On trouve dans la littérature de multiples façons d’utiliser un orin fixé au diamant de l’ancre permettant de récupérer une ancre coincée.
Les plus courants sont :
- un orin dont l’extrémité est fixée sur la ligne de mouillage ... mais des sacs de noeuds sont à redouter après une nuit de girations aléatoires autour de l’ancre !
- un orin se terminant par un flotteur, le plus souvent trop long afin de rester visible quelle que soit la hauteur d’eau ... mais les hélices qui passent sont à redouter !
- un orin avec poulies et contrepoids pour ajuster la longueur du bout automatiquement en fonction de la hauteur d’eau ... toujours des hélices à redouter.
Enfin, le plus simple qui ne craint ni la complexité, ni les hélices, ni les sacs de noeuds et permet à un nageur « moyen » capable de descendre à 1 ou 2 mètres de récupérer son ancre coincée
Comment ? Quand l’ancre est au davier, on l’arrime souvent au balcon pour éviter qu’elle ne tape ou ne ballote sans être obligé de mettre la chaîne sous tension.
- On utilisera alors comme bout d’attache au balcon un cordage « polypro » (le polypro flotte !) orange « fluo »
- Une extrémité de ce bout est fixé au diamant, à l’autre extrémité on noue une boucle de 20cm
- Quand on mouille l’ancre on raccourcit le bout (avec un noeud « de plein poing » en son centre) pour que sa longueur soit 1.5 à 2 mètres de moins que la hauteur d’eau.
Le résultat est que ce bout fluo en « polypro » sera vertical dans l’eau, sans flotteur, bien visible vu sa couleur, avec sa boucle à 1.5 à 2 mètres sous la surface de l’eau.
En cas d’accroche de l’ancre, un nageur lambda pourra descendre en tendant le bras pour attraper la boucle et y passer un bout fixé au bateau, ou même tirer à la main pour dégager l’ancre si la situation n’est pas trop bloquée.
Cela m’a bien servi, mais il faut dire qu’en Méditerranée l’eau n’est jamais trop glacée