image
image
image

Votre IP : 3.21.93.44
Dernier ajout : 19 avril
Visiteurs connectés : 41

image Conception
Développé sous SPIP
Informations légales

image
image
Recherche image

Pratiques et Techniques de la Plaisance

image

Accueil du site > Trucs et astuces > Manoeuvres du bateau (brèves) > Orin d’ancre simplissime et bien utile

Rubrique : Manoeuvres du bateau (brèves)

__________________________________________________________________________________________________________________

Orin d’ancre simplissime et bien utileVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Août 2011, (màj Août 2011) par : Pil-Poil   

Copyright : Les articles sont la propriété de leurs auteurs et ne peuvent pas être reproduits en partie ou totalité sans leur accord
S'identifier pour s'abonner par mail Inscrit aux forum vous pourriez transmettre cette page à un ami plaisancier

On trouve dans la littérature de multiples façons d’utiliser un orin fixé au diamant de l’ancre permettant de récupérer une ancre coincée.

Les plus courants sont :

  • un orin dont l’extrémité est fixée sur la ligne de mouillage ... mais des sacs de noeuds sont à redouter après une nuit de girations aléatoires autour de l’ancre !
    - 
  • un orin se terminant par un flotteur, le plus souvent trop long afin de rester visible quelle que soit la hauteur d’eau ... mais les hélices qui passent sont à redouter !
    - 
  • un orin avec poulies et contrepoids pour ajuster la longueur du bout automatiquement en fonction de la hauteur d’eau ... toujours des hélices à redouter.
    - 

    - 

Enfin, le plus simple qui ne craint ni la complexité, ni les hélices, ni les sacs de noeuds et permet à un nageur « moyen » capable de descendre à 1 ou 2 mètres de récupérer son ancre coincée :-)

Comment ? Quand l’ancre est au davier, on l’arrime souvent au balcon pour éviter qu’elle ne tape ou ne ballote sans être obligé de mettre la chaîne sous tension.

  • On utilisera alors comme bout d’attache au balcon un cordage « polypro » (le polypro flotte !) orange « fluo »
  • Une extrémité de ce bout est fixé au diamant, à l’autre extrémité on noue une boucle de 20cm
  • Quand on mouille l’ancre on raccourcit le bout (avec un noeud « de plein poing » en son centre) pour que sa longueur soit 1.5 à 2 mètres de moins que la hauteur d’eau.
    - 


Le résultat est que ce bout fluo en « polypro » sera vertical dans l’eau, sans flotteur, bien visible vu sa couleur, avec sa boucle à 1.5 à 2 mètres sous la surface de l’eau.
- 
En cas d’accroche de l’ancre, un nageur lambda pourra descendre en tendant le bras pour attraper la boucle et y passer un bout fixé au bateau, ou même tirer à la main pour dégager l’ancre si la situation n’est pas trop bloquée.

Cela m’a bien servi, mais il faut dire qu’en Méditerranée l’eau n’est jamais trop glacée :-)

UP


Répondre à cet article
(pour répondre à un message en particulier, voir plus bas dans le fil)

18 Messages de forum

__________________________________________________________________________________________________________________

__________________________________________________________________________________________________________________

  • 18 août 2011 18:08, par yoruk écrire     UP Animateur

    Bonjour
    Je hais les bouts flottants… Mon hélice hait les bouts flottants, et c’est difficilement gérable, un bout flottant, surtout dans les mouillages à marée…
    Bien mieux me semble t il : deux petites boules de filet de pêche frappées, sur le diamant de l’ancre avec un mètre de jeu maxi, permettant la récupération facile, si pas trop de fond.
    Si beaucoup de fond, autre solution, pour protéger une bouée d’orin : 1 m de chainette inox de 5 mm sous la bouée… Cà la stabilise, et çà décourage les impudents sur-motorisés… Je sais, c’est criminel…:->
    Michel

    Répondre à ce message

    • C’est vrai, Michel, j’aurais du préciser que je ne conseille ce « truc » qu’en Méditerranée quand la marée ne dépasse pas 30 cm :o)

      En fait je l’ai découvert par hasard : un jour, dans un port de Corse cul à quai et ancre à l’avant, l’ancre a croché une vielle chaîne mère qui traînait au fond. Il y avait 5-6 mètres de fond, et plus moyen de lever l’ancre. Je peux encore gérer 5-6m en apnée à mon âge et sans lest de plomb, mais c’est limite. Aussi, quand je suis descendu en me tractant sur la chaîne de mon mouillage, divine surprise, à seulement 3 mètres j’ai pu agripper la boucle fortuite de mon bout en polypro orange fluo qui flottait à 2-3 mètres de la surface.

      J’étais bien content de cette bonne surprise, et continue à faire ainsi bien que par la suite je n’ai plus eu d’ennuis de ce genre B-)

      Bien entendu, pour décrocher ton ancre par 105 mètres de fond dans le rail des cargos du Bosphore, ça ne le fait pas :-P

      Répondre à ce message

      • Oui Robert, oui… et même mieux que 105 m… Probablement 108… Quand on aime, on ne compte pas… Là j’ai adoré. Il y a un moment où l’on se dit… non ce n’est pas possible… Pas moi, pas ici en plein milieu du rail montant de Canakkale… Et pourtant çà n’arrive pas qu’aux autres. Ma Delta, à poste, tenue par le barbotin (placé dans la baille de mouillage sur le 12.50), qui ne m’avait jamais posé de problème, même dans le mauvais clapot égéen, ma Delta a filé à l’eau, et les 115 m de la ligne de mouillage, avec.
        Quelque chose de rassurant : mon étalingure a tenu… Donc, c’est fini, çà entrera dans les procédures de démarrage : « vérifier la sécurisation de la ligne de mouillage »…
        C’est bizarre, je ne sais pas pourquoi, mais l’âge avançant, les check-lists rallongent…:-O
        Cordialement
        Michel

        Répondre à ce message

        • Bonsoir, je suis sûr que les check lists sont TRES au point , cela ne vaudrait il pas la peine de les mettre en ligne, pour un partage en commun ?

          avec ouverture d’un fil spécifique.

          Merci et bonnes nav Bernard

          Répondre à ce message

        • Bonsoir ,

          je suis addict aux listes de tous genres , compte de ce que vous postez , cela doit être hyper pertinent, n’hésitez pas trop ! je pense ne pas être le seul amateur .

          Promis , quand j’en serai apte , j’adresserai les miennes, qq annèes ...

          Cordialement Bernard

          Répondre à ce message

          • 21 septembre 2014 21:26, par Basile écrire     UP     Ce message répond à ...

            Quelle horreur. Celle que j’ai faite il y a longtemps, je n’en ai même pas fini la lecture à sa première utilisation, ce qui fut sa dernière.

            On est déjà fatigué rien qu’à la lire, fatigué à lire des choses pas vraiment utiles ou déjà faites, à se demander si c’est vraiment utile de faire cela, car si on a pris soin de le noter, on devait avoir une bonne raison, mais on ne se rappelle pas laquelle. Donc on re-réfléchi à nouveau à l’utilité d’un truc finalement futile, sans être certain en contre partie de ne pas avoir oublié l’essentiel, le plus important, chose justement à laquelle on ne risque pas de penser, vu que notre temps de cerveau disponible est accaparé par la lecture mécanique de la dite liste. C’est valable dans un autre domaine, si vous voyez ce que je veux dire
            :’-))

            Répondre à ce message

            • 22 septembre 2014 05:43, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

              Bonjour

              Pas de liste fastidieuse bien sûr, mais des procédures simples et efficaces. Il me vient en tête un exemple très récent (il est 06H00) et je viens de me lever...

              • La cuve des WC de la cabine avant du Voyage 12.50, comportent un défaut embêtant : elle est sous le niveau de l’eau.
              • Le risque est grand au mouillage ou au port (la vanne du passe coque est fermée, bien sûr, en navigation), si on laisse la vanne de la pompe Jabsco en position admission, de voir l’eau monter, déborder et commencer insidieusement à envahir le bateau.
              • Nous avons admis une procédure à bord : nous annonçons à haute voix “Vanne fermée” quand nous fermons cette vanne d’admission, puis “Vanne contrôlée” quand nous constatons que l’eau ne monte pas.

              C’est enfantin, ça fait sourire tout le monde, mais c’est terriblement efficace :-)

              Dans le même ordre d’idée : un petit panneau obstrue le tableau de démarrage : “Vanne fermée”, lorsque le moteur ne tourne pas, et que nous avons fermé cette vanne, ce qui limite très largement le risque de démarrer sans avoir ouvert la vanne d’admission d’eau du moteur

              etc, etc...

              Michel

              Répondre à ce message

            • 22 septembre 2014 08:10, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

              Bien d’accord avec toi

              Le risque avec ces checklists est de les transformer en « ever growing todo list » (EGTL), qui ne se gère pas du tout de la même manière.
              Une EGTL se purge un peu quand très rarement on fait ce qu’on y avait noté, et (devrait) se purger violement lorsqu’au bout de x années la chose indispensable n’a toujours pas été faite ;-)

              La checklist, c’est plutôt quelques mots pour un contexte très précis(ex : arrivé au port : parre-bat sortis, aussières lovées et en place, moteur préchauffé, voiles ferlées (si, ça arrive, à d’autres bien sur) ), c’est juste un aide mémoire, ça ne détaille pas comment sur ce bateau là on rentre la GV

              Il existe, à mon avis, un utilité très réelle à la version verbeuse des checklists : lorsqu’on ’on prête le bato à un copain, un fiston ... lequel prend bien sur le temps de les parcourir avant le départ.

              Personnellement j’ai cette checklist (même verbeuse) sous les yeux lorsque je quitte le bateau pour me ruer vers mon train, toujours trop tard bien sur. Ca évite d’oublier de fermer le gaz, ce qui est ballot.

              Et une autre liste que j’aime bien : « anomalies graves en cours »

              Mais bon, la documentation ...

              Répondre à ce message

  • 31 octobre 2011 20:34, par Inconnu     UP  image

    Bonjour
    Perso cet ete au mouillage à Noirmoutier (marées et courant) j’ai utilisé avec succes ( coup de chance ???) une astuce trouvée en face ....
    Orin sur le diamant de l’ancre ,à 2,3,5m ,de ce point,suivant la hauteur de marnage, une petite bouée et retour de l’orin à bord.Ca marche ,puisque à l’evitage ,l’orin evite au dessus de l’ancre en meme temps que la chaine
    On peut aussi ammarrer le bout de l’orin sur la chaine (plus long que la marée haute) et on recupere le bout quand on hisse la chaine .....Au choix

    Répondre à ce message

    • 31 octobre 2011 21:11, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Bonjour
      Tu nous expliques que ta longueur d’orin est celle de ta longueur de mouillage plus celle du marnage. C’est çà ???
      Ainsi ta bouée serait à peu de chose près au dessus de ton ancre, et l’orin revenant à l’étrave, toujours dans l’axe de la chaîne ???
      Cordialement
      Michel

      Répondre à ce message

      • C’est exact ,mais la bouée est immergée,et la longueur d’orin entre l’ancre et la bouée importe peu.
        L’orin etant un bout en polyester (ne flottant pas ) la bouée n’est là que pour le faire passer au dessus de l’ancre lors de l’evitage ,inevitable en atlantique avec marées, courant et vent divers.
        L’ensemble est sous marin et n’em....bete personne avec l’interet de ne pas avoir à se mettre à l’eau pour recuperer le bout de l’orin qui reste fixé sur l’etrave dans les petits fonds, ou amarré sur la chaine quand on doit en filer beaucoup ,avec alors la possibilite que l’orin tourne autour de la chaine si t’as pas la chance....que t’as mal calculé la lonqueur ,que le bateau rappelle sur la chaine et non sur l’ancre ..etc...

        Répondre à ce message

  • 15 novembre 2011 11:23, par 30 daniel écrire     UP  image

    Bonjour à tous
    Peu présent sur le site malheureusement pour moi, mais j’ai pas toujours le choix.
    Pour l’orin je procède ainsi, un boot de 3m mais il peut être plus ou moins long pris sur le diamant, deux ou 3 flotteurs de filet de pêche ligaturés sur le boot 1 au milieu et un de chaque cote à 50cm/1m ce qui dans l’eau fait une belle boucle, et comme nous devrions tous en avoir pour l’annexe un grappin, si l’ancre est prise il suffit de revenir à la verticale de l’ancre de descendre le grappin d’accrocher la boucle et de faire la même manœuvre qu’avec un orin fixe , cad passer au dessus de l’ancre en relâchant un peu de chaine et de sortir l’ancre par l’orin

    Répondre à ce message

  • 22 octobre 2012 14:00, par bokedglass écrire     UP  image

    Après avoir grassement payé un plongeur pour sortir mon ancre dans un port des Baléares, je mouillais ensuite systématiquement ainsi :
    Je m’occupais du moullage puis balançais l’orin.(Encore un bazar de plus ...)
    Au milieu,le bout de l’orin était lesté d’un mètre de chaine.le bout passé en zigzag dans les maillons.
    Je récupérais ensuite le flotteur (ammaré à du fil à pêche) à bord grâce à un vieux moulinet de pêche.Le moulinet était à poste fixe dans le balcon AV. Ah bon ! vous pêchez par l’avant ?Le bout de l’orin plongeait bien.

    Quand un jour dans un mouillage peu encombré,mon fils a commencé à apprendre sur une mini planche BIC sans dérive...je l’ai ammaré à mon moulinet...tranquille pour le ramener..

    Répondre à ce message

  • 21 septembre 2014 18:25, par jpjcb écrire     UP

    Bonsoir,
    quitte à réveiller le vieux serpent de mer, quelqu’un aurait-il un retour d’expérience sur le système distribué par spad : Anchor Saver. Une centaine d’€. Le principe : Un axe éprouvette en laiton au niveau de la manille du jas manille prolongée par un câble frappé sur l’avant du jas.
    Ma question n’enlève rien au système à bouée + poulie + bout plombé.
    Ou encore plus simple le bout flottant en PP et sa boucle en partie haute.
    Sans idée de pub voici le lien : http://www.stfeurope.com/content/10....
    Merci pour les éventuelles réponses.
    Cdlt.

    Répondre à ce message

Répondre à cet article

UP

Copyright et informations légales