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Accueil du site > Grand Voyage > Turquie et Grèce > Escales exotiques - Danses olympiques

Rubrique : Turquie et Grèce

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Escales exotiques - Danses olympiquesVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Septembre 2016, (màj Septembre 2016) par : Collectif Salacia   

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Mots-clés secondaires: navigation_divers , Traditions_cultures

NDLR merci à “Kerdubon” capitaine, marin et explorateur de Grèce et de Turquie, d’il y a 50 ans

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Escales exotiques - Danses olympiques

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Un exote, pour connaître les autres doit fatalement s’intéresser à leurs mœurs. Ceux-ci sont conditionnés par leurs lieux de vie, leur passé, ainsi que leurs arts dont la musique et la danse. Je vous ai dit qu’au Panthéon on y danse… on y danse tout en rond… les beaux dieux font comme-ci et les belles déesses comme-çà… avec un décor aussi joli que celui du pont d’Avignon, la musique est d’Apollon et la flûte de Pan.. Une question me vient : la danse était-elle une discipline récompensée aux jeux d’Olympie ?

D’après les menteux anciens comme Hippias ou Pausanias, la première olympiade ne comprenait qu’une épreuve de course à pied et un certain Corèbe d’Elis parcourut en vainqueur le « stade » qui était une longueur étalon à l’époque. On se demande toujours s’il eut une médaille. Les archéologues et autres astrologues avec pelles ou pendules la cherchent en vain semble-t-il dans les ruines du site d’Olympie.

Moi-même Kerdubon, fils de Dol et de la Patrie, inspiré par les fumées magiques du cigarillo que fumait non pas la Pythie mais mon épouse, je bouinais tôt un matin dans les ruines de Delphes. S’il ne reste plus rien des « trésors » entreposés jadis, certains étaient sans doute… des médailles déposées… en guise d’ex-voto… et sait-on jamais, je pouvais avoir de la chance !

Hélas je n’ai trouvé qu’une inscription gravée sur pierre à l’entrée du stade de Delphes : « Il est interdit de faire pénétrer du vin dans l’enceinte du stade sous peine d’amende de cinq drachmes » Je n’ai pas noté les mots exacts du grec classique, mais je me demande si les médailles qui sont distribuées aux meilleurs crus en si grand nombre de nos jours, existaient également à l’époque de l’inscription pour les piquettes locales.

Il me sembla que nous devions donc nous rendre obligatoirement à Olympie pour apprendre bien des choses au sujet des danses olympiques.

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Lefkas et son église

Au tout début Mai, notre superbe «  Renault major  » remplie aux marques de matos et nourriture introuvables en Grèce, comme du café autrement que moulu à la grecque, la moutarde de Dijon et 30 kilos de croquettes pour le chien, nous amena au chantier de Nidri steno à Lefkas, où notre voilier attendait patiemment sous les grands eucalyptus.

  • La colère et la stupéfaction régnaient. Les frères Konidaris tempêtaient, et le père brandissait un marteau menaçant. Il n’avait pas de faucille dans l’autre main.
    • Quoi-t’est-ce gast donc  ?
      • Une catastrophe incroyable  ! Pour la première fois depuis… quelques siècles, les bateaux en hivernage ont été visités et pillés  !
    • Comment les voleurs ont-ils pu faire  ?... demande ingénument madame Kerdubon.
      • En empruntant les clefs des bateaux au tableau dans l’atelier  !... répondit évasivement Kiriakos qui vit qu’elle regardait avec insistance l’énorme serrure archaïque de la porte. Vangelis le frère cadet précisa… Cette serrure est trop belle pour que le pateras la change… mais il y a déjà quelques décennies qu’on a perdu la clef… alors forcément tout le monde peut entrer ici  !
  • A bord, les surprises nous attendaient. La moitié de la vaisselle avait disparu. Avaient également pris la fuite une paire de jumelles sur les deux que je possédais, mon ciré et mes bottes… pas celles de madame.
    • Ils ne voulaient pas nous délester de tout… ils ont partagé  !
      • Heureusement qu’ils n’ont pas pris une botte sur deux  !... on aurait l’air malins chaussés chacun d’un pied  !
    • Par contre ce ne sont pas des Grecs xénophobes  !... Mais des Français chère Madame  !
      • Pourquoi accuser des compatriotes  ?
    • Je ne vois pas un Grec, un casque à boulons de Germanie, ou même un Angliche… prendre dans notre bibliothèque les bandes dessinées en Français  !

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Le pire nous attendait. La pompe de refroidissement du Mercedes ainsi que le barbotin du guindeau s’étaient fait la valise avec le reste  !... Il fallut courir jusqu’à Préveza pour trouver à les remplacer. Je ne connaissais qu’un seul «  vieux gréement français  » pouvant avoir un barbotin… très usé. Il avait quitté le chantier quelques jours avant notre venue. Sachant que la punition n’est pas dans l’autre monde, mais ici sur terre… ou sur mer, je n’ai rien dit à ce sujet laissant les dieux s’en charger… quoique Mercure le dieu des voleurs du commerce et des voyages, participe aux danses du Panthéon sans être inquiété par le petit père barbu Zeus.

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Notre voiture dépannait tout le monde, aussi bien pour les courses à Lefkas city, que pour effectuer des tours touristiques de l’île, ce qui nous valait des amitiés et aides de beaucoup de collègues qui préparaient leur mise à l’eau. L’église de Lefkas qui n’est pas un monument à la gloire de monsieur Eiffel m’a d’ailleurs fort étonné  ! Nous avons donc laissé la clef de notre toto au tableau de l’atelier pour qu’elle continue à rendre service pendant notre absence de plusieurs mois. A notre retour, le joint de culasse était mort  ! Ce fut une autre histoire, il n’y en avait aucun en Grèce. On fit un joint… en ciment… et nous sommes rentrés jusqu’à Dol.

  • Plié sous la coque, je passais de l’antifouling, lorsque mon chien émit un petit cri que je connaissais bien. C’était un signe discret qu’il utilisait pour attirer mon attention, signe qui parfois me rendait bien service, notamment sur mon cargo
    • Je me suis redressé pour voir ce qui se passait et vis que ma charmante voisine montait son échelle de maçon, pour renter dans son domaine privé, le «  Iamanja  », qui était à touche touche avec notre voilier. De par ma position basse, lorsqu’elle enjamba ses filières, j’ai pu constater que de grosses moustaches débordaient de son maillot de bain rétréci par le sel et le soleil.
    • Moi qui en avait une belle paire sous le nez, je me suis dit qu’après tout chacun les porte où il peut… et j’ai repris mon pinceau en songeant que les coureurs d’Olympie étaient nus… mais pour les danses olympiques avaient-ils un… tutu ? Honni soit qui mal y pense.

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Bien avant la fin Mai, nous étions prêts à naviguer. La mise à l’eau du bateau reproduisit à l’envers la manœuvre de sortie l’année précédente. Nous avions plus d’un mois avant un rendez-vous avec mon frère et sa petite famille à Patras dans le Péloponnèse où ils débarqueraient d’un ferry venant d’Italie.

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Argostoli, en Céphalonie

Nous avons à nouveau égrené du nord au sud le chapelet des îles Ioniennes pour aller une fois encore à Argostoli, au sud ouest de Céphalonie. Cette fois-ci, comme j’accostais pour une nuit à Poros, étape intermédiaire, une durite à eau péta tout net. Taillée trop courte par les économes maltais, elle était tendue au maximum et les vibrations avaient fait qu’elle fut cisaillée par un collier de serrage.

  • C’est à la taverne vers les vingt-deux heures que j’ai découvert Abraham. C’était le mécano du coin qui bien sûr avait toutes sortes de durites capables de remplacer la mienne.
  • Chaque coin de Grèce, notamment chaque île, avait des vignes et produisait du vin blanc, donc de la rétzina lorsqu’on y ajoute ce qu’il faut. Chaque retzina était bien sûr différente, mais chaque production prétendait être la meilleure. Abraham fin connaisseur profitant que le tavernier fin buveur en avait toute une collection, nous en fit tester plusieurs.
  • L’ambiance chauffée… à blanc, fit que la soirée fut belle et que Mercedes dès le lendemain émit son chant triomphal. Tandis que nous allions franchir la jetée, de son extrémité, notre nouvel ami nous salua… un verre en main, une clef à mollette de l’autre. Comme je lui avais posé la question pour savoir si les danses olympiques étaient médaillées, il m’avait regardé étrangement mais répondit  :
    • Ce que je sais, c’est qu’à l’époque, la résine mise dans l’aspro crassi (vin blanc) n’était pas synthétique et qu’elle devait faire danser le monde… pour le plaisir et non pour des médailles  !

Finissant pratiquement de contourner l’île par le sud, nous avons pénétré cap au nord dans le golfe profond d’Argostoli, puis viré de 180° au sud pour nous glisser dans la baie abritée où s’étalent le port et la capitale de l’île.

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L’épicier et marchand de fuel à bas prix, qui avait beaucoup de photos de navires dans sa boutique, nous expliqua qu’il était capitaine de navires, actuellement en congés et qu’il aidait l’épicière son épouse.
Apprenant que le sieur Kerdubon était lui aussi capitaine en congés… la conversation devint intéressante avec évocations de ports et de figures. Evidemment nous nous sommes glissés sur un banc derrière une table, où l’épouse du navigateur apporta tout ce qu’il faut pour trinquer et manger avec la générosité normale grecque.

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En souriant, je n’ai pas été sans remarquer que celui qui m’appelait aderfo mou (mon frère), avait les mains baladeuses et serrait de près madame Kerdubon, laquelle ne savait comment s’en dépêtrer, tandis que ravie, l’épouse épicière épanouie souriait aux anges…. sans que j’aie un seul geste déplacé.

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En quittant… mon frère, puis l’île, j’ai pensé que la «  Marine Grecque  » avait encore de beaux jours devant elle, tous ses marins n’étaient pas comme le veut la légende, adeptes d’amours spéciaux souvent dits grecs, il y aurait toujours des mousses pour naviguer !
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Je n’ai pas demandé à mon frère de baptême à l’eau salée, s’il était au courant des danses olympiques… il m’aurait répondu que le sirtaki qu’il devait seulement pratiquer dans les tavernes grecques de certains ports, dont Le Pirée, fut inventé… il y a peu de temps !

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Zante, la Fior di Levante

Zante, la fleur du levant, aux dires des Vénitiens qui l’occupèrent, fut l’étape logique suivante.

  • Nous avons d’abord mouillé pendant quelques jours dans le Nord, en Baie San Nikolaos, histoire d’explorer en zozo quelques unes des « grottes bleues » affleurant le niveau des eaux et que la mer avait creusées au fil des siècles.
  • Puis nous sommes descendus mettre notre cul au quai de la grande jetée protectrice dans le port de la Capitale Zakinthos, afin de faire des vivres pour les jours qui nous restaient à passer dans une baie tranquille avant d’aller voir plus loin si quelqu’un savait quelque chose au sujet des danses olympiques.
    • Icitte, on ne rigole pas avec l’écologie  ! La Capitainerie m’a avisé que tout jet dans les eaux portuaires d’un plastique ou d’une peau d’orange, serait taxé d’une amende  !
    • J’avais bien l’intention d’utiliser les poubelles à roulettes mises à la disposition des yachts sur le quai  !... Pour qui nous prennent-ils  ?

Réveillés à l’aube selon notre habitude, nous avons été stupéfaits en voyant par notre hublot de cabine, l’employé municipal rouler une à une ces poubelles jusqu’au bout de la jetée et… balancer sans état d’âme leur contenu à la mer  !

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Au bout de la jetée, avant le phare, il y avait une taverne bruyante le soir. Notre voisin de quai, le sympathique Lorenzo nous invita à participer avec ses amis, à la fête précédant son départ. Ce fut une java terrible  ! La spécialité des musicos de l’île était de garder inscrite dans les mémoires, la canzonetta Italienne. Mandolines, banjos et guitares, accompagnèrent les chanteurs débridés par la somme d’argent qu’ils avaient encaissée. Le vin coula à flots, et vers les 3 heures, les danses commencèrent. Aucune n’aurait pu figurer dans les danses olympiques  !

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Puis ce furent les adieux de Lorenzo. Rond comme une queue de pelle, il embraqua ses amarres que larguaient ses amis et emporté par un bon vent de nord, disparut dans la nuit avec son voilier. Combien de rencontres, d’amitiés soudaines, entre Gentleyachmen… ont disparu au-delà de l’horizon, emportées par une bonne brise qui gonfle bon plein les voilures déployées.

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Campanile typiquement vénitien à Zakinthos

  • Ormos Keri
    Selon notre habitude, dans les îles que nous visitions, un scooter fut affrété pour faire le tour de Zante. Empruntant la mauvaise route délaissée par les circuits d’autocars à touristes qui préfèrent le goudron fondant sous le soleil, nous avons apprécié le panorama somptueux du haut d’une falaise dominant la mer d’une centaine de mètres. Il y a là haut, au sommet de cette falaise, un lieu peu indiqué, probablement maudit, car un modeste monument rappelle qu’on ne sait plus trop quel groupe de résistants y balança en bas une centaine de cousins ou frères, prétendus fascistes. La mémoire des gens de l’île essaie de s’épurer de ce… mauvais souvenir, jamais on ne vous en parlera si vous passez par-là, et nos questions à ce sujet… furent détournées… il est des fantômes qu’il vaut mieux ne pas évoquer, même  pour savoir si les danses olympiques furent médaillées  !

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Notre balade permit de découvrir d’en haut, une baie bien tranquille. Nous avons décidé d’aller nous y reposer.
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Pendant une bonne semaine, nous avons joui de la paix et de la tranquillité en baie Kieri (Ormos Keriou). Même si le vent y souffla parfois bien fort, mes 100 mètres de chaîne me garantissaient un mouillage sûr  !

  • Un jour, un somptueux yacht vint mouiller. Il paraît qu’officiellement… incognito des autorités, l’ex roi de Grèce en exil y passait ses vacances à bord. Le roi, sa femme et le petit prince… ne sont pas venus me serrer la pince  !
  • Nous avons fait la connaissance d’un Français qui se traînait plus ou moins en solitaire avec son voilier. Il venait de divorcer pour des raisons sérieuses… avoua-t-il.
    • Elle ne savait même pas cuire mes knack  !
      Evidemment, pour un Alsacien, la cuisson de ces saucisses est… essentielle  ! Du coup, il se trouva baptisé Knack… à l’eau provenant d’une source inépuisable proche… car Knack n’ayant même pas une bouteille d’Alsace dans ses soutes… n’avait pas droit à la retzina … chez nous ! Il devint rapidement… collant. Ce Pâris de pacotille espérait-il enlever Hélène, je veux dire madame Kerdubon  ?
  • Le mouillage et son environnement paradisiaque, permettait à terre des balades sympas, fort appréciées du chien. Un soir, juste avant l’heure vespérale, me rendant au village, pour quelque course… du genre achat d’une bouteille de retzina, ce liquide s’évaporant trop rapidement au soleil de la rade, malgré un taud de protection et une bonne ventilation du voilier, je débarquais de mon zodiac avec mon clébard heureux de sentir les graviers sous ses pattes. J’entendis parler fort les vieux un peu sourds, groupés sur le banc des menteux au bord du quai … comme dans tous les ports à pêcheurs du monde maritime.
    • Quel est ce xeno (étranger) ?...demanda l’un.
    • C’est celui du kotero (yacht)…là-bas  !...répondit un autre.
    • Né (Oui)… C’est celui qui porte toujours un chapeau et la femme tipota (Rien du tout)  !... Ajouta un troisième… qui connaissait nos habitude de canards se croyant seuls au monde, et prenant nos bains de soleil… dans le costume d’Adam  !

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Le Golfe de Patras : Killiny, Patras et Kato Achaia…

Killiny fut notre point d’arrivée dans le Péloponnèse avant de remonter à Patras. Après quelques jours d’exploration et de ramassage de citrons et autres fruits abandonnés aux pieds de leurs arbres, les gens ayant préféré aller travailler dans la grande ville. La brume qui avait noyé le paysage, notamment lors de notre traversée en provenance de Zante… au pif… faute de radar, n’était plus qu’un souvenir, tout allait bien, dans le meilleur des mondes ensoleillés… ouzoteux et retzineux… Hélas... tu ne toucheras pas avant un an et un jour à ce qui ne t’appartient pas… même abandonné… dit la loi (de qui  ?)… nous devions payer pour les citrons transformés en jus sains et rafraîchissants  !

  • Alors soudain la punition  !…crac  !... madame Kerdubon se bousilla le dos lors de sa séance matinale de yoga. La douleur était forte, il fallait donc se rendre à Patras plutôt que prévu pour consulter un médico à l’hôpital.
  • A Pa…tatras, un disciple plus éclairé par le crassi de Dionysos (Bacchus) que par Asclepios (Esculape), remit à la patiente des calmants à base de morphine. La douleur cessa et madame… plana (comme Georgette Plana la chanteuse ?). L’effet terminé, la douleur était toujours là persistante et affreuse.
  • Nous étions amarrés dans le grand port. Outre des pêcheurs locaux, les ferries réguliers et un gros navire soviétique bardé d’antennes et radômes certainement pour écouter le chant des étoiles… non rouges, nous étions le seul yacht. Par bonheur, le paquebot «  Mermoz   » en croisière, arriva pour déverser sa clientèle dans les bus menant à Olympie voisine.
    • Le commandant Kerdubon se présenta à son collègue pacha qui appela le médicastre du bord. C’était un vieux routier sachant calmer le mal de mer des passagères, mais également très au fait des accidents survenant aux marins. L’école de médecine navale de Rochefort ayant formé des docteurs de qualité pendant des siècles.
    • En deux coups de cuillère à pot, sans ménagement, dans une sorte de prise de judo, il remit le sacré sacrum de madame en bonne position. La douleur cessa instantanément… vive les manipulateurs  !... Ya sas  !... A la vôtre docteur et commandant !
  • Un balaise d’allure sportive vint contempler notre ketch. La conversation s’engagea et je sus que je tenais celui qui me donnerait des informations valables au sujet de ma requête concernant les danses olympiques.
    Théo Mallias avait été le seul Grec à ramener à la Grèce, une unique médaille olympique, lors des jeux il y avait quelques années… et ceci dans l’épreuve reine  : le décathlon. Le Gouvernement enthousiaste demanda à cet étudiant ce qu’il voulait comme récompense. Il demanda une bourse pour suivre aux USA les cours de psychologie sportive. C’était maintenant le seul prof en cette matière à l’université d’Athènes.
  • Il nous conseilla de mouiller notre voilier en baie d’Akaia où il nous accueillerait dans sa villa de vacances. Nous avons donc hissé les voiles et sommes allés dans cette baie non loin de l’entrée du détroit séparant le golfe de Corinthe de celui de Patras. Quels bons moments nous avons passé avec Théo et son épouse Toté, prof de danse et de Gym. A présent, un pont relie le continent au Péloponnèse non loin de cet endroit qui était superbe avec les fortifications de Rhion. A part ses amis, qui se souvient de la médaille de Théo 


Ce gars barbouillait de la toile. Lorsque mon frère débarqua avec son camping-car, Mallias accueillit avec joie son collègue… peintre. Ils ne se mélangèrent pas les pinceaux, mais Théo proposa de garder le véhicule dans une dépendance de sa villa, pendant que les Kerdubon, feraient leur croisière familiale.
Finalement ce psy n’était pas porté sur l’antiquité et son histoire. Il était certain qu’on a toujours dansé en Grèce, les décorations des poteries et sculptures les plus antiques le prouvent… Mais donner des médailles aux danses olympiques était une autre histoire… inconnue de lui  !

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Dernière étape : Katakollo et… Olympie


Crédit photo : mon-espace dannick13

Nous avons atterri dans le port de Katakollo au Nord de la baie d’Arcadie. La jetée de 700 mètres, haute de 6 à 8, était impressionnante, l’abri garanti. (Le port était sans doute bien loin de ressembler à celui d’aujourd’hui qui est agrandi et peut accueillir trois super-paquebots en même temps  !)

Parmi les oliveraies, la route ombragée d’eucalyptus longeant l’Alphée qui passe par la grande cité de Pirgos nous amena à Olympie. La minute de vérité allait-elle arriver  ?

Il était hors de question d’y chercher la médaille à notre tour, mais de savoir si les danses olympiques étaient médaillées  !

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En parcourant guide bleu en main ce site antique, je ne fus pas surpris autant qu’en face des temples égyptiens réellement… pharaoniques, mais je ne pus m’empêcher de penser… étant non Béotien (La province de Béotie n’est pourtant pas loin), que toutes ces vieilles pierres étaient plus dé coiffantes que… celles de Carnac ou de la cathédrale de Quimper… et même de l’abbatiale de Dol  !...
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Ce ne fut pas une sorte d’entaille dans le granite qui me sert de cortex profond qui venait de se produire… l’entaille permettant au virus de l’amateur d’antiquités et des «  vieilleries  » de pénétrer jusqu’à l’âme (certes restée Celte), était plus ancienne… cependant nous n’allons pas remonter le fil des temps  !

Dans le musée attenant au site, une simple brochure, sans même une illustration, me donna la liste des épreuves dans les différentes disciplines sportives ayant figuré lors des jeux, avec parfois le nom du vainqueur, depuis la simple course à pied jusqu’à nos jours…

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Il n’existe pas de danses olympiques… vous êtes priés mes amis de remballer vos appréciations au sujet des délires manifestés par votre menteux Kerdubon… et les chercheurs de la médaille de Corèbe… peuvent continuer à gratter en vain  !
Quoi qu’elle figure sur le pavillon ou drapeau grec, je n’appartiens pas à «  La croix bleue  » et peut donc dire  : Ya sou  !… à la vôtre  !

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Le stade olympique


Crédit photo : commons.wikipedia

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Kerdubon

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