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Accueil du site > Forum technique > Le grand voyage -forum- > Expérience 12-2016/01-2017 en République Dominicaine (Bad Trip)

Rubrique : Le grand voyage -forum-

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Expérience 12-2016/01-2017 en République Dominicaine (Bad Trip)Version imprimable de cet article Version imprimable

Publié Janvier 2017, (màj Janvier 2017) par : Even Keel  image   

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Ci-dessous le résumé des différents stops d’une ballade en République Dominicaine.
Seulement des faits en rapport avec le voyage à la voile.
Pour le reste, lisez « Le routard » et soyez perspicaces, ne croyez pas tout ce qui est écrit.... sauf ceci :

Casa de Campo :

La marina des mégalos.
Nous y avons rencontré Philippe, un broker bien sympa pour Caribbean Yacht, Il nous a donné beaucoup de renseignements qui nous ont permis de démarrer du bon pied.

  • Le complexe de Casa de Campo est gigantesque ( 5 golfs 18 trous) et d’un goût que chacun appréciera à sa manière.La marina offre un service impeccable pour 35 US$ pour un 37 pieds + 0,35US$ le KW. L’eau est payante 0,06US$ le gallon.Tout est fait pour les gens qui ne comptent pas. Le service est impeccable. Les restos sont majoritairement bien plus chers que la qualité offerte et dépassent souvent le prix d’un véritable 3 étoiles Michelin. Un supermarché peut apporter les compléments indispensables à un prix supérieur à la moyenne et le superflu au prix habituel.
  • Le « shipchandler » vend de beaux barbecues, quelques pare-battages, et le strict minimum utile.
  • Location de voiture chez National ou Avis

C’est ici que nous avons été le moins déçu et pourtant nous étions réellement désireux de comprendre et d’apprécier le pays et les gens et c’est le genre d’endroit que nous n’aimons pas trop fréquenter.

Boca Chica :

Si vous voulez éviter une énorme déception évitez cette marina.

  • Les bouées sont à 30US$ et il faut être de retour au bateau avant la nuit sous peine de vol.
  • A terre, un équipier d’un bateau français, avait pris un coup de couteau peu de temps auparavant.
  • Nous avons payés 47US$ par jour pour un 37 pieds et 0,8 US$ du KWH !
    • Les phases de courants sont inversées suivant les postes. De nombreux postes n’ont même pas d’électricité fonctionnelle.
    • L’eau, gratuite mais il n’y a pas de pression.
    • Le wifi ne fonctionne pas sur les pontons et il faut aller à l’office ou un server totalement ouvert peut vous permettre de récupérer vos mails et d’accéder à un internet lent sur votre ordinateur ou tablette. Il existe un computer à disposition dans l’office.
    • Les douches sont à l’eau froide. Nous l’avons signalé et il semble qu’il fallait simplement remplacer les piles du contrôleur du chauffe-eau… Après plus d’une semaine et de nombreuses remarques à ce sujet, à diverses personnes, l’eau reste froide. Personne ne s’est occupé de rien.
    • La bar-restaurant est ouvert environ 3 a 4 heures aux alentours de midi. Ne vous attendez à rien d’autre qu’un simple dépannage.
    • Les pontons en bois sont vétustes et certains sont dangereux. Les échardes sont obligatoires et les cordages ne doivent pas être lovés sur le bois.
  • La sécurité des pontons semble bien assurée avec un garde de nuit faisant quelques rondes. Aux bouées il en va tout autrement et dixit certains membres du staff « ne vous en prenez qu’à vous même si on visite votre bateau ».
  • Les cannes à sucre brûlées envahissent les ponts des bateaux selon le vent. Cela laisse des traces noires très difficiles a faire partir si l’humidité est présente. Je préfère ne pas parler de l’odeur.
  • La proximité du port de commerce, de la plage publique, des lolos et autres « cases d’amour » vous fait comprendre que le concept de bruit permanent n’est pas virtuel : 70 à 100 décibels doivent être une bonne moyenne de musiques différentes réglées évidemment le plus fort possible.

- 
Bref tout le confort souhaitable…. à son pire ennemi. Ce n’est pas ici que vous pourrez dormir.
Le dockmaster, ou plutôt le doc-mystère, est le pire jamais rencontré depuis ces 20 dernières années : il ne sait que ramasser votre dispacho à l’arrivée et dire NON tout le long de votre séjour. Il ne prend pas les amarres, ne vous indique pas à quel poste vous devez aller. C’est ce qu’on peut appeler un homme de NON-SERVICE. Il n’écoute pas, ne comprend pas, ne fait rien que le minimum pour ne pas se faire engueuler par son patron. Je le soupçonne aussi de racisme (il ajuste les règles à son humeur et aux personnes concernées) … Que voulez-vous, il faut bien des exemples de ce que peut être la totale inefficacité sous toutes ses formes.

Cette marina est en train de prendre tous les derniers dollars possibles dans le plus pur style « Take the money and run » . Une revente dans les toutes prochaines années ne me surprendrait pas le moins du monde.

  • L’accueil est souriant et totalement inefficace.
  • Les mêmes personnes disent une chose et son contraire. Que dire quand vous avez à faire à plusieurs interlocuteurs !

Vous ne pouvez pas effectuer vous-même votre peinture de fond. Nous avons donc fait effectuer une peinture de fond et un lustrage de la coque pour un prix final du double de ce qui avait été mis dans le devis. Il a fallu payer en cash pour pouvoir mettre le bateau a l’eau et j’attends toujours la facture (on ne m’a donné, après un forcing incroyable, qu’une « Cotization » qui ne m’apporte que la garantie de ma bonne foi et certainement aucune possibilité légale en cas de travail mal fait). En fait la société du boatyard n’existe pas fiscalement … et j’ai dû payer 10% pour l’environnement a une société qui n’existe pas ( !? ). C’est le fils du « propriétaire dominicain » qui est le « chef » du chantier. W (Doobleyou) – que je préfère appeler Junior (« pend over Junior ») - n’a absolument aucune compétence technique, mais mieux encore, il ne s’entoure pas des compétences nécessaires. La mauvaise foi est partout présente. Heureusement, malgré les affirmations de Junior sur ses salariés , il n’y a aucun technicien (peintres, mécanos,...) salarié et tout est sous-traité en cash à des locaux (pêcheurs,....) qui sont capables de comprendre que le travail doit être bien fait. J’attends avec impatience de voir si l’antifouling tiendra le coup. Sans parler des magouilles fiscales locales, des sociétés qui n’en sont pas et de toutes les autres choses qui ne me concerne pas, le service offert est TRÈS LARGEMENT SURESTIMÉ. Les prix sont démentiels (150% du prix de Casa de Campo réputée la marina des « riches »). Le service n’est pas celui annoncé par le guide de Fred Virgintino et en fait, plus rien de ce qui est annoncé n’est exact si cela a pu l’être un jour.

La proximité de Santo Domingo et de l’aéroport est le seul attrait de cet endroit par ailleurs réputés pour sa très forte délinquance et son tourisme sexuel.
Nous sommes habitués aux voyages, aux Caraïbes, aux Mañanas,.... mais ici on peut en apprendre encore beaucoup sur la bonté humaine, la dépendance au gain à tout prix, et surtout, surtout sur l’art de la mentira.

>Salinas :

Encore une déception. La baie est vraiment loin d’être très jolie et le village n’a absolument rien de remarquable si ce n’est son hôtel/pension sonorisé à 100000 Watts en plein centre.

  • L´hôtel Las Salinas possède un ponton en T branlant où rien ne fonctionne. Pas d’électricité et l’eau grâce à des rallonges de tuyau ayant traîné un peu partout. Le wifi est représentatif de l’esprit du manager : on apporte son appareil et il rentre le code lui même. La bière 50 % plus chère et le tout à l’avenant.
  • Une brise de terre assez forte nous a permis d’arrondir le ponton de 15 à 20 cms pour qu’il suive les lignes de notre bateau.
  • Le must concerne l’armada qui distribue les despachos…. quand bon semble à un petit bureaucrate de Santo Domingo, le colonel Peratas Mieres. C’est une nouvelle disposition pour garantir la sécurité des navigateurs.
    Ainsi quand 25 nœuds sont annoncés sur Puerto Plata et Samana (façade Atlantique), aucun despacho n’est distribué entre Salinas et Cabo Beata (côte caraïbe) qui elle ne reçoit que 5 nœuds dans les rafales. C’est un peu comme : « Avis de vent frais en Manche … personne ne bouge en Med ». Nous avons passé 5 jours à ronger notre frein, jusqu’à ce qu’un bateau arrive de Boca Chica , bravant ainsi les 15 nœuds maxi. Le lendemain matin, notre despacho nous était distribué normalement malgré l’aviso sur Puerto Plata.

Barahona :

Avoir un despacho international de sortie n’est pas possible à Salinas (même si on peut y faire officiellement son entrée). Il faut donc aller à Barahona ou a Cabo Rojo pour obtenir ses tampons officiellement gratuits.

  • Au mouillage en face d’un club nautico typique ( joueurs de domino, petite tables bistrot, …) , particulièrement bien protégé, Barahona est plutôt sympathique et on y trouve tout ce que l’on veut.
  • Bien sur, encore une fois, le Colonel Mieres – de Santo Domingo – va faire tout son possible pour qu’avec l’aide de l’armada, nous restions 7 jours supplémentaires. Un fois encore des vents très dangereux, de 8 à 10 nœuds en rafale jusqu’à 12 nœuds, ont baigné le bassin toute la semaine.
  • Les commandantes des armadas locales sont très bien éduqués : ils obéissent aux ordres et… obéissent aux ordres. Ils ont tellement peur de Patatas Mieres qu’ils ne lui transmettent même pas nos doléances et une argumentation météo sans reproche. Ils se contentent de lire les textos de Piratas Mieres qui lui se contente de rester totalement incompétent , hermétiquement enfermé dans sa bulle de verre.
  • Les recommandations diffèrent des prévisions selon l’humeur du professionnel militaire de la météo repdominicaine. Cet athlète de l’autisme et de l’incompréhension ne comprend pas qu’une barque de pêche ouverte à tous les dangers n’a rien de comparable à nos bateaux, faits pour traverser les océans dans les conditions les plus musclées. Après 8 jours d’attente et 30 US$ de renouvellement de visa, nous sommes libérés de notre incarcération puisqu’il faut bien appeler les choses par leur nom.

Résumé :

La côte sud de la république dominicaine n’a rien a offrir. Seulement des désagréments et des déceptions. La cote n’est pas particulièrement belle et les côtés administratifs ou commerciaux sont un véritable casse-tête particulièrement coûteux qui gâchent absolument le peu de plaisir que vous auriez pu avoir grâce à votre positivisme exubérant. L’arnaque va jusqu’au propinas (bakchich) obligatoires sous peine de ne pas avoir son despacho de sortie ou son tampon de sortie sur le passeport : 20 US$ pour l’armada et 20 US$ pour l’immigration.

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Je ne ferais de conseil à personne. Ceci est un résumé d’une partie d’un voyage qui semblait agréable et qui a failli tourner à l’horreur. Merci à Sarayu pour son soutient qui nous a permis de « tenir » les menottes aux mains, les chaînes aux chevilles , enfermés dans nos propres bateaux durant presque 2 semaines à cause d’un petit mécréant de l’armée repdom ignorant de la météo, de la mer et des bateaux…. Pour moi , une promotion s’impose : que diriez-vous de général en chef des infrastructures énergétiques ?

UP


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