence (je suppose...)

              Entre autres...

              Ça risque de ne pas être simple si on tombe sur un mauvais coucheur... ou un pro filmant la même chose et n’aimant pas la concurrence.

              Des incidents récents (évasion de prison après reconnaissance par drone, survol de Brégançon, tentative d’attentat contre Maduro et j’en passe) laissent prévoir un nouveau serrage de vis auquel j’ai fait allusion ci-dessus...

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              • 7 août 2018 20:55, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                Tout à fait dans les clous :

                Mon cher Negofol, nous avons les mêmes sources, il te manque la connaissance des lieux. Le film a été tourné depuis la zone de mouillage, très à l’extérieur de la zone portuaire. La bauté de la prise de vue a été de tenter ce vol de nuit, sans risque pour personne, sans survoler aucune zone habitée. Ce qu’a fait PIerre Aubineau, nous rêvons tous de le faire, parce que c’est un dépassement, et que naviguer sur un voilier, c’est un dépassement.
                Lysigée nous le rappelle, et je le confirme, cette forme de dépassement, tous les marins expatriés en rêvent. Tous en ont envie, pour de multiples raisons : par goût artistique, par facilité de contrôle du haubanage, par sécurité, pour contrôler l’état de la mer de l’autre côté d’une baie, par soucis de transmettre des informations fiables sur des mouillages... etc...

                On a bien compris que la législation établissait une barrière entre drone de plaisance et vol professionnel. Aujourd’hui, cette limite est fixée à 800 grammes... Hé bah voilà un joli projet de développement pour PTP... On va travailler sur le sujet

                Pour ceux à qui cette notion de drone de plaisance aérien donne des boutons.... J’ai une mauvaise nouvelle : l’arrivée des drones de plaisance sous marins... On va pouvoir contrôler les fonds sur les quels nos dériveurs intégraux se poseront, vérifier l’état de nos carènes, passer un bout sur les orins de nos ancres engagées, vérifier la profondeur de passes mal décrites et faire de jolies photos de tortues Caréta Caréta... Qui en tomberont sur le cul...
                michel

                Répondre à ce message

                • 7 août 2018 22:42, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                  Désolé mais, par exemple, tout vol de nuit est interdit, risque ou pas, ce n’est pas à l’appréciation du pilote....

                  Pour info, ce soir au journal télévisé 10 mn sur les dangers des drones pour la sécurité, vues des deux semi-rigides des nageurs de combat qui cherchent le drone (semble-t-il brouillé...) de Brégançon tombé à la mer...

                  Si je parle de nouvelles restrictions à venir, c’est de bonne source... J’ai trempé dans ce milieu plusieurs années et j’ai encore quelques contacts. Je ne suis pas certain que le Ministère de l’Intérieur et le Ministère des Armées soient sensibles à la poésie des vues aériennes.

                  Par ailleurs, il se concocte une directive européenne sous l’égide de l’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) et mes infos parlent d’une limite fixée à 250 g... voire moins (226 g ?), de limitations drastiques de portée de liaison et d’un répondeur ou balise obligatoire identifiant le drone (l’AIS du drone...) ! Pas vraiment la poésie en liberté, plutôt une liberté très surveillée...

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                  • Bonjour à tous,

                    Je tombe par hasard sur ce fil ancien qui m’avait échappé.
                    Comme je suis directement (et plutôt violemment) mis en cause par Negofol, je m’autorise à répondre que si infraction il pourrait y avoir concernant ce vol de quelques minutes à Pythagorion, ce n’est pas pour les raisons citées (la réglementation française n’est pas universelle) mais bien parce que l’intégralité du vol se déroule dans une NFZ (No Fly Zone) du fait de la proximité de la piste de l’aéroport de Samos, à un peu plus de 1 km du port et juste dans l’axe. Seulement, j’avais pris la peine de m’assurer par téléphone qu’aucun vol n’était prévu à l’heure du feu d’artifice, entre autres du fait de celui-ci, et que je pouvais y aller en confiance en volant exclusivement au-dessus de l’eau et très brièvement au-dessus de la digue d’où étaient lancées les fusées et où le public était interdit d’accès. Par mesure de sécurité supplémentaire, j’avais programmé un vol automatique circulaire d’une altitude maximale de 50m (bien au-dessous du niveau de vol des avions atterrissant ou décollant) qui ramène le drone à la maison même en cas de perte de liaison radio avec celui-ci. J’ai récidivé cette année à Biarritz au-dessus de l’océan (de jour, cette fois, nous sommes en France) profitant lâchement de la fermeture de l’aéroport pendant un mois et après coup de téléphone aux z’autorités concernées. Voili-voilou

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