Pratiques et Techniques en Plaisance | Imprimer | Fermer la fenêtre
Comprendre les données de la dernière version de zyGrib : v 6.0.2 1er octobre 2012 20:47, par yvesDTrès rapidement et à partir de ta première URL : la CIN (convection inhibition, dans les basses couches) contrarie les mouvements verticaux. Mais au cours de la journée le réchauffement par le sol modifie la courbe d’état (température de l’air) des basses couches qui était orientée vers la droite (température décroit en descendant vers le sol glacé car radiant la nuit) et devient orientée vers la gauche (température décroit en montant).
En temps normal, une particule poussée accidentellement du sol vers le haut se trouve toujours plus froide - et donc plus lourde - que l’air ambiant, et le bon Archiomède la ramène vers le bas -> stabilité.
A un certain stade de ce basculement droite-gauche matinal -donc lorsque la CIN diminue ou s’annule, disparition de l’inversion nocturne de température) une particule montant accidentellement se retrouve plus chaude - plus légère - que l’air ambiant et - Archimède aidant - arrive à crever le plafond (le niveau de convection libre de ton URL) et là elle est encore plus propulsée vers le haut par cette zone de CAPE >0
On peut dire aussi que le CIN est le couvercle de l’auto-cuiseur dont le CAPE augmentera la propension naturelle à exploser. Si disparition du couvercle : explosion possible, si pas de cape explosion impossible.
CAPE et CIN sont les deux mamelles indicateur de l’instabilité.
...
On peut aussi dire que la zone CIN est limitée en haut par une CAPE : risque d’explosion (orage) ou par une couche d’inversion en altitude (la couche de crasse qu’ abhorent les planeurs) et là les chandelles ne crèveront pas le plafond.
Clair ?
Bon, ça me rappelle que j’ai un article sur ce sujet sur le feu, dès que l’hiver approche je m’y recolle.