Les métiers de la mer. Guide des formations 2013.
- Ça ne vous a pas échappé : c’est la crise.
Et le monde maritime, premier vecteur des échanges du commerce mondial, n’y échappe pas : des cargos, des vraquiers et des porte-conteneurs par milliers à l’encre en attendant des jours meilleurs. Plus près de nous, modestes plaisanciers, c’est le trou noir dans le domaine de l’industrie nautique. - Et pourtant, le domaine maritime reste porteur :
La marine marchande peine à trouver des officiers, les filières du pétrole à l’offshore ou du gaz sont confrontées comme partout au baby-boomers à deux doigts de la retraite, la pêche recherche des jeunes et tente de leur expliquer, pour les convaincre, qu’un chef mécanicien sur un navire de 50 mètres gagne autant qu’un capitaine de vaisseau sur un porte-avion, l’industrie navale militaire quant à elle reste un fleuron national, …. - Il y en a pour tous les niveaux scolaires initiaux :
- Enseignement supérieur, BTS, Bac Pro, CAP, formation continue permettant à des pêcheurs, par exemple, d’intégrer des équipages à bord de navires de service à l’offshore tant ils sont appréciés pour leur aptitude à la manœuvre, des métiers évolutifs, de nombreuses passerelles pour la reconversion dans de très nombreux domaines, la pêche qui, contrairement à la rumeur, embauche …
- Plus près de la côte : pilotes portuaires, capitaines et mécaniciens à bord de remorqueurs, lamaneurs, manutention portuaire, …
- Et puis, il y a les services sédentaires, à terre : armements, expertise maritime, industrie navale, service douane au sein d’entreprises de transport, coordinateur logistique, consignataire d’escale, les assurances et même le monde bancaire.
Des postes également dans les administration maritimes : affaires maritimes, gendarmerie maritimes, marin des douanes, dans les industries navales : architectes navals, techniciens des aménagements intérieurs, soudeurs aciers et aluminium, charpentiers, menuisiers d’agencement, techniciens en composites, électriciens, mécaniciens ou encore recherche de savoir-faire dans les métiers textiles pour la sellerie, les voiles, les capotes, les biminis ou les tauds. - Sans oublier l’océanographie avec environ 3 300 emplois dans les instituts de recherche sous tutelle de l’Ifremer comme Cresco mais aussi le CNRS et ses stations spécialisées sur le littoral métropolitain (Wimereux, Villefranche sur Mer, Caen, Dinard, Roscoff), l’Institut Polaire Paul Emile Victor et même l’Inra.
Les domaines y sont très variés : génie biologique, biogéomorphologie qui peuvent déboucher sur des applications inattendues comme les colles utilisées en dentisterie, des tubes de sables fabriqués par des vers (annélides polychètes) qui permettent la fabrication de ciments pour la médecine, … des postes d’agents et de techniciens dans la surveillance et le suivi technique ou scientifique des parcs marins, le domaine des cultures marines où, du CAP au BTS, on ne connaît pas le chômage et, bien sûr, le nouvel eldorado que sont les EMR (Energie Marines Renouvelables) pour lesquelles les besoins sont très nombreux et variés http://www.mef-cotentin.com/fr/les-... - D’autres domaines qui débouchent sur des métiers non spécifiques à l’univers marin mais qui sont pourtant recherchés dans le maritime. En vrac : acoustique, optique, télédétection, électrotechnique, technicien biologiste, électromécanicien, cuisinier, …
- Enseignement supérieur, BTS, Bac Pro, CAP, formation continue permettant à des pêcheurs, par exemple, d’intégrer des équipages à bord de navires de service à l’offshore tant ils sont appréciés pour leur aptitude à la manœuvre, des métiers évolutifs, de nombreuses passerelles pour la reconversion dans de très nombreux domaines, la pêche qui, contrairement à la rumeur, embauche …
Le Marin, numéro 3425 daté du 1er mars 2013
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