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Accueil du site > Forum technique > Les moteurs -forum- > Moteurs HB > Moteur HB mercury 6.ch 4 t, fonctionne tres mal...

Rubrique : Moteurs HB

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Moteur HB mercury 6.ch 4 t, fonctionne tres mal...Version imprimable de cet article Version imprimable

Publié Août 2017, (màj Août 2017) par : Patrick Coutin  image   

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Bonjour, j’ai bien sur lu tous les fils sur le sujet sans pour autant etre certain de la marche a suivre, et je suis assez mauvais en mecanique.
Je n’ai pas reussi dans mon coin a trouver un mecano pour reviser Mon mercury 6ch, essence 4 temps depuis plusieurs annees, donc il est entretenu par des amis de passage, sert assez peu finalement, et fonctionne de moins en mois bien, en etant assez bruyant.
Cette annee, il n’a pas démarré du tout. Sur les conseil d’un ami, j’ai démonté et netoyė le carbu, sans toucher cependant a la bulle et au petit systeme de pointeau, deja nettoyè l’annee derniere et qui coulissait bien. Lavage du tout a l’essence F, remontage et apres quelques efforts, demarage. En dehors du fait que mon starter fonctionne a l’envers (...!), mais ca je devrais pouvoir trouver, :
- le ralenti me semble un peu rapide,
- l’accelerateur est presque inactif
- le bruit du moteur est assez moche, une ratatouille rapide et bruyante,

J’ai peu etre touchè des especes de vis sur les bord du moteur... et je cherche des conseil... merci. PC

UP


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7 Messages de forum

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  • mon seul conseil est de ne jamais laisser d’essence séjourner dans le carburateur et le circuit d’essence. Cette essence stagnante s’évapore et laisse des dépots cochons ici et là dont en particulier sur les membranes de la pompe à essence. J’en ai rénové un (c’était un 2 temps mais tout de même) en 2005 en échangeant - avec succès - les membranes de pompe, que j’avais trouvé un peu rigides (et assez chères)

    Depuis je coupe toujours l’arrivé d’essence avant de continuer à faire tourner jusqu’à épuisement. Et si je laisse trainer un fond d’essence dans le bidon de réserve, au réarmement j’y trouve toujours un fond de poussière façon très vieux bordeaux. Je m’impose ce conseil à chaque fin d’utilisation du HB, m’en servant assez peu. Pas contraignant.

    A contrario, j’ai un copain, excellent mécanicien et adorateur de Honda, qui a canné sur un 2,2CV de 15 ans d’un autre copain pas du tout mécanicien. A cet age il a été finalement judicieux d’en racheter un tout neuf et tout souple au niveau des membranes. L’homme : 0, la machine : 1, hélas.

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    • On peut rajouter qu’il faut employer comme carburant du SP98 exclusivement, de préférence au SP95-E10, dont les composants hydrocarbures et alcools ont tendance à se séparer, avec des résultats aussi fâcheux qu’imprévisibles, en particulier durcissement des éléments élastomères sur les vieux moteurs. L’éthanol est de plus hygroscopique et absorbe l’eau, notamment en hivernage.

      Le SP95 est en fait du SP95-E5.

      Valable aussi pour une voiture peu utilisée ou stockée.

      Si le problème vient du carburant, il peut être utile de démonter entièrement le carburateur et tout nettoyer dans une cuve à ultra-sons, mais c’est un boulot de pro si vous ne vous sentez pas une âme de mécanicien de précision. Ce simple traitement fait souvent des merveilles. Un simple nettoyage au pinceau ou soufflage n’élimine pas les dépôts type vernis.
      Certains bons mécanos motos le font si vous leur amenez le carburateur.

      Un rappel : faire des photos à chaque étape du démontage est souvent utile pour qu’il ne reste pas de pièces à la fin...

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  • Bonjour,

    J’utilise ce moteur très robuste.
    Son point faible est en effet l’encrassement avec des carburants , non SP98.
    J’ai , en voyage, utilisé des carburants mal identifiés, notamment d’origine vénézuelienne, et ait été régulièrement confronté au problème décrit, étouffement, perte de puissance, arrêt et ... redémarrage, moteur chaud, starter ouvert en grand et poignée des gaz à fond.
    Depuis mon retour, le carburant français , fait des merveilles, probablement en diluant tout seul les dépots.
    Je confirme pour la prévention, lors des arrêts prolongés ( Ca me parait aussi vrai, pour la débroussailleuse de mon jardin ) .
    Un autre point faible à surveiller en utilisation intensive est l’étât du plug de jonction Mercury entre le tuyau de la nourrice et la platine du moteur. Le système d’étanchéité se détériore au fil du temps.

    Francois.

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    • A ce sujet, j’aimerais bien comprendre comment fonctionne ces pompes à carburant composées uniquement de membranes. ça à l’air simple mais j’ai pas compris (et je n’ai plus de panne de ce coté là)

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      • C’est extrêmement simple et ancien : on trouve ce type de pompe sur des moteurs deux-temps avant la guerre de 39-45, par exemple les voitures DKW... Elles fonctionnent toutes sur le même schéma.

        La pompe comprend deux membranes, une de pompage et une de compensation, plus deux petites membranes-clapet (ou parfois sur les plus anciennes des petits clapets à ressort comme sur pompes classiques des moteurs fixes quatre-temps).

        Les deux clapets sont montés sur un bloc central pris en sandwich entre les deux membranes.

        Contrairement aux pompes sur les moteurs quatre-temps, essence ou diesel, il n’y a pas de came et de levier pour commander la membrane principale : on utilise tout simplement les variations de pression dans le carter du moteur, sous le piston (air de balayage) :

        • Lorsque le piston remonte dans le cylindre, de l’air est aspiré par le carter et la pression baisse : la membrane principale est aussi aspirée et aspire l’essence vers la chambre de pompage.
        • Lorsque le piston redescend, la pression augmente avant l’ouverture des transferts vers le cylindre et l’essence est refoulée vers le moteur.

        L’autre grande membrane délimite deux chambres de compensation permettant de diminuer les pulsations vues par le carburateur, notamment lorsque le clapet du flotteur est fermé, l’essence étant incompressible.

        Il faut penser que tout ça s’agite une centaine de fois par seconde à 6 000 tours moteur !

        Comme on ne peut pas prévoir un levier d’amorçage manuel agissant sur la membrane comme sur la plupart des quatre-temps, on installe une poire sur le tuyau carburant qui permet de faire arriver l’essence au carbu en ouvrant les clapets.

        J’ai fait un petit croquis pour que ce soit plus clair..

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