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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > Voiles, carènes, gréements -forum- > Utilisation d’un spi asy avec tangon de spi symétrique...

Rubrique : Voiles, carènes, gréements -forum-

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Utilisation d’un spi asy avec tangon de spi symétrique...Version imprimable de cet article Version imprimable

Publié Août 2012, (màj Août 2012) par : Pen Kalet  image   

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Bonjour à tous,

Ayant de piètres résultats avec mon spi asy au grd largue je souhaite pour ces allures l’utiliser comme un spi symétrique càd avec un tangon.

Certains d’entres vous pratiquent t’ils cette methode ?

Je pense que la forme du spi asy reste compatible de ce genre d’usage, mais je ne sais pas quelles sont ses performances par rapport au spi symétrique à surface égale...
Le fait de ne pas être contraint par la symétrie pourrait en théorie améliorer le rendement aérodynamique de la voile ?

Merci d’avance pour vos contributions

UP


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10 Messages de forum

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  • Le creux d’un asymétrique est proche de son bord d’attaque, et la chute est assez plate. Le bord d’attaque est nettement plus long que le bord de fuite, et nettement plus long que le bord d’attaque du spi symétrique. Si on lève le point d’ancrage du bord d’attaque en le fixant au tangon dans sa position normale, alors ce bord d’attaque sera excessivement « mou » et incompatible avec le creux de la voile qui est près du bord d’attaque.

    J’ai lu un plaisancier qui rapportait que son spi asymétrique était taillé proche d’un spi symétrique ce qui permettait d’utiliser le tangon abaissé aux allures très arrivées.

    Un autre rapportait qu’il fixait son tangon au pied du mat au niveau du pont, ce qui permettait de tangonner le spi asymétrique convenablement malgré la longueur du bord d’attaque car l’extrémité du tangon peut alors être abaissée proche du pont tout en étant ramenée au vent.

    Plein vent arrière, on peut tangonner le spi asymétrique sur son point d’écoute, comme on tangonne un génois en ciseaux.

    Bien qu’ayant eu des spis des deux sortes, je n’ai pas essayé cet usage de l’asymétrique avec tangon sur le bord d’attaque.

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    • Merci Robert pour ces infos

      J’ai de la marge pour le guindant du spi asy avec le bout dehors donc cela doit être bon aussi avec le tangon qui est placé très bas. En plus normalement aux allures arrivées le guindant du spi doit être relâché. le fait d’avoir le creux de la voile situé proche du guindant devrait être plus favorable pur orienter la poussée vélique dans l’axe du bateau et diminue la gite.

      J’attends vos avis !!

      Par avance merci.

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      • La manoeuvre d’empennage sera délicate avec le tangon et le spi asymétrique, puisque l’on ne pourra pas changer de bord en déplaçant le tangon de l’autre côté du spi !

        Il faudra donc :

        • amurer à nouveau le guindant du spi à l’étrave (ou au bout dehors)
        • ranger le tangon pour ne pas gêner le passage du spi
        • empanner la GV et le spi en le passant devant l’étai (ce qui ne coule pas de source sans bout dehors ...)
        • réamurer le guindant sur le tangon
        • mettre en bonne place le tangon et l’écoute de spi.

        Le spi asymétrique étant conçu pour faciliter la vie aux équipages « solo » ou « réduit », on peut penser que si on utilise le tangon ce sera encore plus compliqué qu’avec un spi symétrique :-/

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        • Oui Robert tu as raison. Mais c’est très frustrant de se laisser distancer sur les bords de portant parce que l’asy est masqué par la gde voile...

          Pour l’empannage j’y ai pensé : remettre temporairement le spi sur bout dehors le temps de faire passer le tangon sur l’autre amure (ca ne devrait pas poser de problème : on reprend le guindant du spi par la bosse d’amure, on empanne puis on vient fixer le tangon sur lautre amure et on libére le guindant du bout dehors). Les empannages ne sont pas systématique sur les parcours banane.

          Ma question porte plus sur le rendement d’une telle voile par rapport à un spi symétrique

          Répondre à ce message

  • Bonjour,

    sur mon bateau précédent (First 35) j’avais un symétrique et un asymétrique de côtes maxi. En croisière je n’utilisais que l’asymétrique que je tangonnais exactement comme le symétrique au vent AR.
    En pratique, si j’étais à moins de 120° du vent j’amurais sur le bout de réglage renvoyé par une poulie vers le cockpit comme tout asymétrique, mais si le vent passait plus sur l’arrière ou si je devais abattre, je préparais le tangon, frappais le bras au point d’’amure et je libérais le mousqueton du bout de réglage. Il n’y avait plus qu’à régler sommairement bras et écoute, l’asymétrique étant très tolérant. Pour l’empannage par contre il fallait tout redescendre avec la chaussette, mais c’était rare car il acceptait même, les puristes vont hurler, de rester jusqu’à 30° fausse panne (tangon sous le vent) !
    Au niveau performances pures je n’ai jamais mesuré la différence entre les deux spi. Mais au niveau facilité et plage d’utilisation je trouvais ça parfait.
    Sur le bateau actuel ce n’est pas si facile car les tangons spéciaux Amel ne sont pas réglables et on ne peut pas venir chercher le point d’amure avec l’extrémité du tangon.

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  • Bonjour
    je veux seulement rapporter une expérience perso et je ne peux parler de performances comparées car il s’agissait de (grande) croisière.
    Sur un (très) long bord Canaries-Rio De Janeiro, dans l’alizée de sud est le vent était pointu le jour et adonnait la nuit..
    Nous (étions deux) barrions en permanence six heures chacun (n’avions pas de pilote), le jour, l’asymétrique était utilisé normalement, l’écoute de spi et une estrope de l’étrave au point d’amure du spi.
    La nuit le tangon était installé avec son accastillage standard, c’est à dire, hale-bas, balancine, bras, son extrémité avant était approchée du point d’amure du spi asymétrque (au ras de l’étrave), le mouqueton du bras était passé dans l’anneau du spi, l’ensembre était mis en tension et l’estrope larguée en douceur puis le réglage vent adonnant était pris (tangon proche de l’horizontale et un peu brassé).
    La nuit pasait bien et au matin l’opération était exactement l’inverse.
    Les tolérances du spi, du bateau et de l’équipage me permettent de penser que c’est une bonne solution en croisière sur un long bord, la solution n’a peut-être pas de sens si on a en plus un spi symétrique ET un équpage dispo (le spi symétrique est généralement plus grand et son point de poussée est plus haut, le bateau devient plus volage).
    Je tenterai la même chose avec un de ces pilotes modernes en mode vent.

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