Navigation électronique - PC ou tablette ???
- Soliloque du marin sous AIS
auteur : sy Laorana
Vous êtes à 10 minutes d’entrer dans le port de Rhodes
- Sous votre vent, vous venez d’éviter, en vous déroutant, un furieux bien décidé à faire valoir sa priorité
- Toujours, sous votre vent, un autre furieux vous rattrape et annonce une collision à venir, à l’entrée du port de Rhodes
- Tapis dans le port, 3 ou 4 mécréants pourraient très bien décider de vous découper
- Plus « chagrinant » un bateau à déplacement rapide vous tombe dessus à 30 nœuds, route de collision prévisible
A l’angoissante question “Tablette ou PC” que préférez vous ???
- La batterie de ma tablette tombe en panne
- Ma tablette glisse dans le cockpit, et je l’écrase en m’asseyant
- Ma tablette m’échappe et tombe à l’eau (sale garce !!!)
- Un rayon de soleil masque totalement l’écran de la tablette
- Avec mon gros doigt, j’ai bêtement tapé, là où il ne faut pas
Réponse : si vous n’avez pas coulé, alors c’est que comme 80% des marins responsables, vous avez confié votre route à un programme de navigation pertinent, sur un PC correctement alimenté, bien sécurisé sur la table carte, connecté à un GPS et à une VHF/AIS fiables. Dans le cockpit, votre smartphone à la main, vous pouvez contrôler accessoirement l’évolution de vos voisins, en gardant un œil discret sur l’écran lointain de votre PC sur la table à cartes (TAC).
Préambule : Sans formation sur le monde Apple, nous ne traiterons ici que les moyens utilisant Windows (W10 à ce jour) et android. Pour Mac et iPad, vous pouvez vous reporter au site de Francis Fustier le spécialiste reconnu, du monde Apple, pour la navigation de plaisance
Constat : Si historiquement, les premiers outils de navigation électroniques se sont développés sur PC, fixes d’abord, puis sur des PC portables par la suite, la multiplication et l’amélioration des miniaturisations ont permis le développement d’application sur des tablettes, voire des smartphones. Navionics a été le premier a proposer une cartographie dédiée bon marché. Les premières offres se faisaient autour de 20 € pour une cartographie couvrant les côtes européennes. Aujourd’hui, pour 50 € Ils proposent une cartographie à jour pour l’année, et des aides à la navigation sommaires et limitées, mais efficaces. D’autres s’y sont engouffrées utilisant la facilité de positionnement satellite des tablettes et y ajoutant les possibilités de connexion internet permettant la récupération de fichiers gribs. Enfin, les grands éditeurs de programme de navigation ont aussi proposé des version android de leur soft sous W10. Nous pensons particulièrement à Scannav et OpenCPN, abondamment traités sur PTP
Une autre évolution perturbe l’analyse : le développement anarchique des réseaux sociaux, Facebook et YouTube en particulier a permis la mise en ligne de tutoriels dangereux, mais largement suivis par des primo accédants à la navigation qui peuvent vite y voir des solutions « miracles » à leurs difficultés d’estimation de positionnement et de route. Phénomène aggravant, des intérêts commerciaux s’en mêlent. Quelques uns sont excellents, mais il faudra se méfier de beaucoup d’autres.
Conception : sy Lisigée/ sy Laorana
Les données à traiter
Le Positionnement sur la carte
- La précision cartographique
- Les mises à jours
- Les informations connexes
Le positionnement des autres bateaux
- AIS
- Radar
Le traitement des données météorologiques
- Avurnav
- Marées
- Gribs de vent
- Gribs de courant.
- Accès à Google Earth
Les informations techniques du bateau
- Données techniques du moteur
- Données des conditions de navigation
Les informations générales pour l’équipage
- Communications téléphoniques, via un réseau 4G,
- Communications téléphonique de PC à PC, en se connectant à Internet, les sons sont encodés digitalement pour un coût quasi nul, puisque compris dans le forfait du fournisseur d’accès.
- Visio conférences.
- Travaux personnels (vidéo, traitement photos)
La somme des données à centraliser peut être très importante et dépassera rapidement le potentiel d’une tablette ou d’un PC d’entrée de gamme. Il faudra donc établir un cahier des charges des tâches à traiter, et rechercher les outils adaptés à ces besoins.
Les outils natifs Inboard
Généralement montés par les chantiers sur les bateaux neufs, installés aux pieds des barres à roue, offrant les meilleurs conditions de visibilité, d’étanchéité et de résistance aux chocs comme aux UV, ils utilisent les logiciels propriétaires des grands éditeurs professionnels et coûtent rapidement plusieurs milliers d’euros. Capables de partager des cartes sur les écrans, de recevoir des images radar, de se connecter à un point d’accès Wi-Fi ou d’intégrer des instruments et un pilote automatique Pour les plus connus
- Garmin, exemple : https://pochon-sa.com/boutique/gpsm...
- Raymarine, exemple : https://www.raymarine.fr/ecrans-mul...
- B&G, exemple : https://www.bandg.com/fr-fr/bg/acti...
Mais aussi les outils intégrant une catographie et un GPS. Parmi les plus connus :
- une gamme proposée par Orange Marine
- Ou directement chez grands fabricants
Les outils logiciels intégrés pour PC
Intégrants toute une gamme de logiciels de navigation, soit directement inclus, soit complétés de plugins. Parmi les plus connus
- OpenCPN sous W10, Linux ou Mac lien officiel : https://opencpn.org/
- Points forts : son prix, une interface ergonomique, une communauté francophone active, des tutoriels en français et un wiki performant en anglais, mais facilement traduisible. Son module AIS et des plugins natifs performants (Dashboard et Grib). Et maintenant une cartographie officielle performante et bon marché
- Points faibles : en se développant le logiciel a perdu son aspect intuitif. Il nécessite maintenant un apprentissage sérieux. Mais aussi la faiblesse, voire l’inadaptation de certains plugins, celui du module de routage en particulier
- Scannav sous W10 : https://www.scannav.com/FR/index.php
- Points forts : sa cartographie issue de la génétique du créateur. En particulier l’accès aux fournisseurs officiels via Primar Stavanger, et ses ENCs Officielles Ces cartes vectorielles homologuées SOLAS. Une ergonomie réputée efficace, liée à la qualité des liens entretenus entre des utilisateurs mobilisés et une direction très réactive. Un module de routage réputé excellent et testé ici : http://www.plaisance-pratique.com/-... module bien complété par des accès performants aux fournisseurs de gribs. La réactivité de son animateur créateur : Marc Lombard.
- Point faible : son prix raisonnable dans sa version de base, mais qui monte vite en ajoutant des compléments (Gribs, Ais, Routage, etc...)
- Maxsea Time Zero : https://mytimezero.com/fr
- Points forts : MaxSea TIMEZERO est le meilleur logiciel de navigation maritime pour la plaisance et les professions de la mer... C’est eux qui le disent, sans complexe, ce qui reste à prouver
- Points faibles : sa complexité, ses tarifs qui deviennent vite délirants, un service après vente traînant une réputation désastreuse.
- Adrena : https://www.adrena-software.com/
- ses points forts : sa technicité
- ses points faibles : sa technicité, sa complexité et leurs conséquences, un budget onéreux.
- StarNavPilot de Aragon Technologie : https://www.aragon-technologies.com...
- Points forts : son prix et son apparente rusticité. Intègre une connexion avec autre produit de Aragon Soft : météofax32. Aragon Soft développe aussi toute une série de hardware dédiés à la navigation, en particulier des multiplexeurs.
- Points faibles : date, et peu distribué
Les outils développés par les éditeurs de cartes
- Navionics, le précurseur. développe plusieurs applications permettant la lecture de sa cartographie. De façon classique via son application android : « Boating HD », mais aussi sous Windows. Il vous faudra être à jour de votre abonnement pour que la synchronisation des compte soit effective et mette à jour toute modification portée sur WebApp sous W10 ou sous Boating HD sous android. Vous pouvez ainsi créer, modifier une route sous W10 puis la retrouver modifiée sous android.
- Point forts : il est universel et intuitif. Bon marché, il offre un minimum de moyens pour préparer une route, suivre une trace, montrer avec une vision satellite des mouillages peu décrits. Pratique en complément d’une cartographie embarquée sur PC et la table à carte, permettant, même avec un smartphone de se situer en atterrage, depuis la barre à roue.
- Points faibles, et pour moi rédhibitoires : il ne cite pas ses sources, ce qui le rend impossible à contrôler en cas d’erreurs (plus nombreuses qu’on le croit). Module météo ridicule. Pas d’AIS, sauf à passer par un convertisseur Wifi RS232. Son rachat par Garmin trouble sa politique de développement, son interface de gestion des paramètres d’affichage . Enfin, les avis communautaires troublent complètement la lecture des cartes. En annonçant : « Là haut fond, avec des roches émergeant quelques fois, on trouve des poissons » et j’exagère à peine, ils ruinent la crédibilité du logiciel.
- C-Map Embark, la réponse de Jeppesen à Navionics
- Points forts : comme Navionics, il est universel et intuitifs. Payant aussi, si on souhaite pouvoir le consulter hors ligne (#60€/an), et beaucoup plus sobre dans sa présentation que Navionics. plus restreint aussi, mais la cartographie issue des C-Map est excellente. Consultable sous android et sous W10, en ligne, via une APP WEB.
- Points faibles : l’interface utilisateur en développement est faible, n’offrant pratiquement qu’un positionnement GPS.
Les outils développés par les éditeurs de routage et de gribs météo
- SailGrib WR, le meilleur, pour nous, offrant un vaste choix de gribs téléchargeables.
- Points forts : très intuitif conséquence du savoir faire maritime de son concepteur : Henri Laurent Choix bien adapté aux besoins de nos navigations côtières. La version routage outre le choix des gribs offre une panoplie d’outils (routes, traces, instruments de calculs) qui en font un véritable outil de navigation. La cartographie est adaptable, y compris celle des Navionics. Bien présenté sur PTP : ICI et LA....
- Points faibles : très peu, si ce n’est qu’il n’est opérationnel que sur android, mais c’est un défaut mineur vite corrigé par son potentiel Blue Tooth, si on veut le lier au PC du bord.
- Avalon Routage, logiciel de routage français offre comme SailGrib un accès au fichiers météo Grib et à un potentiel de logiciel de navigation. Lui aussi traité sur PTP, voir ICI
- Points Forts : sa simplicité, et une interface facilement compréhensible. L’étude soignée de ses polaires de vitesse, intégrant les données réelles des bateaux (poids en charge, gite, etc...) Évolutif et mis à jour régulièrement.
- Points faibles, très peu, si ce n’est une distribution un peu confidentielle
- QTVLM : la star des logiciels de routage amateur. Issu du monde du jeu des régates virtuelles, ses concepteurs, en ont fait un outils vedette de routage, d’abord complément logique d’OpenCPN, puis en s’émancipant il est devenu un logiciel de navigation complet concurrençant les classiques OpenCPN et Scannav d’entrée de gamme
- Points forts : l’extraordinaire imagination de ses concepteurs, présentant des options et des solutions complexes et efficaces à la gestion du chargement des gribs, des cartes, et de la profusion des options de routage. Dépassant son objet, comme SailGrib WR d’ailleurs, il devient un outil complet de navigation tournant sur android et, notable exception, sur W10. Il bénéficie aussi d’un support sans faille d’une population d’utilisateurs fanatiques !!!
- Points faibles : (ndlr pour moi qui me plante dans la conception d’un tutoriel) sa complexité issue d’un développement pléthorique.
- SQUID : logiciel de routage. Il permet cependant de récupérer des gribs personnalisés. Il est payant voir : https://www.squid-sailing.com/fr/
- Points forts : la précision de ses gribs personnalisés
- Points faibles : sa complexité et... son prix
- Mais aussi l’incontournable XyGrib sous W10 uniquement . Ce n’est pas un logiciel de routage, c’est tout simplement le meilleur outil de traitement des gribs météo à ce jour. Ses informations seront, après étude sur son interface, récupérables pour être traitées soit par un logiciel de routage, ou de navigation (OpenCPN va bien à ce niveau).
Ce qui nous amène à notre conclusion : en navigation la vrai valeur ajoutée de l’informatique est de pouvoir mixer intelligemment des données météo (norme fichiers grib) et des données de routage (norme fichiers .gpx) dans des logiciels de navigation utilisant le GPS et la VHF/AIS et affichant la trace de navigation en cours sur une cartographie marine précise raster ou vectorielle. » et sachant qu’il n’y a pas pour le moment pas de réponse satisfaisante sur Android. voir note : [1] La seule alternative crédible et abordable financièrement étant : un suivi sur la TAC avec du matériel sous W10 (voire sous Mac, mais nous ne le traitons pas ici), et éventuellement , grâce à sa mobilité, une tablette ou un smartphone qui serviront d’outils de connexion pour télécharger des gribs ou des routages externes. Ces tablettes serviront exceptionnellement d’outil de lecture à l’extérieur, mais aujourd’hui compte tenu des handicaps énumérés en début d’article ce ne sont pas des instruments fiables de navigation
A noter le rôle important qu’un smartphone peut jouer dans l’organisation de la communication du bord : c’est le meilleur outil de point d’accès mobile 4G du bord, et son utilisation comme modem wifi résout toutes nos connexions internet en proximité côtière. Luxe ultime, il peut aussi servir pour téléphoner !!!!
- Tablette et/ou PC mais avec un multiplexeur
Les différences fondamentales entre un logiciel sur PC et sur tablette
auteur : sy Lysigée
Quels besoins un logiciel de navigation doit-il couvrir ?
On peut bien sur, monter sur un bateau, décider où on veut aller le soir, et y aller. C’est une façon de concevoir la plaisance. On est dans l’instant. Une fois que c’est fait, on oublie, et on passe au lendemain. Pourquoi pas ? -* Mais on peut aussi concevoir la plaisance de façon différente, plus sûre (à mon sens), plus pérenne.
D’abord en amont de la navigation et souvent bien avant la saison, ensuite après la navigation et parfois plusieurs année après.
- En amont :
- Une semaine, un mois, une saison de navigation, ça se prépare avant de monter sur le bateau. On va choisir les étapes, les ports, les mouillages, c.a.d les waypoints ; avec peut-être leur description et leurs potentialités, eau, fuel, avitaillement, restaurants, lieux à visiter, réparations
- On va élaborer des routes entre ces étapes, élaborer des hypothèses peut-être plusieurs en fonction des météos possibles avec des abris potentiels, positionner les waypoints remarquables, cap à passer, haut fonds, entrée des chenaux, , positionner les zones de dangers.
- Au moment de naviguer :
- D’abord se préoccuper de la météo, globale sur plusieurs jours pour anticiper les jours suivants, locale sur les 2 ou 3 jours suivants. C’est à ce moment là, que je vais avoir besoin de retrouver les routes que j’ai construites, les étapes, avec leurs infos pour décider où je vais naviguer dans les prochains jours.
- C’est là aussi, une fois décidé de l’étape suivante que je vais lancer un routage avec plusieurs heures, voire date de départ possibles pour choisir le meilleur moment compte tenu du bateau et de l’équipage.
- Pendant la navigation :
- Tous les instruments doivent pouvoir être connectés indépendamment de la seule entrée Wifi. Même si la connexion sans fil est pratique, la possibilité de relier les instruments principaux par une autre entrée est utile si l’appareil qui transmet en Wifi tombe en panne.
- En fonction de la météo, et de l’état du bateau et de l’équipage, un changement de route peut s’avérer indispensable, il faut pouvoir choisir rapidement un nouvel abri, relancer un routage.
- D’autre part ce logiciel doit toujours être actif pour identifier des cibles AIS, calculer les CPA et faire retentir une alarme puissante en cas de route de collision, (et ceci pendant parfois 3 à 5 jours de traversée).
- Je laisserai de coté les possibilités de passer des ordres au pilote par le logiciel, c’est une fonction qui n’est pas de toute confiance.
- Par contre, on a aussi besoin de visualiser une carte sur un écran digne de ce nom, au moins un 15« , sinon un 17 » pour avoir une vue détaillée d’ensemble (Et j’aimerai avoir un écran de la taille des cartes papiers Grand Aigle pour avoir toute la route sous les yeux)
- Juste à l’arrivée :
- Pendant la nav, l’enregistrement d’une trace est indispensable, et à l’arrivée, le positionnement du waypoint de mouillage, avec un cercle d’évitement, et les caractéristiques, profondeur, nature du fond, longueur de chaîne. ou d’amarrage avec numéro de place et type d’amarrage (longside, sur pendilles, sur chaîne avec longueur). Utile aussi de matérialiser sur la route par un waypoint, les événements nautiques : corrections des sondes, évitage d’un navire, bout dans l’hélice, autres incidents, pêche d’un thon (très rare chez moi )
- Après la saison de navigation :
- C’est là qu’un logiciel doit permettre de retrouver les navigations qu’on a fait, routes, traces, waypoints, par la date, les bassins de navigation, les lieux, les noms des routes, les noms des étapes, les caractéristique principales (eau, fuel, réparations, etc.). Ces infos vont d’abord pouvoir compléter le journal de bord.
- Et ces infos, il faut pouvoir les conserver et y accéder pendant plusieurs années, d’abord pour s’en souvenir, mais aussi pour pouvoir les réutiliser pour la saison suivante.
Conclusion
En fonction de deux modes de plaisance, on va pouvoir choisir l’outil qui correspond le mieux.
D’un coté, l’immédiateté, avec une tablette, sa légèreté, sa mobilité, mais avec son stockage réduit, ses faibles possibilités de connexion hors internet à d’autres matériels, le peu de solutions de sauvegarde, sinon sur le cloud (et comment recharger une sauvegarde si on n’a pas un débit suffisant sur Internet, voire pas d’Internet du tout), une durée de vie plus courte d’une part à cause des risques de chutes et à l’obsolescence programmée,
De l’autre coté la pérennité, la sécurité, la capacité de stockage.
Uniquement sur la Grèce, une partie de l’Italie, une partie de la Turquie et depuis 2011, j’ai 4900 waypoints, 600 routes, 950 traces. J’ai aussi en archive depuis 2005 les côtes du Var et des Alpes Maritimes, la Corse, la ligurie, les Baléares, la Tunisie, l’Egypte, que je peut recharger en deux clics si nécessaire. L’espace disque consacrée à la navigation et au bateau, avec les documents nautiques, les cartes, les manuels utilisateurs de tous mes instruments, la documentation représente 35 Go.
Donc pour moi, mon choix est fait : seul un logiciel sur PC répond à ces critères.
Mais je ne suis pas anti tablette : j’ai une tablette à bord, avec Saigrib Wr (surtout), OpenCpn Android, Navionics Boating HD, Windy, C-Map, Qtvlm
Et je l’utilise d’une part pour le coté ludique, d’autre part pour servir de backup en cas de problème avec mon PC.
ndlr : outre les besoins techniques nécessaires à la maîtrise des moyens de navigation, nous pouvons aujourd’hui communiquer et transmettre. C’est même un impératif moral, et pour ce faire on aura besoin d’un outil capable d’archiver de façon indépendante et centralisée les éléments que nous souhaitons transmettre : WP, traces, photos, vidéos, relevés etc... Et ça ce ne sera pas possible avec une simple tablette