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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Articles > Le confort à bord > Dans le bateau > Installer une cuve à eaux noires gravitaire basique

Rubrique : Dans le bateau

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Installer une cuve à eaux noires gravitaire basique Version imprimable de cet article Version imprimable

Publié Juillet 2014, (màj Juillet 2014) par : yoruk   

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Mots-clés secondaires: confort

Installer une cuve à eaux noires gravitaire basique dans un bateau ancien

Rien de prévu à ce sujet pour les bateaux du millénaire précédent... Le développement de la plaisance, et des réglementations de plus en plus contraignantes, nous amènent à équiper nos vieux navires. Plusieurs solutions

  • Installer vous même une cuve à eau noire gravitaire. Plusieurs options
    • L’évacuation peut se faire, en option directe, ou par le réservoir tampon, par une vanne en ’’Y’’, ce qui obligera à l’installation d’une deuxième vanne/passe coque
    • Si le réservoir se trouve en proximité des toilettes, on peut prendre, le risque de chasser les eaux usées, directement vers le réservoir tampon. l’évacuation se fera par la vanne et le passe coque existant, à condition que cela soit le plus possible en ligne directe...
  • Il y a vingt ans... rien, aucune obligation, si ce n’est le savoir vivre et le respect de ses voisins, ce qui n’est pas peu de choses...
  • A ce jour, certains pays, tels les USA, interdisent tout rejets (en fait tout effluent). les américains, chez eux sortent peu des marina. Tout doit être pompé. Les vannes sont scellées, c’est zéro rejet
  • En Turquie, certaines zones s’orientent vers une législation stricte des rejets. Aucun rejets d’eaux noires toléré, mais on parle d’interdire les rejets d’eaux grises. La législation sera renforcée par un contrôle informatique, centralisant les volumes, les dates, la nature des bateaux et le nombre de personnes vivant à bord. Là, la législation dépasse le simple intérêt écologique, ça devient du bizness...
  • En Grèce, tout est permis et rien n’est défini...
  • Néanmoins, un peu lassé de complexer lorsque je me trouvais en mouillage forain encombré de baigneurs dans une eau turquoise... Nous nous sommes équipés d’une cuve à eaux noires...

Etat des lieux


Nous disposons de deux cabinets de toilettes : un à l’avant tribord, et l’autre à bâbord, juste à côté de la descente. Par chance, celui de bâbord est équipé d’un grand placard à cirés, proche de la cuvette des WC
  • WC Jabsco, à pompe manuelle
  • admission de l’eau par une vanne 3/4 ’’
  • Évacuation des matière fécales par une vanne "1 1/4 ’’
  • Les deux vannes sont situées juste à côté des WC
  • Le placard à ciré d’utilisation douteuse, sous le ciel Égéen peut loger la cuve. Il faut noter que ce placard a déjà muté par la passé, passant de placard à cirés à garde manger, pour la conservation des fruits et légumes.

Sur la photo, une fois la porte du placard démonté, on aperçoit au fond la lisse sur laquelle on pourra s’appuyer. La paroi de gauche, structurelle est solide, celle de droite, issue du moulage du placard, l’est beaucoup moins. La pompe de douche manuelle a été démontée, et on aperçoit le tuyau d’évacuation de l’évier situé à droite du placard. il faudra gérer cette évacuation et le remplacement de la pompe manuelle par une pompe électrique plus compacte.

Les options d’installation

  • La taille et le volume de la cuve, déterminés par la surface d’ouverture du placard et de profondeur
  • La forme complexe du bordé et des lisses à cet endroit
  • L’absence de varangue à cet endroit permettant un calage longitudinal de la cuve. Les parois du placard, quoique bien construites, n’offrant pas suffisamment de garantie, au tangage
  • La présence au fond su placard d’une pompe de cale manuelle trop encombrante et qu’il a fallu remplacer.
  • La nature de construction de la cuve. L’idéal, en inox, posait le problème de l’installation d’un témoin de niveau.
  • Une construction amateur, en stratifié époxy, que nous aurions pu entreprendre posait elle le problème de la propagation des odeurs, sans que nous soyons certain de pouvoir le maîtriser
  • La nature de la pompe d’évacuation, qui devait monter les matières fécales à plus d’un mètre, ne nécessitait pas l’installation d’un macérateur, et d’une pompe électrique
  • La position de la cuve devant permettre un accès en ligne droite depuis les passavants du pont, pour les évacuation an aspiration avec une canne.

Les références :

La fédération française des industries nautiques, a édité un opuscule précisant les fabricants labellisés, pour ces type de produit. Voir PDF, ici
http://www.industriesnautiques.fr/f...

PDF - 148 ko

En fonction de sa taille, nous avons optés pour la cuve 50 l de chez Promens, équipant en standard beaucoup de chantiers français.

Les matériaux

  • la cuve Promens 320*360*520
    • 2 sorties en 50 mm (une en haut une en bas)
    • 1 entrée orientable en 38 mm
    • 1 sortie en 18 mm pour l’évent de mise à l’air libre
  • Deux embouts réducteurs 50 => 38 mm
  • Un dispositif anti retour 38 mm. Une vanne aurait été préférable, le dispositif permettant de bloquer la colonne en sortie de cuvette après vidage. Mais, le n’avais pas la place suffisante pour installer une vanne, ce qui est regrettable...
  • Un nable plat pont, spécifique « Waste »
  • Un nable pour l’évent de la mise à l’air libre
  • Une petite vanne fermant le circuit de mise à l’air libre, Ce dispositif devant permettre la mise sous pression de la cuve, pour forcer l’évacuation en cas de bouchage éventuel
  • Un filtre anti odeur, pour l’évent, et le respect des voisins.
  • 2.5 m de tuyaux Vetus extra souple de 38 mm. Là il ne faut pas hésiter sur la qualité, Vetus est cher, mais la souplesse, la résistance et le traitement anti odeur de ses tuyaux est remarquable
  • de colliers de serrage, parfaitement adaptés.

- 
Les produits à mettre en oeuvre

  • Il a fallu reconstituer une pseudo varangue épaulée à une lisse et épousant les formes complexes du bordé. Le tout stratifié à l’époxy
  • les produits de calage : sangles et cliquets
  • 2 cadènes de 6 traversant la lisse et fixant la sangle inférieure
  • 4 Pontets de 6 (pièce et contre pièce), fixés et vissés, traversant les parois verticale, pour la sangle supérieure
  • 2 barres en « U » inox de 2mm appuyés sur des platines inox de 4 en « L », percées et traversant les parois. ce sont ces barres qui soutiendront la cuve
  • 2 Pièces de contreplaqué stratifié, boulonnées sur les barre d’inox et permettant le calage de la cuve. Le tout doit être démontable
  • Visserie, rondelles, mousquetons en abondance... Tout ce qui tombe dans le fond glisse sous le contre-moulage des douches et est perdu...

Le matériel

  • une bonne perceuse
  • Un bon jeu de mèches et de scies à cloche
  • Une scie sauteuse (hélas il faudra découper le haut du placard, les hauteurs des embouts réducteurs n’étant pas annoncé à l’initial)
  • Epoxy, tissus, acétone, et... huile de coude en quantité...
  • Accessoirement, une astuce pour assouplir un tuyau annelé sur toute sa longueur, à ce lien : http://www.plaisance-pratique.com/a...

Mise en oeuvre

Confection d’une pseudo varangue

  • On trouve, sur toute la hauteur au dos du réservoir Promens, une mortaise verticale permettant de caler la cuve sur une varangue.
  • Là, sans varangue, il a fallu concevoir une pièce s’appuyant, en l’encadrant, sur la lisse et restructurée sur le bordé par une stratification à l’époxy
  • Pour faciliter le passage de la pseudo varangue dans la mortaise, sans la blesser, deux joues de protection en téflon ont été ajoutées

Collage et stratification de la semi varangue

  • La pseudo-varangue est posées et collée. La stratification est accélérées par le chauffage d’un spot de chantier de 500 w
  • toutes la stratifications se fera dans ces conditions
  • On aperçoit de part et d’autre, les cadènes posées sur les lisses. Elles serviront à la fixation des sangles de maintien

Confection d’un support pour le fond

  • Deux barres en « U » en inox de 2 mm s’encastrant sur 4 équerres inox de 4 mm d’épaisseur maintiendront le fond de la cuve
  • Seules les équerres sont boulonnées avec de solides contre pièces. les barres en « U » sont posées et tiennent par la pesanteur de la cuve. Ce qui les rend aisément démontables.
  • Les équerres sont boulonnées en inox de 6

Réalisation des structure d’accueil de la cuve

  • Tout est en place avant de positionner la cuve, et de la raccorder
    • Au niveau inférieur, les deux barres inox en « U », qui soutiendront la cuve. Elles sont démontables, facilement
    • Au fond, verticalement, la fausse varangue, stratifiée au bordé et incrustée dans la lisse, qui accueillera la mortaise verticale au dos de la cuve
    • Sur les côtés les attaches et les sangles à cliquet, qui fixeront fermement la cuve
    • Il ne restera avant les branchements, qu’à percer le pont pour poser le nable, et la coque, pour l’évent. Le passage du tuyau d’évacuation sous la cuve nécessitera de percer la face de l’armoire, en son bas.
  • Il est largement recommandé de rendre le système facilement démontable, la suite nous le démontrera
  • Tout ce qui est fixe, a été boulonné en inox de 6, sur des contre pièces largement sur dimensionnées

- 

L’état des lieux

On montre le haut

  • Perçage du pont
    • Si on peut, il suffit une fois positionné la cuve et le tuyau vers les nable, de marquer le pont à l’intérieur, après voir démonté les faux vaigrages.
      • Si on a assez de débattement pour une perceuse et sa scie à cloche, ça se fait facilement
    • Si on manque de débattement, on démonte la cuve pour percer
    • Si même la cuve démontée, on manque de débattement
      • On repère de l’intérieur l’emplacement approximatif du centre à percer. Là j’ai pu prendre des repères grâce au hublot donnant sur les passavants
      • On perce avec une mèche de petit diamètre (du 4 va très bien), depuis l’extérieur
      • On vérifie de l’intérieur l’adéquation du perçage estimatif
    • Puis on corrige de l’extérieur avec une mèche du même calibre que celle de la scie cloche
  • Protéger au sika, puis poser le nable

On montre le bas

  • Sur la photo de gauche, on voit le détail du système de calage, posé boulonné sur les barres en « U », et épaulé par les parois du placard
    • Juste en dessous, on devine la nouvelle pompe de vidange des douches, pompe électrique à membrane, ne nécessitant pas de filtre.
  • Sur la photo de droite les WC branchés et installés. On se rend compte des difficultés d’installation.... une fois terminé !!!
  • Absent sur la photo la vanne anti-retour. Je n’ai pas pu installer une vanne deux voie classique, par manque de place (ouverture de la porte du placard). C’est un point de faiblesse.

Pourquoi vaut mieux-t-il que ce soit démontable (facilement)

D’emblée ce genre de montage m’ a semblé fragile. Trop de liaisons, trop de colliers de serrage, trop de matériaux disparates, trop peu de place pour travailler à l’aise. On multiplie les risques et ... ça n’a pas manqué d’arriver
Nous étions dans un mouillage idyllique, en Turquie, pas trop loin de Marmaris par la route, quand soudain une odeur insidieuse mais bien significative a attiré notre attention... Le premier suspect était le bon, nous avions une fuite sous la cuve, à la hauteur du réducteur 50/38.
Il a fallu vider la cuve, la démonter, et là vraiment, mieux vaut que ce soit facile !!!, puis la rincer. En démontant le réducteur, on rapidement vu une fêlure au niveau du cône de serrage entre le réducteur et l’embout 38... C’était la fuite. Irréparable dans ce type de matériaux, il fallait changer, heureusement Marmaris était proche.

Une histoire de cône...

  • Sur le coup on ne l’a pas vue, la fêlure était à peine apparente, une fois le réducteur démonté
  • C’est me semble t il un incroyable défaut de conception. L’embout s’appuie par une section plane sur un cône dans le réducteur
  • Au serrage le joint torique s’écrase et appuie sur la partie mince du cône, déclenchant un cisaillement. Si on serre de trop le cisaillement s’aggrave et la pièce casse. C’est ce qui nous est arrivé. Et c’est ce qui était arrivé à la navette Challenger quand elle a explosée à cause d’un joint défectueux... j’en frémi encore... Voir ce lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Joint_...
  • Il aurait fallu un joint mono-cône, ou concevoir différemment la forme du réducteur. Voir ce lien : http://www.elastotechgaskets.com/fr...

Sauvé par la filasse et le savon de Marseille

  • Du ponton où nous étions on peut facilement aller à Marmaris, Marmaris où l’on trouve tous pour les bateaux... Mais bien sûr pas de réducteur et d’embout en plastique, adaptables à une cuve à eaux noires « Promens 50l ».
  • On s’est rabattus sur du classique : un réducteur et un embout en laiton dont le pas s’adaptait à nos pièces
  • Pas besoin de joint m’a dit mon copain Christian qui est ingénieur (hé oui personne n’est parfait), on va faire ça à la filasse et au savon de Marseille. Du savon de Marseille, j’en ai à bord, mais de la filasse... point. J’ai des bande de téflon en quantité, mais... « de la M..de » m’a dit Christian !!! on trouve de la filasse...
    • Bon c’est assez simple en Turquie, on entre dans une droguerie, on montre le filetage d’un robinet et on fait des gestes montrant que l’on veut l’entourer... immédiatement il vous apporte du téflon... « yok, yok » (non, non en turc), et on lui montre nos cheveux... Ha dit-il « filas ??? » ça se prononce comme en français et il nous ramène de la bonne filasse

Étanchéifier un joint à l’ancienne.

J’avais oublié et de toute façon je n’avais pas le bon process. l’ingénieur m’a montré

  • Procédure
    • Griffer, dans le sens de la longueur, les filets mâles de la vis (non, ce ne sont pas des parties génitales), à l’aide d’une lame de scie à métaux. Le but de la manœuvre est de provoquer une abrasion limitant le glissement de la filasse savonnée au serrage. C’est ça l’astuce
    • Enduire abondamment la filasse de savon de Marseille, en la tortillant en fils minces
    • Garnir les filets de vis avec les fils de filasse savonnée
    • Serrer, mais pas de trop, c’est la filasse qui en gonflant assurera l’étanchéité...
  • Contrôle
    • Remplir le réservoir d’eau
    • Attendre une demi heure
    • Mettre sous pression... Si ça ne fuit pas, c’est bon

Michel à Skala Loutra

UP


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24 Messages de forum

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  • 2 juillet 2014 13:39, par yvesD écrire     UP Animateur

    Ah, le bel article. On s’em...de pas sur PTP ;-)

    Pour la filasse, j’en était resté à la graisse Belleville (me dit mon neurone, celui qui sait), connaissais pas le coup du savon de Marseille, sans doute le vrai, fait avec des déchets de gras de boeuf, introuvable de nos jours.
    Bravo, m’en va voir comment adapter ça à mon WC Lavac et mes cales pas faites pour ça. En attendant, ce sera la course au code des sanitaires.

    Répondre à ce message

    • Je suis un peu sceptique sur l’utilisation de savon avec la filasse, car le savon est naturellement totalement soluble dans l’eau...
      Les pâtes à joint classique sont à base de polymères, eau et charges minérales.

      Par ailleurs, je fais faire le pédant : j’ai appris un jour qu’il y avait quatre sortes de filasse dans le commerce : sisal, jute, chanvre et lin. Le deux premières ne sont bonnes qu’à faire du staff, le chanvre est acceptable et le lin la crème... parole de vieux tuyauteur !

      Répondre à ce message

      • Merci Francis
        Je me suis aussi posé la question de l’intérêt de mettre du savon, où toute autre pâte... La seule réponse que j’ai trouvée est que ce produit n’est posé que pour faciliter le vissage, sans déplacer la filasse... qui doit rester homogène, dans le creux des filets de vis
        Ce qui rend logique le striage des filets par une lame de scie, avec deux conséquences

        • La savon permet d’assouplir le vissage, il limite les frottements
        • Le striage retient (bloque/freine) la filasse dans les creux du filet, pendant le serrage

        Cà c’est pour la partie mécanique du montage, après c’est le gonflement de la filasse qui assurera l’étanchéité... Enfin me semble t il

        Par contre, je ne tenterai pas de faire le pédant avec les divers types de filasse en Turquie... là mon vocabulaire risque d’être maigreux...

        En fait, ce qui m’a fait sourire dans cette affaire est qu’on a pu trouver des solutions efficaces, et marrantes à mettre en oeuvre, avec des moyens d’un autre millénaire B-)

        Michel

        Répondre à ce message

        • J’avoue ne pas savoir quel est le mécanisme qui réalise l’étanchéité dans le cas d’utilisation de la filasse :

          • gonflement de la fibre ? pas certain, les fibres végétales rétrécissent plutôt dans l’eau ;
          • compression de la fibre au montage, le système fonctionne aussi dans l’huile ou le liquide hydraulique avec un mastic adapté ;
          • étanchéité mécanique par l’effet du mastic renforcé par la fibre, une sorte de composite souple, la fibre empêchant l’extrusion du mastic par le pression ?

          Quant à l’usage du savon, je me demande s’il n’y a pas confusion avec le savonnage, dernière étape de la fabrication traditionnelle de la filasse pour l’assouplir...

          L’essentiel est que ça fonctionne....

          Répondre à ce message

          • gonflement de la fibre ? pas certain, les fibres végétales rétrécissent plutôt dans l’eau

            Merci Francis
            Tu nous dis « l’essentiel est que cà fonctionne »... Bien heureux... Mais ça n’empêche pas d’essayer de comprendre

            • Il se peut que je fasse une confusion sur le potentiel de gonflement de la filasse en atmosphère humide…
              • En fait, j’établissais un rapport avec le calfatage à l’étoupe (filasse), qui assure l’étanchéité des bordés de construction en bois classique. Auquel cas, c’est le gonflement du bois humide, qui assurerait l’étanchéité de l’étoupe en se resserrant sur elle
            • Dans mon exemple, il est possible que le serrage de la filasse savonnée, sur des filets griffés, joue le même rôle que le maillet du maître calfat : au serrage, il concentre la filasse sur les filets, en assurant l’étanchéité…

            Sur l’art du calfat, un excellent lien : http://www.pourlascience.fr/ewb_pag...
            Michel

            Répondre à ce message

            • Justement dans le calfatage, on assure d’abord une obturation mécanique en bourrant l’étoupe ou la mèche dans l’intervalle entre les bordés, puis on étanchéifie par un mastic à base plus ou moins de brai, insoluble.
              A noter que le rôle secondaire du calfatage est de rigidifier le structure d’un bateau en bois, d’où l’introduction de l’étoupe en force dans les coutures.

              Répondre à ce message

          • étanchéité mécanique par l’effet du mastic renforcé par la fibre,

            Ayant été un peu formé à la plomberie à l’ancienne (plomb sur cuivre, presque plomb sur plomb), c’est cette hypothèse qui me parle le plus (pas très scientifique ça) : la filasse comprimée (et comprimable, ou ’fluable", car graissée) remplit presque tout le vide (il y en a beaucoup dans les pas de vis ancien des assemblages), autant que faire se peut, et le tout petit reste de vide (et la souplesse ?) l’est par la graisse insoluble et incontractible (euh !)
            Donc, pas très scientifique ;-)

            Répondre à ce message

            • Autre conséquence...

              Quand on connait le passé universitaire et professionnel de Negofol et YvesD, je me dis que mes toilettes ont bien du talent ;-)

              Hors de blague, sur ce domaine que je connais mal, quels sont les moyens modernes et efficaces d’étanchéification sur un vissage laiton ???

              Michel

              Répondre à ce message

              • La solution que j’ai adoptée est une résine anaérobie qui rend les filetages étanches mais démontables. C’est utilisé maintenant par tous les pros non intégristes...
                J’utilise depuis longtemps la Loctite 577 (usage général) ou 5776 (spécial eau/gaz) (base ester diméthacrylate), d’ailleurs jamais bien vu de différence, mais un équivalent existe maintenant dans un tas de marques différentes (fin des brevets...).

                http://www.loctite.fr/loctite-5845....

                Dégraisser avant emploi recommandé.
                Chez tous les chauffagistes et vendeurs de fournitures industrielles.

                Répondre à ce message

                • J’ajouterai que, même si c’est un peu cher (20+ €) c’est très durable : deux ans après l’achat et la première utilisation le liquide est encore liquide et actif. Ca a la forme d’un « vernis » à appliquer sans gabegie sur les filets, serrer sans trainer et attendre peu de minutes que ce soit dur et étanche (donc orienter rapidement les coudes).

                  En principe je n’utilise plus que ça, et la dernière fois que j’ai utilisé du téflon sur des filetages de chauffe-eau du bateau, ça fuyait (trop de jeu dans les filetages). Avec ce « vernis » là, l’espace trop vaste a été comblé sans problèmes et ça a tenu.
                  J’utilise la loctite, sans doute 577, et une autre marque appellée gebétanche.

                  Répondre à ce message

  • J’ai fais à peu près la même installation mais je me heurtais à un problème de place,
    le Promens de 50 L ne rentrait pas dans l’espace au dessus des wc. Pour éviter de perdre en capacité de stockage, J’ai fais réaliser un réservoir sur mesure. Avantage, on peut choisir les emplacements des entrées et des sorties, les diamètres et les options.
    Pour une cuve gravitaire cela permet de positionner la sortie directement sous la vanne du passe coque. Au final 60 litres tout de même.
    Si certains sont intéressés par une fabrication sur mesure, je peux leur communiquer les coordonnées de l’atelier.

    JPEG

    Répondre à ce message

    • Bonjour
      à mon sens ce n’est pas de la pub commerciale (pas plus que d’indiquer le nom de Promens, en ce qui me concerne)

      Si vous le souhaitez vous pouvez indiquer un lien ici... Après chacun exerce son esprit critique ...

      2 questions (et bravo pour le montage photo)

      • Quel matériau
      • Comment avez vous géré la sonde de volume ???

      Michel

      Répondre à ce message

      • Bonjour
        Le réservoir est en PVC épais. Pour l’instant je n’ai pas installé de sonde de volume mais je réfléchis à un système du type capteur de proximité (si quelqu’un a une expérience à partager, je suis preneur ;-)
        L’atelier qui a réalisé la cuve est A&G Plastique Concept près de Toulouse
        a.g.pc@live.fr

        Répondre à ce message

        • Merci
          Concernant la jauge, le PVC semble de couleur très foncée c’est dommage. Le Promens beaucoup plus clair montre par transparence le niveau des volumes... Je crois que c’est aussi un argument de vente de Vetus
          Une astuce si la transparence le permet : une lampe à LED de poche puissante, posée sur le coté marque bien le contraste.
          Mais il faut que le tout soit dans le noir...
          Michel

          Répondre à ce message

        • Bjr à tous,
          Je suis nouveau sur ce forum ;
          Dans les caisses à eaux noires des camping cars il y a un « aimant » fixée sur un flotteur pivotant.
          Arrivé en au haut de sa rotation il se trouve à proximité d’un bobinage qui lui est fixé à l’extérieur et qui par effet de « Joul » ???
          allume une diode. explication certainement pas très facile à comprendre, mais une visite chez un concessionnaire sera + claire.
          A récupérer sur un ccar hors d’usage ?
          Merci pour tous les conseils,
          A+ Jipé35

          Répondre à ce message

          • Sur les exemples que je connais, ce n’est pas un bobinage mais un petit interrupteur à lame souple (ILS) qui se ferme lorsque l’aimant s’approche et le contact ainsi généré permet d’allumer un voyant indiquant le plein.
            Un autre système utilise des sondes conductrices qui allument un voyant lorsqu’ellles sont en contact avec le liquide.
            Ce type de matériel peut être récupéré, mais se trouve dans le commerce. Par exemple, ce produit qui mesure le niveau se retrouve dans différents catalogues (VETUS, OSCULATI) :
            http://www.h2r-equipements.com/rese...
            DOMETIC propose aussi des produits (à flotteurs). Il y a ausi des sytèmes à ultra-son, plus complexes, par exemple : http://www.ruedelamer.com/accessoir....
            Enfin, il y a des systèmes simples indiquant simplement que le réservoir est plein :http://www.offshore-service.fr/wc-e....

            Il y a aussi de mombreux matériels de ce type en fournitures industrielles.
            Par exemple ici :
            http://www.conrad.fr/ce/fr/overview...
            Choisir par contre un produit dont la conception et les matériaux sont adaptés à l’usage (atmosphère marine et nature des eaux usées). Ceci n’est pas évident pour la partie hors réservoir des matériels pour camping-car, qui ne résistent pas nécessairement à la corrosion et l’air salin.
            Par ailleurs, les systèmes à flotteurs, surtout pivotant, peuvent se coincer avec les débris du réservoir contrairement ceux à sondes droites comme l’OSCULATI .

            Répondre à ce message

    • Bien intéressant ce sur-mesure.
      Ça t’as couté cher ? concernant les mensurations de la caisse, c’est toi qui les a relevées ? et les sorties ?
      Est-ce « juste » un assemblage de plaques planes, cintrages possibles ?

      Bien intéressant, te dis-je ;-)

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      • Hélas, c’est un peu plus cher que le réservoir 50L de série mais la forme est vraiment particulière. Ici il n’y a pas de cintrage, la plaque arrière à été coupée en diagonale et re-soudée pour obtenir le bon profil. Je ne sais pas s’il est possible de cintrer.
        Voici le schéma que j’avais donné à l’atelier pour leur soumettre la faisabilité. J’avais également fabriqué un gabarit en carton pour bien valider le forme, l’encombrement et la possibilité de brancher les raccords (chez irrijardin on trouve facilement son bonheur dans toutes les dimensions).

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  • Bonjour, j’y suis ! A installer le reservoir gravitaire !
    Dans la litterature , on parle de preferer un wc a depression, le cas de mes lavacs, mais c’est au moins 5l d’eau a chaque utilisation ! Le gravitaire va etre grave ! Plein en deux jours ! Quel modele de wc , le jabsco est-il n’est a depression ? Une idee de modele ?
    Merci
    [suite du texte hors charte]
    Jp

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    • Bonsoir

      Pour les cuves à eau noire et les gravitaires, j’an ai installé une et j’ai déjà traité le problème

      Michel

      Edit : pour la cuve à eau noire je redonnerait un peu plus tard les références, là je suis en Grèce avec une connexion très limitée

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    • Bonjour
      Je ne pourrai pas répondre pour les Lavacs à dépression.

      • Leur efficacité dépendra de la hauteur de la colonne d’évacuation : depuis le bas des toilettes, jusqu’à l’admission de la cuve à eau noire, fatalement au sommet de cette cuve
      • Ca dépendra aussi du diamètre du tube d’évacuation
      • Le clapet anti retour doit aussi intervenir dans le calcul de la pression à procurer
      • Une seule charge de dépression, et ses 5 litres, sont probablement un sérieux handicap

      Je comptais initialement installer un macérateur électrique, avec tous les problèmes de consommation électrique inérants. Finalement la pompe manuelle Jabsco ITT PAR convient bien dans le cadre de mon intallation

      • Toilettes manuelles Jabsco : cuvette en porcelaine et ensemble abattant/siège en bois laqué blanc. Corps de pompe plastique avec verrouillage de sécurité empêchant toute remontée d’eau. Arrivée d’eau Ø 20 mm, évacuation Ø 38 mm (livré sans les vannes). Dim. L. 450 x H. 340 x P. 410 mm, poids 9,3 kg
      • Tube d’évacuation Vetus sur une hauteur de colonne de 1,20 m
      • Un clapet anti retour Vetus, situé à 80 cm au dessus de la pompe. Ce n’est pas l’idéal, une vanne deux voies serait plus efficace, mais je n’avais pas la place pour l’inataller
      • Chaque coup de pompe doit écacuer environ 150 cc et il faut entre 10 et 15 coups de pompe pour évacuer, soit entre 1 litre demi et 2 litres d’eau.
        L’avantage de cette pompe, est qu’elle permet de graduer les évacuations. L’inconvénient principal vient de la politique tarifaire de Jabsco : les pièces de rechange sont horriblement chères. Pour notre usage intensif (en terme de temps passé dessus, merci, personne ne se marre), nous les utilisons à bord 7 mois par an, il faut compter une centaine d’euros par an

      Sinon, sur l’installation telle que décrite dans l’article, plus haut, aucun problème. Il faut cependant faire attention à ne pas laisser le filtre d’odeurs à charbons actifs s’imprégner d’eau. Il gonfle et éclate...

      Michel

      JPEG

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      • Merci Yoruk
        Sur ton schéma au début de l’article il n’y a pas de coude anti-siphon sur la sortie (et sur l’arrivée d’eau ?). Sur le site SVB il recommande un anti-siphon sur les deux conduites entrée et sortie ! Qu’as tu fait ?
        Merci si tu as le temps et la connexion.
        A bientôt j’espère.
        JP

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        • Sur le site SVB il recommande un anti-siphon sur les deux conduites entrée et sortie ! Qu’as tu fait ?

          Hé.... pas facile d’installer des anti siphons en entrée, et c’est le point délicat, à cause de mon manque de place.
          La solution est celle d’une prudence exacerbée : les vannes des passes coques, sont systématiquement fermées et contrôlée. C’est même un jeu à bord, nous avons mis une procédure orale :

          • Vannes fermées et confirmé
          • Et bien sûr des pinoches à poste

          Michel à Messolonghi où j’ai de la connexion. On va y rester une semaine

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      • J’ai retrouvé quelques chiffres à propos du WC Lavac installé d’origine par Siltala sur les Nauticat 33. Voir l’extrait du manuel en PJ
        J’en retiens :

        • que la cuvette contient en général 1l d’eau fraiche, ce qui d’expérience me parait réaliste, 1,5l est plausible aussi ;
        • tout semble indiquer que 10 coups de pompe (moi, c’est 8) évacue ces 1l. On parle également de 10 coups (moi c’est encore 8) pour faire entrer l’eau fraiche (et rincer ?). Un cycle d’utilisation tournerait donc autour de 1 à 3 litres selon qu’on comptabilise uniquement l’évacuation de la production on qu’on y ajoute une eau de rinçage elle aussi évacuée ;
        • 20 coups de pompe constitue un cycle complet dont on peut évacuer l’eau fraiche excédentaire ;
        • une caisse à eau noire optionnelle (sceptic tank dans l’anglais de 1985) est donnée pour 20 cycles.

        Hope it helps, comme ils disent
        Yves.

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