Turquie côte Carienne
Imray-Rod-Heikell / Turquie/côte Carienne/Karaburun à Marmaris
Edition française 2001
Edition anglaise 2013
http://www.4-oceans.com/guide-imray...
http://www.imray.com/Publications/I...
- Pas d’erreur relevée.
- Lacune de mise à jour (pour les deux éditions) :
- Nombreuses lacunes sur l’édition française de 2001, liées à l’évolution exponentielle des marinas de Marmaris
- Tous les feux de la côte turque sont équipés de balises AtoN (transpondeurs AIS)
Approche
- Claire pour toute cette côte
- Les conditions de navigation dans le détroit de Rhodes (entre le cap Karaburun et Ciftlik) seront influencée l’après midi, par la montée en puissance des vents de SW s’orientant dans le sens du détroit et s’opposant au courant, levant une mer dure. Venant de l’Est, Fethyie en particulier, il est fréquent l’après midi de ne pouvoir rejoindre Bozuk Bükü, et de se retrouver un peu sous le vent, à Ciftlik...
Les bassins de navigation
En venant du Sud Ouest
- Aussitôt après le cap Karaburun
- Bozuk Bükü
- Serce Liman
- A 10 milles plus dans le NE
- Arap Adasi, mouillage de beau temps
- Byzantine Crique, superbe, mais très étroite, également mouillage de beau temps
- Ciftlik très bien protégé, on mouille ou, on accoste à un des pontons restaurants
- Juste avant les passes commandant l’entrée dans Marmaris, sur 5 milles 4 mouillages bien protégés du meltem mais exposés au NE
- Kadirga Liman, juste sous le cap éponyme
- Kumlu Bükü
- Turunç Bükü
- Içmeler, dans la passe Est de Marmaris
- Toute la baie de Marmaris avec peu de possibilités de mouillage mais de nombreuses Marina
Du cap Karaburun à Serce Liman
- La forteresse de l’ancienne Loryma
Amer remarquable, posté sur sommet au Sud de la baie et commandant son entrée, cette forteresse cyclopéenne a une curieuse histoire
- Serce Liman
Baie complètement refermée la courte passe d’entrée, fait juste une centaine de mètres. Elle sera difficile à identifier venant du large - On trouve partout de grande profondeurs, de 20 à 30 m, sauf dans l’anse SW où l’on trouvera un peu de sable.
- On peut passer des amarres à terre dans un trou de vent dans le renfoncement situé au milieu de la côte NW
- Un restaurant a installé des corps mort au fond NE de la baie. Il faut passer des amarres à terre, en principe, il vous donne un coup de main.
- Il faudra se méfier des vents tournants dans les passes. On pense pouvoir y entrer sur seul bord et arrivé à la pointe à doubler, le vent refuse. Repartant sur l’autre bord, le vent refusera aussi sur l’autre pointe... Rod Heikell raconte qu’il s’y est cassé les dents, moi aussi, et pourtant avec un voilier remontant bien au vent et très maniable... Une galère Byzantine, y a sombré. Les objets de cette épave, sont exposés au musée océanographique de Bodrum.
- La crique sans nom
Entre Serce Liman et Bozuk Bükü, au nord de l’îlot le plus septentrional des Catal Adalri, une petite crique réservée aux équipages talentueux... Peu de place, et pour un seul bateau. On passe des amarres à terre
De Arap Adasi à Ciftlik
Mise à jour sept 2014 - Ciftlik évolue
De Kadirga à Içmeler
La baie de Marmaris
Grande baie en forme de triangle équilatéral de 2 milles de côté, on y sera protégé de tout, sauf du bruit, du tourisme clinquant et de la surpopulation. C’est pourtant l’endroit idéal si on veut y laisser son bateau en sécurité, ou si l’on souhaite y faire des travaux
Maramris et Netsel Marina | Albatros marina | Pupa Yat | Yat marin |
Clearance
- Marmaris est un port d’entrée et de sortie. Grande ville, avec de nombreuses marinas, ce ne sera pas toujours facile d’effectuer vous même les démarches. certtaines marinas savent le gérer, d’autres proposent des agences en douanes...
Général
- Toute cette côte est sous l’influence économique de Marmaris.
- A Marmaris, on trouvera tous les services, et tous les techniciens dont vous aurez besoin pour l’entretien ou les réparations sur le bateau
- Dans Marmaris même et en bordure de Netsel Marina, une concentration exemplaire de savoir faire : mécanique, électricité, électronique, voilerie, charpentiers, peintres... C’est un véritable pôle de savoir faire maritime. probablement le meilleur de Turquie...
- Il faudra en payer le prix : une ambiance mercantile quelques fois désagréable...
- Tous conforts dans les marinas, dans tous les cas larges possibilités d’approvisionnement, possibilités diminuant quand on s’éloigne vers le cap Karaburun... A l’autre bout, sur Bozuk Bükü... mieux vaut avoir prévu de l’approvisionnement... sinon, il faudra aller au restaurant !!!
Michel Laorana septembre 2013