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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Trucs et astuces > Manoeuvres du bateau (brèves) > Prendre une bouée sans effort

Rubrique : Manoeuvres du bateau (brèves)

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Prendre une bouée sans effortVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Juin 2012, (màj Juin 2012) par : Nevermind   

Copyright : Les articles sont la propriété de leurs auteurs et ne peuvent pas être reproduits en partie ou totalité sans leur accord
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Prendre une bouée sans effort

  • 1/ Conditions
    • Etre deux
    • Bonne coordination entre le barreur et l’équipier sur l’étrave
    • Un bout suffisamment long
  • 2/ manœuvre au moteur
    • Frapper les deux extrémités du bout sur les taquets tribord et bâbord pour faire une grande boucle
    • L’équipier à l’avant laisse tomber la boucle devant l’étrave
    • La boucle doit être à environ 80cm au dessus de l’eau
    • L’équipier annonce au barreur la distance entre la bouée et l’étrave
    • Le barreur règle sa vitesse
    • Le barreur doit arriver mort au dessus de la bouée
    • L’équipier laisse alors tomber la boucle en avant de la bouée en annonçant « marche arrière »
    • Le barreur fait marche arrière
    • Le bateau est maintenu par la boucle passée sous la bouée
    • Il n’y a plus qu’à passer un autre bout dans l’anneau de la bouée pour amarrer le bateau
  • 3/ manœuvre à la voile
    • Elle est identique pour l’équipier avant
    • Plus difficile pour le barreur qui doit tenir compte de la dérive et du vent
    • Seule GV doit être utilisée pour remonter au vent
    • Le barreur doit choquer la GV pour arriver mort et le vent fera culer le bateau
    • Le reste est identique
UP


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33 Messages de forum

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  • 6 juin 2012 11:19, par Pil-Poil écrire     UP

    Je suppose que la prise de la boucle sous la bouée dépend un peu de la forme de celle-ci : si elle a le fond conique, la boucle tiendra-t-elle ?

    JPEG

    Répondre à ce message

    • Tu as raison, avec une bouée conique, le bout va filer.
      J’ai plus vu de bouées sphériques que coniques.
      Ce n’est pas une méthode universelle.
      Je rappelle que l’amarrage est temporaire.
      jp

      Répondre à ce message

      • Intéressant !

        Je pense que je vais utiliser la méthode dans mon port en arrivée solo : à certaines places, on est cul à quai avec une bouée à prendre 3-4 mètres devant le bateau. Seul c’est galère, avec en plus un franc bord important à l’avant.

        En arrivant en marche arrière, je passe toujours au raz de la bouée, et j’en profiterai pour larguer la boucle (amarrée à l’avant mais ramenée à l’arrière) autour de la bouée avant de finir la marche arrière vers le quai :-)

        Cela me permettra de ramener à bouée vers moi une fois amarré au quai.

        Répondre à ce message

        • 6 juin 2012 16:08, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Et ça marche encore mieux si taquet bâbord et taquet tribord sont sur des coques différentes (Eh, JPL, sur ton image, c’est bien un cata ?). Et alors plus besoin d’être ric-rac en terme de vitesse, on peut même bourriner, dé préférence en marche avant, « ça » s’arrête tout seul. A la portée de tout chimpanzé de 3 mois normalement constitué, même si le chimpanzé n’avait pas inventé le diablerie de la boucle, merci JPL.

          Robert, dans le même endroit c’est comme ça que je prenais cette saleté de bouée (saleté car à 5m du quai ou plus) en culant vers le quai, mais un poil délicat car laisser trainer 10m+ d’aussière c’est un coup à provoquer le sort, et s’il faut repartir en marche avant c’est pire que de la provoc.... C’est pour ça que je suis ensuite passé à la prise depuis la jupe arrière, moins risquée tant que le vent souffle dans la bonne direction (mais toujours sans la diablerie de JPL, donc plus lent, plus risqué)

          Répondre à ce message

  • 6 juin 2012 16:43, par yoruk écrire     UP Animateur

    Une vraie diablerie que j’ai pompée sur STW, il y a un bout de temps… Je ne sais plus qui l’a fait, ni le nom de la manip… Cà ne fonctionne qu’avec une bouée traversée avec deux cercles de bonne dimension :

    • sur une gaffe sans embout, on serti un tube inox de bonne dimension à son extrémité
    • Le tube inox, creux, doit dépasser d’une bonne longueur. Disons 20 cm
    • D’un diamètre légèrement inferieur à l’intérieur du tube, on fabrique une barre d’inox de bonne longueur, un peu plus de deux fois celle disponible à l’intérieur du tube creux dépassant de la gaffe
    • Au milieu dans sa longueur, de cette barre on perce un trou permettant de passer une petite tige fileté, qui sera boulonnée sur cet axe et qui pourra recevoir un bout d’amarrage
    • Le but de la manœuvre, consiste à coincer en équilibre stable, l’axe et le bout d’amarrage en bout du tube creux de la gaffe
    • Arrivé à hauteur de la boucle de la bouée, on vise au milieu, on enfonce le tout et une fois que l’axe dépasse, d’un petit coup de poignet, on fait tomber en le déséquilibrant, l’axe d‘amarrage, puis on règle le bout avec la barre se bloquant sur l’anneau de la bouée…
    • Après, c’est du bête réglage, avec les amarres habituelles…

    Répondre à ce message

    • Euh... t’aurais pas un petit dessin ? :-/

      ;-)

      _/)

      Répondre à ce message

      • 7 juin 2012 19:38, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Je vais te faire un petit dessin... J’avais commencé ??? puis je me suis planté... Demain matin... je fais çà joli ... joli... enfin... j’espère:o)

        Répondre à ce message

        • 7 juin 2012 21:43, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Bonjour… alors un petit dessin, voir le PDF joint… je ne suis pas certain que çà marche bien, ne l’ayant jamais tenté. Mais… je trouve de l’élégance dans cette solution…
          Personnellement, je ne m’y prends pas comme çà… Solo, la plus part du temps, je mets bout au vent par rapport à la bouée, puis je casse la vitesse, pour arriver à 50 cm de la bouée. Je bloque la barre, puis file tranquillement à l’étrave, ou avec une petite gaffe, je récupère la bouée. L’amarre est déjà prête, au taquet et passée à l’extérieure des filières…
          Le truc gênant, c’est souvent d’avoir à gérer une gaffe trop longue, alors qu’on est déjà en train de se battre avec l’amarre. Une gaffe courte, est plus facile à poser sur le pont…
          Voilà…
          Michel

          Répondre à ce message

          • 7 juin 2012 21:57, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

            Moi j’ai un système plus simple : un mousqueton qui se fixe dans une ferrure à visser sur la gaffe et qui permet d’attrapper l’anneau de la bouée sans problème.
            Fabricant : Kong (Italie)

            JPEG

            Répondre à ce message

          • En effet très simple et élégant ! :-)

            En fait tellement simple que je n’avais pas compris les explications... :o)

            _/)

            Répondre à ce message

          • 7 juin 2012 23:45, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

            Très clair ton crobard (mais j’avais déjà vu le film)
            Par contre ce que tu passe dans l’oeil semble définitif dans le crobart, c’est pas juste un truc temporaire pour ensuite haler l’oeil et la bouée vers le bateau et amarrer un truc plus conséquent. Parcequ’à tout prendre, une fois halé sur la boué tu pourrais tacher de récupérer la tringle transversale (par l’autre coté) et le bout qui lui fait suite, auquel est bien sur attachée l’amarre conséquente et finale et en double !
            Tu pratiques ça ?

            Répondre à ce message

            • 8 juin 2012 04:53, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

              Non, je ne pratique pas... Trop compliqué pour moi en solo...
              Je privilégie les mouillages, et les arrivées à quai, sur ancre.. C’est bien plus facile, on peut s’appuyer sur un point fixe, à la manœuvre... Faut dire que le 12.50 est une véritable trottinette à garer. tout y est facile, surtout l’ouverture à l’arrière et la grande barre à roue permettant et la manœuvre, et l’envoie des amarres AR (voire, sauter sur le quai, les amarres à la main, et plus personne sur le bateau !!!)
              Ce serait bien plus difficile sur un cockpit central ou un cata...
              De toute façon, en Turquie, on est très souvent bien assisté, aux arrivés en marina, avec un dinghy puissant et deux marinero. J’avais fait un petit diaporama là dessus, voir le lien :

              http://www.eauxturquoises.fr/Gazett...

              Michel

              Répondre à ce message

          • Trés astucieux bravo.
            Pour l’instant je n’ai vu que des bouées sans anneau et il faut passer un bout à l’anneau sous la bouée.
            Je retient ta méthode pour les bouées avec anneau au dessus.
            Jp

            Répondre à ce message

  • 6 février 2013 16:53, par Piou écrire     UP

    Je dois être un poil flemmard, mais j’aime bien la prise classique de bouée par la jupe arrière ( tout près de la barre sur mon Dufour 385) avec un bout un peu long, en double, que je n’ai plus qu’à ramener à l’avant en laissant culer le bestiau avec le vent... Il y a une belle vidéo de ça sur V et Voiliers :

    http://www.voilesetvoiliers.com/ini...

    Et pour partir, on lache simplement... et pas de panne possible du matériel.
    Cordialement

    Répondre à ce message

    • 7 février 2013 09:36, par ernestpt écrire     UP     Ce message répond à ...  image

      SI tu as un canot qui est manoeuvrant en marche AR, ce qui n’est pas le cas du mien, par exemple (Neptune 99). Mais sinon, pourquoi pas ?

      Répondre à ce message

      • 7 février 2013 09:48, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

        S’il y a un peu de vent, et s’il y a de la place pour remonter au vent en marche arrière, alors même un bateau peu manoeuvrant devient utilisable et stable sur sa trajectoire. La raison est que le fardage du vent tendra spontanément à aligner le bateau dans le lit du vent grâce à l’hélice qui tire le bateau par son nez (le nez étant alors l’arrière du bateau !).

        Répondre à ce message

        • 7 février 2013 10:59, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Oui effectivement, si on a de la place, et peu de vent on doit pouvoir revenir en marche AR sur une bouée. Il faut quand même noter que dans ce cas de figure, il est aussi aisé de venir par l’avant… Enfin me semble-t-il, et chacun mène son bateau à sa manière.

          • Il y a quand même un risque de taille, en marche AR, c’est l’effet d’aspiration de l’hélice, qui devient un joli piège à bouts flottants, sacs, voire pire… fils de pêche. En marche avant le risque est considérablement réduit par l’effet de la quille. Enfin, pour les bateaux normaux avec une seule coque et une quille bien fixée…
          • pas certain non plus que l’effet de couple, puissant en marche AR, ne pose pas très vite un problème voir l’article de bateau à ce lien :

          • http://www.bateaux-essais.com/techn...

          dont ce paragraphe est extrait

            • L’effet de pas (ou effet de couple)
              Le sens de rotation de l’hélice provoque une force entraînant tout bateau en progression d’un côté ou de l’autre de sa route. Ainsi, un navire dont l’hélice tourne vers la droite (le plus fréquent), aura tendance à virer vers bâbord (cul part à droite) en marche avant et inversement pour un pas à gauche. Négligeable en marche avant, car peu prononcé, ce phénomène devient handicapant lors d’une marche arrière avec un monomoteur. En effet, en reculant, l’effet de couple s’inverse et une hélice dont le pas est à droite, tournera à gauche en marche arrière, ce qui entraînera le cul du bateau vers bâbord. Par conséquent, il sera difficile de virer vers tribord en reculant.
          • Une solution souvent adoptée, ici en méditerranée orientale, où l’on manœuvre souvent en venant AR au quai, est de s’équiper d’une hélice à pas variable, là on conserve un peu plus de puissance, mais avec un inconvénient, on se prive de la possibilité de remettre instantanément, les gaz en marche AV, pour ménager les engrenages fragiles de l’hélice…
            Michel
          JPEG

          Répondre à ce message

          • Le sens de rotation de l’hélice provoque une force entraînant tout bateau en progression d’un côté ou de l’autre de sa route. Ainsi, un navire dont l’hélice tourne vers la droite (le plus fréquent), aura tendance à virer vers bâbord (cul part à droite)

            Dans l’urgence j’utilise le moyen mnémotechnique suivant : imaginer dans l’exemple cité qu’en marche arrière les pales accrochent légèrement (s’appuient) sur le fond, elles communiquent alors au cul un mouvement vers la droite.
            Et, tant qu’à faire, un petit rappel de définition : une hélice tourne à droite si, vue de l’arrière, elle tourne dans le sens horaire (sens des aiguilles d’une montre)
            bon bien sur comme tout moyen mnémotechnique, il faut s’en souvenir ;-)

            Application pratique avec une hélice qui tourne à droite : la barre à bâbord toute (= 35°), alterner marche avant et marche arrière (gaz assez énergiques), l’alternance ayant lieu dès que le bateau s’ébranle vers l’avant ou vers l’arrière. Le résultat net est un pivotage « sur place ». Avec mon mien c’est 90° à chaque alternance.

            Répondre à ce message

          • Pour ceux qui sont doté de cet appendice, voici quelques remarques lues dans le traité de manœuvre de Hervé Baudu (édition Infomer) § 1.2.2 et qui m’ont beaucoup servies même si mon actuel mesure 10m plutôt que 180m.

            Un bateau en mouvement et en rotation tourne sur son point de pivot (situé sur l’axe médian, ne pas confondre avec le centre instantané de rotation qui est situé à l’extérieur du bateau, il se projette d’ailleurs sur l’axe du bateau ... au point de pivot).
            Lorsque le bateau avance, le point de pivot avance lui aussi (à peu près au 1/4 de la longueur de l’avant) et lorsque le bateau recule, le point de pivot recule lui aussi (vers l’arrière, à 1/4 de longueur de l’arrière) : « le point de pivot se déplace dans le sens du mouvement »

            Il est alors clair que le propulseur d’étrave sera plus efficace (facilitera plus les évolutions du bateau) en mouvement arrière qu’en mouvement avant, le couple de rotation (distance entre la position du propulseur et le point de pivot) étant plus important dans le premier cas. A l’extrême un propulseur placé au 1/4 avant est - en mouvement avant - un joli gadget, dispendieux.

            Cette idée de déplacement du point de pivot d’avant en arrière conjuguée à l’effet de pas permet de mieux comprendre la spectaculaire manoeuvre en translation d’un catamaran dans laquelle, safrans pointant en permanence vers le quai à rejoindre, on alterne AV-AR sur un moteur pendant qu’on fait AR-AV sur l’autre et que l’ensemble est animé d’un mouvement de translation vers le quai. Mais on est alors loin du problème des bouées à prendre par le cul

            Répondre à ce message

  • 7 février 2013 10:51, par Alien écrire     UP  image

    Dans la vraie vie, aucune théorie valable par calme plat et avec un équipage ne résiste aux faits .
    Ma dernière prise de bouée, au mois de novembre par force 6 avec vent contre courant, s’est avérée plus que piteuse.
    Cela s’est effectivement terminé dans la jupe en marche arrière mais après moult tentatives.
    La combinaison vent courant rendait impossible d’immobiliser le bateau .
    Un vulgaire mousqueton emmanché m’aurait rendu bien service !
    Pour moi, quand on est seul, la jupe c’est l’endroit où on risque le plus de tomber à l’eau.

    Répondre à ce message

  • 7 février 2013 11:18, par Nevermind écrire     UP

    Bonjour,
    Pour ma part, je ne prendrais pas de bouée par l’arrière, peu pratique en cata.
    Les hélices sont peu profondes, il y a de fortes possibilités de me prendre un bout .
    Donc toujours par l’avant, je n’ai pas encore essayé en solo, cela demande une bonne connaissance de l’erre du bateau, mais cela doit être possible.
    JP

    Répondre à ce message

    • 8 février 2013 11:56, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Donc toujours par l’avant, je n’ai pas encore essayé en solo, cela demande une bonne connaissance de l’erre du bateau, mais cela doit être possible

      Ce qui est surtout possible avec un cata c’est de « relever » la bouée avec une aussière frappée à l’avant de chacune des coques et pendouillant légèrement entre les coquerons (elle touche l’eau, longueur = expérience). On arrive à vitesse réduite sur la bouée, la « pendouille » s’engage sous la bouée et s’appuie sur sa chaine et casse l’erre, les moteurs convenablement dosés en AV (dosage = l’expérience) appuient sur le tout et on se précipite posément vers l’avant pour passer l’amarre dans l’anneau de la bouée qui est bien sur pile au milieu, sous l’étais avant. Plus de détails dans les glénans.

      Personnellement, en solo, je prenait aussi par la jupe

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  • 16 février 2013 17:42, par HANAMI II écrire     UP

    C’est la méthode que les anglais appellent le LASSO.
    Ca marche aussi pour prendre une bouée par l’arrière en équipage réduit voire en solitaire, il est toujours possible de ramener l’amarre vers l’avant aprés l’avoir passée dans l’anneau de la bouée car le raggage peut être important si la mer est agitée.

    Répondre à ce message

  • 28 novembre 2013 08:04, par grietick écrire     UP

    Salut à tous,

    Un petit témoignage pour dire que depuis la lecture de cet article, nous avons pris tous nos corps mort ainsi, sans en louper une seule !

    Grand merci à l’auteur de ce truc bien utile !

    Thierry, sur Troll

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