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Pratiques et Techniques de la Plaisance

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Accueil du site > Forum technique > Au mouillage -forum- > longueur de mouillage

Rubrique : Au mouillage -forum-

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longueur de mouillageVersion imprimable de cet article Version imprimable

Publié Février 2012, (màj Février 2012) par : Nevermind   

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Bonjour,
Quelle longueur de chaine vous avez pour mouiller en Grèce ? Merci. jp

UP


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57 Messages de forum

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  • 26 février 2012 09:05, par yoruk écrire     UP Animateur

    Je vais ré écrire un document actuellement sur eauxturquoises.fr au sujet de la spécificité des mouillages en méditerranée orientale. En attendant et en résumé

    • on mouille souvent par plus de 10 m de fond, voire 20
    • En conséquence il faut un très bon guindeau, et deux télécommandes (depuis la baille de mouillage, et depuis le cockpit)
    • On mouille en général 5 fois la longueur du bateau
    • Les calculs savants et instruits, articulés sur des abaques complexes servent peu... la seule règle ici : avec un bon guindeau, on ne compte pas
    • Toutes les ancres modernes, chargée en pointe, tiennent bien, mais... on se rend vite compte que ce qui compte, c’est le poids et la longueur de chaîne...
    • Hugh.... le marronnier est planté:-)

    Michel

    Répondre à ce message

    • 26 février 2012 10:09, par michelr écrire     UP     Ce message répond à ...

      tu écris « On mouille en général 5 fois la longueur du bateau » ne serait-ce pas plutôt 5 fois la huateur d’eau ?

      Répondre à ce message

      • 26 février 2012 10:21, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Je dirais plutôt 5 fois la hauteur du davier au dessus du fond... Certains oublient que leur sondeur est réglé pour mesurer la profondeur et même parfois l’eau sous la quille et mouillent des touées ridicules par petit fond...

        Répondre à ce message

        • 26 février 2012 10:33, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Non, non, c’est bien 5 fois la longueur du bateau
          En fait, c’est une réaction à colossale connerie mise en avant par ‘’les Glénan’’ : 3 fois la hauteur d’eau, et tous les risques d’interprétation sur cette notion de hauteur d’eau…
          D’où l’expression (pour ici), pleine de bon sens : avec un bon guindeau, on ne compte pas.
          Pour les 40 pieds de laorana (mais je ne suis pas le seul dans ce cas)… on mouille minium 40 m, quelle que soit la profondeur d’eau, et on allonge si nécessaire (une des principales nécessité, étant de dormir tranquille !!!)

          Répondre à ce message

          • 26 février 2012 10:49, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

            Il est très difficile d’expliquer quelle pourrait être la relation rationnelle entre la longueur du bateau et celle de la ligne de mouillage. Avec un grand bateau (12m) cette règle fonctionne le plus souvent car elle conduit à une ligne plus longue que la règle « hauteur d’eau ». Avec un petit bateau et/ou une grande hauteur d’eau, cette règle ne fonctionne pas, car la ligne sera trop courte.

            Exemple : un bateau de 7 mètres, et 20 m de hauteur d’eau : la règle 5 fois le bateau donne 35m de ligne, par 20 m de hauteur d’eau, ça ne va pas le faire s’il y a du vent.

            En réalité, et du point de vue de la mécanique, c’est bien la hauteur d’eau qui est le paramètre déterminant, mais la bêtise historique c’est d’avoir dit que 3 fois fait l’affaire :-)

            Répondre à ce message

  • 26 février 2012 09:18, par yoruk écrire     UP Animateur

    Complément à la spécificité des mouillages en médor...
    Les eaux sont généralement très claires (plus de 20 m en Turquie, c’est courant), ce qui permet de choisir des fonds de sable... Et çà vous change la vie...
    Michel

    Répondre à ce message

  • 26 février 2012 10:42, par Pil-Poil écrire     UP

    Je ne sais pas ce que la Grèce a de particulier au point de vue mouillage par rapport au reste de la Méditerranée. Cependant, si c’est comme pour la « Méd » en France, Corse, Italie, Sardaigne, Sicile, Malte,Turquie, etc ... alors je peux indiquer ce qui m’a semblé utile :

    • l’absence de marée permet de mieux « calibrer » la longueur de ce qu’on mouille.
    • on mouille souvent par grands fonds (10 à 20m) , déjà dit plus haut
    • vu l’absence de marée on mouille également souvent par très peu de fond ( 1 à 2m avec un cata ou un dériveur)
    • les eaux claires permettent de voir le fond et même de vérifier que l’ancre a bien accroché
    • les vents sont tournants , surtout si ce sont des coups de vent et parfois inattendus

    Or les règles maintenant bien assises (et bien expliquées par Alain Fraysse en premier, puis par Alain Poiraud et d’autres aussi) montrent :

    Par vent fort ou risque de vent fort :

    • peu d’ancres tiennent avec une ligne plus courte que 6 fois la hauteur d’eau
    • il faut une grande élasticité de la ligne qu’un long câblot 3 torons assure le mieux
    • par très petit fond il faut mouiller énormément plus long que 6 fois la hauteur d’eau car la chaîne sera tendue posée au sol et n’apporte aucun amortissement de poids. Il faut donc une grand longueur de câblot en plus de la chaine
    • par grands fonds, on n’arrive le plus souvent pas à mouiller 6 fois la hauteur d’eau. Par vent moyen ça peut le faire. Mais si la piaule est forte, il faut une très grande longueur de ligne.

    A partir de là mon choix est (12m, 9-10 tonnes) :

    • 100 de ligne totale, 50m de chaîne de 10mm, 50m de câblot de 18mm, non solidarisés
    • l’attache du câblot à la chaîne est mobile et choisie en fonction du lieu
    • l’attache est une grosse manille spécifique pour chaine (5 tonnes)
    • par très petit fond et vent fort : 10-15m de chaîne, attacher le câblot, et filer 20-30m de câblot.
    • par très grands fonds et vent fort : tout sorti, 50m chaîne + 50m câblot.

    Et pour un pique-nique par beau temps en journée par temps calme, comme tous les touristes : 4-5 fois la hauteur d’eau en chaine, sans câblot B-)

    http://www.plaisance-pratique.com/b...

    JPEG

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    • 20 mars 2012 14:21, par girouette écrire     UP     Ce message répond à ...  image

      bonjour Robert
      tu dis que ton cablot et la chaine sont stockés non solidarisés, et qu’ils ne le sont avec une manille que lorsque tu mouilles. Je vois l’interet de la chose, ayant un guindeau avec une poupée (pour le cablot) d’un coté et un barbotin (pour la chaine) de l’autre coté. Et le cablot passe bien mal dans le trou où descend la chaine. Au passage de la jonction chaine cablot, il faut s’arreter pour faire passer le ceblot dans le trou et mettre la chaine dans le barbotin et c’est difficile lorsqu’il y a de la tension et des vagues.
      Mais avec ta manière de faire, il y a toujours un problème au passage chaine/cablot lorsque on remontre la chaine parce qu’il faut s’arreter pour défaire la manille avec le risque de laisser s’échapper la chaine. Ce problème est d’ailleurs le même à la descente (il ne peut pas y avoir d’étalingure dans ce cas). Est-ce que tu l’assures avec un bout ?
      Peux-tu décrire ta procédure pour mouiller et pur relever le mouillage ?

      Répondre à ce message

  • 26 février 2012 10:57, par yoruk écrire     UP Animateur

    Des spécificités de la med orientale...
    On travaille la dessus avec yves... et on vous parlera bientôt des rafales folles des étésiens... Tu te trouves peinard, dans un mouillage bien abrité... et puis comme çà, sans prévenir te tombe sur le coin du nez des rafales à 40 nœuds et +++.
    Là on n’a pas le temps de réfléchir aux abaques instruites... faut que çà tienne, au moins le temps de plier bimini, capote de descente et taud de soleil... Faut surtout pas décrocher à ce moment là
    C’est pourquoi, ici, pour ce dont je peux témoigner... Mieux vaut mouiller très long d’emblée.
    Se pose aussi le problème de l’assemblage de la ligne de mouillage. Robert à raison, mieux vaut une ligne mixte (c’est mon option)... mais... mais ... il est des fois, ou la sécurité exige de pas à avoir à trop à réfléchir, et là ne remonter que de la chaîne est une vrai sécurité..
    Michel

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    • 26 février 2012 11:06, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      faut que çà tienne, au moins le temps de plier bimini, capote de descente et taud de soleil”

      J’oubliais une grande classique : sécuriser l’annexe

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      • 26 février 2012 11:42, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Si tu l’avais pas laissé gonflée, le vent ne se serait pas levé (pire, la laisser en remorque : c’est coup de vent assuré)
        Fais le test, tu verra ;-)

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        • 26 février 2012 11:52, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Houaaaa !!!!
          On peut décliner là dessus :

          • j’arrête le moteur.... le vent tombe
          • je réduit le génois... le vent tombe
          • Le lance le moteur... çà rentre
          • Je coupe le moteur et renvoie de la toile... J’empanne... l’écoute de GV accroche la manette de gaz comme çà... au hasard... coup de pot, j’avais planqué la cle de contact du Yanmar... Bien lancée ; l’écoute est capable de démarrer toute seule le moteur... il faudra que je pense à lui indiquer ou se trouve la vanne d’admission d’eau...
          • Etc, etc...

          Michel

          Répondre à ce message

    • Les rafales c’est déjà pas top mais le relief côtier, élevé en med, induit souvent des rotations de vent selon la force des rafales.

      Sans même aller en mer égée (là, c’en est la patrie), ce phénomène est clair en baie d’Alicastre et plage notre-dame à Porquerolle par vent de SE en est un bon exemple : tant que le vent ou les rafales sont faibles le vent tourne autour de la pointe des Mèdes et entre de N à NNW dans la baie mais avec une survente le vent passe au dessus de la colline (entre la galère et langoustier, massif des mèdes ?) et tombe directement de SE dans le mouillage.

      Eprouvant pour tous les mouillages ces rotations NNW-SE-NNW

      PNG

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  • 26 février 2012 11:31, par Nevermind écrire     UP

    Merci pour vos réponses.
    Je vais rallonger mon câblot.
    Actuellement, je dispose de 50m de chaîne de 10, de 30m de câblot , avec une vrai CQR de 22kg avec un bout de 1m50 et un flotteur blanc pour la repérer ou la décrocher ( je ferai une variante pour des fonds plus importants) et 20m de chaîne de 10 en secondaire.
    Merci pour l’annexe !
    Jp

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    • 26 février 2012 15:51, par Sergio écrire     UP     Ce message répond à ...

      Bonjour,
      Le pire est le mouillage dans peu de profondeur, du vent soutenu et un fort clapot. (Rare en Méd)
      Comme dit plus haut, il est bien utile dans ces cas-là d’avoir un câblot avec un coefficient d’élasticité important.
      A+ Sergio

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    • 26 février 2012 16:04, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

      Rallonger le câblot :

      Pour mémoire, à charge égale (30% de la limite de rupture), le 3 toron s’allonge 5 fois plus que le « flat-line » et 2 fois plus que le « square-line ».

      Comme le 3 torons est en plus le moins cher, il n’y a que peu de raisons de prendre autre chose quand il s’agit d’amortir les coups de boutoir du mouillage ! (document cordages « cousin »)

      JPEG

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      • 26 février 2012 19:22, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Je persiste à aimer la square partout où ça rague, sur une écorchure je perd 1/8 du cordage avec la square et 1/3 avec la 3 torons. Ca me laisse un peu de temps pour « réparer/corriger ». A l’inverse je perd de l’allongement, certes, mais je bosse.

        Et puis les épissures sur la square ça a plus de gueule que sur le 3 torons
        Mais bien sur, gouts, couleurs ; tuti quanti ... et puis je suis plus en med ;-)

        Répondre à ce message

  • 26 février 2012 17:00, par yoruk écrire     UP Animateur

    Pour illustrer la spécificité du mouillage en méditerranée orientale, voir ce lien

    http://www.eauxturquoises.fr/oturq/...

    JPEG

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    • 26 février 2012 19:26, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Ca doit pas être vraiment simple, dans ce site et vu la topographie, d’utiliser la règle des 4 secteurs chères à Binot pour déterminer si vent synoptique (ici, le meltem) va renforcer ou atténuer la brise, Il semble qu’il y ait toujours un lieu ou n’importe laquelle des 4 règles s’applique.

      Monde de fou :-)

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      • 26 février 2012 19:45, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Je ne l’ai pas choisi par hasard, on retrouve le même problème partout ou des îles perturbent les golfes… C’est aussi le cas à Kos, ou en venant de Knidos, le matin, on atterri sur Bodrum sur un seul bord de près, le vent dominant adonnant au Nord ouest en s’orientant dans le Détroit de Kos entre Kos et Pserimos… Entre Chios et Cesme, le vent vire comme du papier à musique du NE eu NW sur le coup de 9H30, etc, etc…
        Mais dans les mouillages exposés à une topographie complexe… c’est bien souvent une loterie. Avoir à reprendre son mouillage est dans la norme ici…
        C’est pourquoi, la sécurité est de mouiller long et lourd, le poids de la chaîne par 15 m de fond, est un bien meilleur amortisseur que l’allongement d’une aussière. Mais surtout, s’il faut remonter dans des conditions limites, la chaîne est une vraie sécurité. Reste le problème du poids à l’avant… C’est un autre débat…
        Il faut aussi noter que les locaux et les capitaines de Gulets, connaissent aussi les trous de vent où mouiller… sans carte, sans boussole, sans GPS…
        Michel

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        • 26 février 2012 21:51, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

          « le poids de la chaîne par 15 m de fond, est un bien meilleur amortisseur que l’allongement d’une aussière » ?

          Un petit dessin vaut mieux que de longues explications ! Le dessins montre le cas d’une hauteur d’eau de 15 mètres, avec une ligne de 100 mètres, par vent fort au moment d’une raffale

          Le « tout chaine » :

          • au repos, lorsque le bateau est à 85 mètres de l’ancre les efforts sur le mouillage débutent.
          • chaîne étirée au maximum, le bateau est à 99 mètres de l’ancre
          • il a donc pu reculer de 14 mètres pour amortir la raffale

          Le « 50% textile » : 50 m chaine + 50m textile

          • au repos le bateau est à 85 mètres de l’ancre
          • ligne étirée, le textile mesurera 50m + 20% = 60 mètres et la ligne aura 110 mètres de long
          • ligne étirée, le bateau sera à 109 mètres de l’ancre
          • il a donc pu reculer de 24 mètres, presque de double du cas « tout chaine », pour amortir la rafale. Plus la distance est grande, plus doux sera l’effort de « freinage »

          Au moment de l’étirement complet :

          • en « tout chaîne » quand elle est étirée, le blocage est total créant un pic de tensions important au moment de l’étirement complet.
          • en « mixte », quand la ligne est droite, elle reste élastique puisque le câblot n’est qu’à 20% de sa limite de rupture et possède toujours sa souplesse propre comme le montre le graphique de « Cousin » un peut plus haut dans le fil.

          Cet effet de blocage du « tout chaine » est d’autant plus brutal et néfaste que la ligne de mouillage est longue par rapport à la hauteur d’eau (une histoire de sinus et cosinus ...) . Quand le vent est fort on allonge la ligne, on est alors dans le mauvais cas de figure. Si on raccourcit la ligne pour diminuer cet effet néfaste, c’est l’ancre qui lâchera par un mauvais angle de traction.

          GIF

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          • 26 février 2012 22:28, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

            Je me suis probablement insuffisamment expliqué... Effectivement avec un petit dessin cà va mieux :-)

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            • 27 février 2012 09:28, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

              « Mouiller lourd et très long pour ne pas avoir à soulever toute la chaîne »

              C’est l’idée de base intuitive qui vient en premier quand on est adepte du « tout chaîne ». Et pourtant, cette idée est une impasse en pratique.

              Si on s’intéresse à l’amortissement qui est à la base de cette idée voilà ce qui se passe :

              • La chaîne qui se tend agit comme un ressort avec un allongement maximal
              • l’amortissement est d’autant meilleur que le « ressort » peut s’allonger beaucoup et que sa raideur n’est pas trop grande.
              • si on allonge la chaîne la longueur maximale d’allongement ne varie plus au delà d’une certaine taille :
                • par 15m de fond, avec 100m de chaine l’allongement maxi est de 13.9 mètres (mon message précédent)
                • par 15m de fond, avec 200m de chaîne l’allongement maxi est de 14.4 mètres ... on a gagné seulement 0.5 mètres ! Rien en fait.
                • par contre en doublant la longueur de chaîne on a doublé son poids, et du coup on a un ressort beaucoup plus raide ce qui est néfaste !

              Dans quelle circonstances augmenter le poids de la chaîne est-il efficace ?

              Avec une analogie terrestre, on peut plus facilement percevoir le mécanisme : le bateau qui recule sous la rafale avant d’être stoppé par la chaîne tendue est comme un projectile qui va rencontrer un mur, avec entre lui et le mur un bloc de mousse compressible plus ou moins dur.

              • L’épaisseur du bloc de mousse c’est le recul que permet la chaîne avant son étirement complet
              • La dureté du bloc de mousse c’est le poids de chaîne à soulever
                - 
                • Pour un projectile lourd, il faut une mousse dure
                • Pour un projectile léger, il faut une mousse souple
                • si on calibre la mousse trop dure, le projectile léger va souffrir
                • si on calibre la mousse trop molle le projectile lourd va percuter le mur.
                • plus la vitesse du projectile est grande, plus il faut durcir la mousse

              Voilà pourquoi un « Gulet » Turque doit utiliser un énorme poids de chaîne à soulever : le Gulet peut approcher la centaine de tonne, sauf erreur de ma part.

              Voilà également pourquoi pour nos bateaux modernes et léger il ne faut pas alourdir exagérément le poids de chaîne à soulever pour amortir les reculs sous la rafale de vent. Indépendamment des problèmes de poids à l’avant dans un voilier, et à fortiori dans un cata.

              La véritable solution à l’amortissement est de supprimer le mur qui bloque le bateau, ce qui est impossible avec une chaîne qui aura toujours une extension maximale, alors qu’un textile n’offre aucun mur de blocage au moment de l’allongement... jusqu’à sa rupture bien entendu :-)

              Répondre à ce message

              • 27 février 2012 10:14, par Sergio écrire     UP     Ce message répond à ...

                Je confirme avoir constaté à plusieurs reprises que la ligne mixte, chaîne-cablot tient mieux qu’une tout chaîne.

                Au début de notre périple nous avions 30 m de chaîne et 80 m de cablot. A plusieurs reprises nous avons été agréablement surpris de tenir, alors que d’autres dérapaient.

                Le problème a été qu’une fois dans les mers à corail, le cablot se déterriorait très vitre par ragage contre les patates.

                Nous sommes donc passés à 60 m de chaîne (sauf les 2 m de la main de fer bien sûr) qui étaient suffisants 90% des cas avec 50 m de câblot pour les cas extrêmes.

                A+ Sergio

                Répondre à ce message

  • 27 février 2012 10:34, par yoruk écrire     UP Animateur

    Robert et Serge vous avez raison, c’est un problème de pratique…
    Il y aura autant de type de mouillages que de types de pratiques

    • Sur beaucoup de côtes urbanisées, il est devenu impossible de pratiquer le mouillage forain… dans ces conditions, la pratique amènera à considérer les besoins de mouillage comme anecdotique. Quelques mètres de chaîne suffiront. La sécurité est au port…
    • Si l’on doit envisager une traversée en haute mer, la sécurité impose aussi de ne pas surcharger l’étrave
    • Mais si on envisage une croisière dans les îles grecques, ce qui est l’objet de ce fil, il en est autrement et les types de pratiques seront multiples

    Dans tous les cas, ces types de pratiques dépendront du niveau de sécurité à mettre en œuvre. Ils ne seront pas les mêmes selon que l’on navigue avec un équipage nombreux et bien entraîné, capable d’assumer en toute tranquillité la descente comme la remontée du mouillage, ou de manœuvrer solo, voire en couple…
    Il se trouve que si pouvoir tenir le mouillage dans des conditions difficiles, est une sécurité… Pouvoir remonter le mouillage vite et sans problème est d’un niveau de sécurité supérieure… Et là, il est clair que la chaîne offre tous les avantages

    En fonction de ces besoins pratiques, on choisi ici, son type de bateau… Peu de X-yachts… mais énormément de bateaux de voyages, souvent en acier et capables de tenir la charge. Dans ces cas, c’est toujours ‘’tout en chaîne’’
    Autre aspect du problème, et qui intéressera notre ami JPL, mais… sur la partie orientale de l’Egée, on mouille pratiquement tout le temps sur ancre avec deux amarres à terre et là… l’élasticité de la ligne mixte offre peu d’avantage. Il est même recommandé si le vent prend par la hanche, de bien raidir le mouillage.. Et là, ponctuellement une ligne mixte n’offre aucun avantage. C’est même un réel inconvénient s’il faut dégager du mouillage en urgence

    Dernier inconvénient du mouillage mixte : les risques de raguage au sol, de la liaison chaîne ancre. C’est un des points de faiblesse des lignes mixtes. Elle ne doit pas reposer au sol, ou elle sera exposée au raguage… ce qui limite sérieusement la longueur utile de l’amortissement textile….

    Maintenant, notre ami JPL, navigue avec un cata…. C’est pas le rêve pour le mouillage facile… Bon courage… et … tant pis (nevermind)

    Répondre à ce message

    • 27 février 2012 11:36, par Nevermind écrire     UP     Ce message répond à ...

      Maintenant, notre ami JPL, navigue avec un cata…. C’est pas le rêve pour le mouillage facile…

      Et pourquoi ?
      Jean Paul

      Répondre à ce message

      • 27 février 2012 11:40, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Pour ce que j’ai pu constater, amurer deux bouts sur chacune des étraves demande de la technique et du savoir faire. cà me parait complexe... Mon observation n’était pas péjorative...
        cordialement
        Michel

        Répondre à ce message

        • 27 février 2012 12:01, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

          Toujours par vent fort et irrégulier, l’un des avantages spécifique au catamaran en mouillage, c’est la patte d’oie entre les deux coques. Cette patte d’oie à large extension latérale est un bon stabilisateur du phénomène « d’essuie-glace » (louvoyage sur place) gênant et dangereux dans les rafales, et cette patte d’oie (nécessairement en textile) est également un bon amortisseur naturel des coups de boutoir de par sa grande longueur imposée par la largeur du catamaran.

          Ce « louvoyage sur place » sur place est d’autant plus fort pour les monocoques que leur quille est étroite et profonde.

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          • 27 février 2012 12:11, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

            Oui... ce qui fait des catas... des voisins souvent agréables, mais quelque fois à surveiller...
            J’ai connu aussi bien avec le fantasia biquille, qui prenait chouïa de gite, s’appuyait sur une quille et tirait des bords de Plus 70° dans les mouillages... Et là, rien pour limiter, le débattement, suaf à affoucger...
            Voir le lien avec le fantasia biquille :
            http://www.eauxturquoises.fr/oturq/...

            En me relisant, je me rend compte que j’avais peu de chaîne... mais, je n’avais pas de guindeau non plus !!!

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        • 27 février 2012 12:05, par Nevermind écrire     UP     Ce message répond à ...

          Pour l’avoir fait plusieurs fois aux Baléares :
          il faut préparer l’annexe avec les aussières avant de mouiller, pendant le mouillage, l’équipier dans l’annexe va frapper à terre la première aussière au vent, revient pour la frapper au bateau et rebelote pour la seconde.
          Il faut de croiser les aussières.
          C’est certain, c’est plus long qu’avec un monocoque et plus chaud avec du vent.
          Il y a surement d’autres méthodes.
          Le tirant d’eau de 1m10 me permet de me rapprocher si c’est possible.
          Jean Paul

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          • 27 février 2012 12:10, par Nevermind écrire     UP     Ce message répond à ...

            Ceci est valable avec un équipage.
            Le retour sera peut-être plus chaud, je serai en solo à partir d’Athènes.

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            • 27 février 2012 14:46, par Sergio écrire     UP     Ce message répond à ...

              Une autre méthode que nous avions appliquée avec succès aux Tuamotu : La particularité de ces atolls est que les fonds sont encombrés de patates de corail et les vents tournent. Il n’est pas rare d’avoir ta ligne de mouillage qui est coincée en faisant des zig et des zag entre les patates.

              Après avoir été près de perdre notre mouillage, nous avions appliqué un système qui nous avait été recommandé par un vieux paumotu : Tu récupères des bouées qui ont servi aux fermes perlières. Il y en a partout. Elles sont rondes et métallique de 40 cm de diamètre environ.

              Lorsque tu mouilles, à partir de une fois la profondeur, tu clampes une bouée sur la chaîne et ensuite tout les 5 mètres environ. La ligne de moillage fait une guilandeentre deux eau du meilleur effet. Le bateau peut ainsi éviter sans que la chaîne ne se prenne dans le corail.

              A+ Sergio

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  • 21 octobre 2012 14:57, par Nevermind écrire     UP

    Bonjour,
    La conclusion après retour de Grèce :
    Je n’ai jamais utilisé plus de 50m de chaine ( j’avais 60m de câblot derrière ), mais toujours entre 40 et 50m
    Et avec du Melthen de 30 à 40nds

    Une précision : je n’arrange pour mouiller dans 2m d’eau quand c’est possible !

    Par contre j’ai décroché une fois derrière la jetée de Rhodes avec 35nds, l’ancre croché sur un rocher a tenu toute le nuit, mais elle a décroché avec les vagues.
    Pas de problème, je veillais à la barre.
    Ce qui n’était pas le cas de ceux qui ont perdu leur cata en Corse fin septembre, j’ai discuté avec eux le lendemain.

    JP

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    • 21 octobre 2012 15:08, par Pil-Poil écrire     UP     Ce message répond à ...

      « Je n’ai jamais utilisé plus de 50m de chaine ( j’avais 60m de câblot derrière ), mais toujours entre 40 et 50m »

      Cela veut-il dire : jamais plus de 50m de chaîne mais toujours avec 60m de câblot déroulés derrière

      ou bien : jamais plus de 50m de chaîne mais sans câblot derrière

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    • 21 octobre 2012 15:11, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Bonjour
      Ou étais tu mouillé, à Rhodes, dans le 3ème port commercial (le bassin ou se trouve le chantier) ??? Si c’est le cas, il a été dérocté il y a peu et les fonds descendent très vite... Là tu trouves très vite 10 m de fond, maintenant
      Michel

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      • 21 octobre 2012 16:17, par Nevermind écrire     UP     Ce message répond à ...

        J’était mouillé derrière la jetée du port de plaisance en face les trois moulins. Protégé de l’ouest seulement .
        C’est de la roche et du sable, très pratique pour descendre, laisser son annexe car il y un toute petite crique avant le premier moulin.

        Le nouveau port de plaisance est en chantier, mais aucune activité, trois bateaux s’y sont mis cette nuit là,
        Après j’ai mouillé au fond du port de commerce près de la plage.
        le nouveaux port de commerce n’est pas accessible à la plaisance.

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    • 21 octobre 2012 19:53, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      50m de chaîne pour 4 mètres (2 m de fond et le chaumard 2 m plus haut), ça fait tout de même 12 fois la hauteur. Par 35 nd, la chaîne était-elle déjà rectiligne-raide ou encore en chainette ?

      Sur mon cata je pratiquais beaucoup la chaine pure (jusqu’à 50m), sans cablot textile histoire de faciliter l’accroche de la patte d’oie (2 brins de 5m équipés de gros amortisseurs) mais sans jamais dépasser 25 nd. Tu fais comment pour ta patte d’oie sur du cablot ?

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      • 21 octobre 2012 20:20, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Si j’ai bien compris, JPL étais mouillé où je l’indique sur le plan. J’y ai fait figurer une route sans nom, de moins de 50m.

        • Il a bien mouillé par 2/3m de fond, mais par ici, çà descend très vite, et le bateau situé à 50 m de l’ancre devait se trouver à 10 m de profondeur
        • 5 fois la hauteur d’eau… le compte y est.
        • On mouille par ici systématiquement une quarantaine de mètres de chaîne… Et si çà monte, on lâche toute la chaîne… Dans mon cas je peux aller jusqu’à 65 mètres…
        • Après, après, outre serrer les fesses… on lâche du câblot… et là mieux vaut que çà tienne, parce que le bateau commence sa sarabande, en tirant des bords au mouillage… Avec un cata ce doit être pire… Et là aussi, difficile de reprendre le mouillage… Il faut remonter le câblot, passer de la poupée au barbotin… Sur un bateau secoué comme un prunier… bonjour l’angoisse… A compter les doigts en fin de manœuvre
        • Je connais bien le coin… JPL a dû mal dormir…

        Michel

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        • 21 octobre 2012 21:31, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          et là mieux vaut que çà tienne, parce que le bateau commence sa sarabande, en tirant des bords au mouillage… Avec un cata ce doit être pire…

          Les catas peuvent amarrer le mouillage en deux points, ils ont la largeur qu’il faut ... avec la patte d’oie
          Et du coup c’est plus la valse, un slow tout au plus et du coup c’est le mono qui viennent te cogner.

          C’est un des bon points du cata (par contre la prise au vent, euh ...)

          J’ai souvenir d’avoir lu quelque part une suggestion de patte d’oie sur un mono, amarrée par l’avant et par le coté, histoire de contenir la valse. Jamais pratiqué.

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          • 21 octobre 2012 22:07, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

            une suggestion de patte d’oie sur un mono, amarrée par l’avant et par le coté, histoire de contenir la valse

            Cà c’est de l’audace.... et probablement des réglages à n’en plus finir... Avec mon Fantasia bi-quilles, et bi-quilles très profilées... je tirais des bord ahurissants. Plus de 70° d’un bord sur l’autre. Il prenait appuie sur une quille, avec un peu de gite... et hop, jusqu’à ce qu’elle décroche et repartait sur l’autre quille ver l’autre bord... J’avais du succès dans les mouillages..
            Solution... affourcher avec une Fortress, pour calmer le monstre... finalement çà le faisait bien, la Fortress pas trop embêtante à remonter, puis après le mouillage principal au guindeau (manuel les premières années, puis rapidement électrique)
            C’est fou ce qu’un bon guindeau, couplé à une bonne ligne de mouillage représente comme sécurité active. Et plus c’est simple... mieux c’est...
            Michel

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        • 21 octobre 2012 21:35, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          on lâche toute la chaîne… Dans mon cas je peux aller jusqu’à 65 mètres…

          Question naïve mais très intéressée :
          Dans mon esprit, les chaines sont fabriquées en longueur de 50 mètres (on dit un maillon, c’est le mot ?).
          As-tu pu obtenir une longueur de 65m d’un seul tenant ou bien as-tu interposé une liaison capable de passer dans ton guideau, et si oui, laquelle ?

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          • 21 octobre 2012 21:56, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

            Arrrggghhhhh.... Pas de liaison

            Non, non, on achète la longueur que l’on veut. Les Gulet’s ici mouillent couramment plus de 150 mètres (ils viennent systématiquement passer deux amarres à terre).
            Je ne connais pas la longueur standard, des fûts de chaîne. de mémoire, il me semble que l’on pouvait commander de la chaîne inox chinoise par 200 m...
            J’ai pris 65 m, par pur confort intellectuel... Si j’ai mouillé 50 m, ce qui fait quand même du monde, et que çà monte, avoir encore 15 m derrière de disponible, est très rassurant.
            Et derrière tout çà 50 m de câblot de 18, avec une épissure sur la chaîne, câblot que je n’ai pas utilisé cette année, malgré un meltem « rugueux »....
            Michel

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          • 22 octobre 2012 01:15, par tilikum écrire     UP     Ce message répond à ...

            Dans mon esprit, les chaines sont fabriquées en longueur de 50 mètres (on dit un maillon, c’est le mot ?

            Bonne question... à laquelle je ne saurais répondre, mais j’ai acheté ma chaîne de douze de 100 mètres en un seul morceau ! |-)

            Trouvé sur la toile :

            Le maillon en langage maritime est une longueur de chaîne (ligne de mouillage), qui, à l’origine, mesure 15 brasses soit 27,50 m. En France le maillon a approximativement une longueur de 30 m. L’élément de base de la chaîne est appelé maille. Les maillons sont reliés entre eux par une maille démontable. Un grand navire possède généralement deux lignes de mouillage chacune comprenant entre 8 et 14 maillons.

            _/)

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  • 22 octobre 2012 08:50, par Nevermind écrire     UP

    Bonjour,
    Avec une patte d’oie, le Cata bouge très peu.
    De plus avec un roof en pente j’ai moins de prise au vent.
    Il faut faire attention aux voisins.

    c’est bien le bon endroit, mais c’était un peu plus sud, cela ne change rien.
    Le vent était passé au nord.

    Comment faites-vous passer l’epissure chaine câblot dans le barbotin ?

    Pour ma part, je frappe un mousqueton avec un bout, sur la chaîne au niveau du davier,
    le bout est mis sur la poupée du gunideau
    je remonte le tout , la chaîne tient avec le mousqueton et je passe l’épissure à la main au niveau du barbotin.
    jp

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    • 22 octobre 2012 10:37, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      « c’est bien le bon endroit, mais c’était un peu plus sud, cela ne change rien. »

      Le vent était passé au nord.

      Vouiiiii....
      Au nord... alors tu étais dans peu d’eau. Absolument parfait pour éviter de s’endormir en veille, avec le bruit du ressac brisant à bâbord à quelques mètres (le fetch vient de très loin, Marmaris, 20 milles).
      Avec un peu de chance tu aurais pû bénéficier d’une rotation au NE, fréquente, par là au lever du jour, là il aurait fallu dégager rapido, sans grand chose à se mettre sous la dent pour se réfugier ...
      Si on ne peut pas se mettre dans Mandraki (le port de plaisance, toujours full), c’est vraiment un mouillage dangereux. Et quand on a pétole, c’est guère mieux pour dormir... le bateau s’oriente dans le lit du vent à l’Ouest, plein travers au sillage des cargos qui contournent Rhodes, pour éviter Karpathos...
      Michel

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  • 24 juillet 2015 09:45, par degolarson écrire     UP  image

    Bonjour
    je suis nouveau sur ce forum
    Une question, que pensez vous de lester la ligne de mouillage ? J’en ai été content la 1ère fois à Valentia Sound en Irlande dans +45nds toute une nuit. Le bateau, OneToner 40’ plan Farr, avait une ancre Brittany 30livres + 15m de chaîne de 10 + 80m de câblot nylon 20mm très élastique. Dans 12m d’eau fond sable et vase, nous avons lesté la ligne avec 2 gueuses de 20kg dans un sac accroché au câblot par une poulie ouvrante , que nous avons laissé filer au bout d’un orin de 20m frappé sur le câblot par un noeud de Prusik .. Nous avons ensuite filé le reste du câblot, bien fourré le passage à l’étrave (et enfin débrayé l’hélice gardée en soutien). Ca a très bien tenu, les quarts de surveillance impressionnants mais sans gros soucis.
    Depuis j’ai souvent adopté cette solution, surtout pour raccourcir le rayon d’évitage. Je mouille sur la petite ancre bien maniable et leste la ligne avec ce que j’ai sous la main, parfois la grosse ancre.
    Evidemment il faut prendre toutes les précautions pour éviter le raguage sur le câblot, une poulie ouvrante est irremplacable. L’idéal est que le lest ne touche pas le fond mais je préfère le filer un peu trop que pas assez

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