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Accueil du site > Articles > Mouillages et ports > Italie > Italie Méridionale > Cala degli Infreschi

Rubrique : Italie Méridionale

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Cala degli InfreschiVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Juin 2018, (màj Mars 2019) par : yoruk   

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Italie / Campanie / Camerota

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39 59 57 N 015 25 30 E

Approche

Sur la côte tyrrhénienne méridionale, de Vibo Valentia au Golfe de Policastro, sur 80 milles de côte inhospitalière, on ne trouvera qu’un seul port : Cetraro, dont l’entrée peut être scabreuse par mauvais temps d’ouest. Cala Infreshi, une très belle baie au SW de golfe de Policastro, permettra d’attendre dans de bonnes conditions météorologiques.

  • L’approche est claire, mais on aura à parer deux fermes marines de part et d’autre du cap de la Punta Escoletti.
  • On se trouve en zone protégée du « Parco nazionale del Cilento e Vallo di Diano. », mais en zone B peut limitative
  • Mouiller par 5 à 10 m où l’on veut par des fonds de bonne tenue

- 

Réparations ; entretien et services

  • Rien ici

Clearance

  • Rien ici

Général

Situation


La zone protégée « Parco nazionale del Cilento e Vallo di Diano ». Détermine les conditions de navigation et de mouillage. 3 zones

  • Zone A autour du cap Punta Scoletti, aucune navigation tolérée. mais cette zone est petite, et peu contraignante
  • Zone B : peu contraignantes, on est autorisé à
    • se baigner
    • Naviguer à la voile ou au moteur , à une vitesse n’excédant pas 5 noeuds, à une distance de 300 m de la côte, et à une vitesse ne dépassant pas 10 noeuds, dans la zone comprise entre 300 et 600 m de la côte
    • S’amarrer sur bouée, dans les zones identifiées et autorisées
    • Mouiller sur ancre à l’exception de la zone de restriction renforcée située entre T1 et S1 (sur la carte) mais cette zone est à l’extérieur de la baie
    • Les jet ski, scooters de mer et autres ski nautique sont interdits
  • Zone C : réserve partielle, ne nous concerne pas.

Mouillage


Sur une information de Lysigee
  • Il reste 4 grosses bouées sur corps mort en béton, avec chaîne dans la partie nord (ndlr : celà doit être celles figurant sur la copie d’écran GE de mars 2016
  • Les bouées sont assez proches les unes des autres
  • Mouillage sur ancre : les cartes ne donnent pas d’interdiction et les docs du parc naturel non plus.
  • On mouille par des fonds de 8 à 12 m
  • Le mouillage est sensible, voire difficile à tenir avec la houle de secteur sud

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JPEG - 381.5 ko
Organisation mouillages Août 2011
JPEG - 546.8 ko
Bouées présentes mars 2016

Ports proches

  • Camérota à 2 milles dans l’W/NW du cap Punta Iscoletti, mais les passes s’ensablent, et on peut être amené à mouiller sur la grande plage attenantes aux passes. On y trouvera un bon approvisionnement de base
  • Dans le fond, su golfe de Policastro
    • à 4 milles : Marina di Scaro, vilage de charme, mais... petit port
    • à 10 milles : Polycastro et Sapri avec un nouveau port pour Sapri. Sapri offrant une protection raisonnable, aux vents et à la houle de sud à ouest
    • à 12 milles dans l’Est le grand port de Maratea, où l’on trouvera un large choix d’approvisionnement et de réparations. Les passes de Maratea sont réputées dangereuses par mer forte de secteur sud à ouest
  • La houle est souvent fréquente, il n’y a pas d’abri protégé de l’ouest, et les ports sont chers : 100 euros à Policastro en été (12m)

Ambiance

Passé la Punta Iscoletti, on quitte l’ambiance de la Campanie, pour trouver les cadres rustiques de Calabre et de la Basilicate. peu atteints par le touriste de masse, l’arrière pays mérite que l’on lui consacre du temps. Malheureusement, pour nos bateaux, peu de ports.

Dans cette ambiance, la baie "cala degli Infreschi est un joyau. Bien sûr dans la journée, les bateaux de promenade de Camerota l’envahissent, mais le soir, tout le monde rentre au parking, et la baie vous appartient. Le cadre est sévère et austère, truffé de nombreuses grottes à découvrir, à la fraîche

L’origine du nom “Infreshi” est obscure et méconnue des italiens. Il s’agit probablement d’une contraction en dialecte local de deux mots : “sorgenti” (sources) et “freschi” (frais). Une recherche sur Google donne cette explication :

  • Il nome ricorda le sorgenti di acqua dolce che sgorgano a mare creando lo strano fenomeno di acque superficiali più fredde rispetto a quelle più vicino
  • Ce que Lysigee nous traduit aimablement par : “Le nom rappelle les sources d’eau douce qui se jettent dans la mer créant le phénomène étrange des eaux de surface plus froides que celles plus proches
  • Corroboré par la présence de nombreuses grottes

Histoire et culture

Selon l’explication la plus accréditée, formulée par Giacomo Racioppi, le nom de Maratea descend du grec marathus, c’est-à-dire fenouil sauvage. Le nom de la ville signifierait « terre du fenouil sauvage ». Suivant une autre hypothèse, Maratea dériverait du maris latin et du grec theia, c’est-à-dire « déesse de la mer ».
Maratea est la perle du Golfe de Policastro. Habité depuis le Paléolithique, au 15èmsiècles av. J.-C., le premier village apparait, fait de cabanes, sur le promontoire Capo la Timpa, au nord de l’actuel Porte. Le village vit du commerce maritime avec les îles Éoliennes et les autres zones environnantes. Au 6em siècle av. J.-C. le village produit des briques et importe de la vaisselle. Le commerce continua jusqu’à la l’Espagne et à l’Afrique.
Peuple libre de marins, Maratea n’eut jamais de seigneur féodal, et elle fut toujours libre de s’administrer seule. Malheureusement, au début du xxe siècle, l’économie de Maratea ne fut plus apte à nourrir tous ses habitants, et nombreux furent contraints à émigrer en Amérique.

- 

s/y Laorana juin 2018

UP


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4 Messages de forum

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  • 6 juin 2018 09:21, par yoruk écrire     UP Animateur

    + de développement à venir

    Mes infos datent (2001 et 2006), remises à jour par des recherches sur Internet. Le dossier est monté pour un ami qui va y arriver bientôt. Le mouillage est très mal décrit dans les guides classiques, et Rod Heikell le cite sur le bout des lèvres...

    Nous aurons d’autres infos prochainement, permettant d’élargir la prospection depuis le Golfe de Policastro jusqu’à Palinuro et voir d’un peu plus près les secrets de l’Enéide, et comment la sibylle de Cumes , a célébré Énée
    Michel

    Répondre à ce message

  • 10 juin 2018 08:21, par yoruk écrire     UP Animateur

    L’article a été mis à jour, sur des informations fournies gracieusement par Lysigee Merci à lui.

    Répondre à ce message

  • 10 juin 2018 08:34, par yoruk écrire     UP Animateur

    Pourquoi.... « Cala degli infreschi » m’intéresse tant...

    Il faut remonter au 13 juillet 2001. Partis de Bretagne la fleur au fusil, sur un tout petit voilier, pour la Grèce que nous connaissions déjà. Jeunes retraités, nous ne souhaitions pas pourrir sur pieds dans un pays que nous jugions vieillissant.

    Pas de météo à bord, ou si peu, pas de cartes maritimes : juste le planisphère de mon programme de nav (Maxsea) et les guides de Rod Heikell en cartes de détail !!! Oups !!!

    Depuis Piriac en Bretagne, et Jusqu’à Camerota, ça allait, on étaient dans des eaux civilisées, avec la radio, les journaux qui nous donnaient des infos sur la vie du monde, et la météo éventuellement... Mais, là à Camerota, devant nous, plein sud : une côte hostile, sans abri, sans port, ou si peu...
    Repéré sur le Rod Heikell une possibilité d’abri à Cetraro... mais Heikell parlait d’un projet ??? va savoir. Heureusement nou avions un GPS... histoire de ne pas se retrouver embourbé dans Charybde et Scylla 100 milles plus bas au sud !!!!!

    On a donc décidé d’attendre un bon créneau météo dans une belle baie toute proche de Camerota, juste de l’autre côté du cap Iscoletti. Pas de nom sur mon planisphère et rien chez Rod Heikell. On a donc décidé de la baptiser « Anse Iscoletti » et c’est ainsi que sont encore nommées mes photos de l’époque.
    C’était un vendredi 13 juillet 2001. On a trouvé facilement la baie, quelques bateaux de promenade italiens, venus pour la baignade, puis rentrés au parking dans la soirée, comme ils en ont l’habitude. On s’est retrouvé tout seuls, dans ce cadre sévère, sans trop savoir ce que nous ferions le lendemain, quand est arrivé lentement un grand sloop hollandais, faisant le tour de la baie et venant nous saluer, dans un français parfait.

    Je les ai remercié, et ils en ont profité pour nous souhaiter une bonne fête nationale pour le lendemain.
    Un peu estomaqué, j’ai pris l’audace de leur demander s’ils avaient une couverture météo. Ils m’ont rassuré en me disant qu’ils reviendraient un peu plu tard, puis ils sont allés se mouiller un peu plus loin (ce sont eux que l’on voit sur la photo)

    A la fraîche, on a vu arriver une superbe annexe motorisée, avec le commandant de bord, qui nous apportait les dernières prévisions météo pour notre route, et qui nous rassurait pour l’étape intermédiaire : Céraro était fonctionnel...

    Voilà pourquoi je développe sur « cala degli Infreschi » : j’avais une dette....

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