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Les réservoirs d’eau et de gazole 9 août 2012 23:41, par BarbatrucRobert,
Pour le premier point, dans notre cas précis qui est celui de voilier de plaisance de moins de 24 mètres et dont la propulsion principal est à voiles et la propulsion auxiliaire est faite par un moteur diesel ;
Tous les autres cas sont exclus !
La fermeture étanche des évents, même la transcription de Veritas, qui est un peu plus développé sur ce point précis, semble permettre un dispositif de clôture si il inclus une position avec une ouverture minimal correspondant aux prérequis :
Un dispositif de fermeture est un bouchon.
Un dispositif de fermeture avec une position qui permet une ouverture de x millimètre est quoi ?
Une vanne permet elle de répondre à la question ? A la définition ?
Je suis toujours à la recherche d’une interdiction clairement écrite tant tout ce qui à été proposé jusqu’a maintenant est soit sujet à interprétation, soit inclus des solutions de remplacements (Veritas) elle-même sujette à interprétation.
Mais je ne vais pas me battre avec les collègues sur ce sujet, je ne fais pas les textes de certifications, mais je me bats régulièrement pour obtenir les certifications européennes et nord-américaines pour des objets fabriquer en Chine…
Fin de la discussion pour moi aussi sur ce sujet précis… Change l’article avec la version texte et image modifié que je t’ai envoyé, cela coupe court à la polémique, même si l’on perd beaucoup en efficacité dans les périodes d’inactivité du bateau…
Pour le second point, la norme d’épreuve, elle existe, elle est définit dans la D240 comme ceci :
Article 240-2.30
Essais des circuits de combustible, continuité électrique
I. Chaque circuit complet, depuis le remplissage jusqu’à la machine, est éprouvé préalablement à la mise en service du navire. La pression d’épreuve est de 0,35 bar pendant au moins trente minutes, à température constante, sans chute de pression.
II. La continuité électrique est assurée depuis le bouchon de remplissage jusqu’au réservoir. L’ensemble est relié à la masse.
C’est facile à faire, je le fais régulièrement, avec une pompe à vélo pour la mise en pression et un manomètre de précision pour le contrôle. Je mets 0,5 bar. Voir plus pour tenir compte des hauteurs des circuit de remplissage, compensation faite pour avoir au minimum, la pression équivalente à celle de liquide (gazole) si tout le circuit est remplit jusqu’au maximum, cad jusqu’à la nable de remplissage, plus 0,35 bar minimum… C’est un excellent moyen, dans un circuit déjà en service et contenant du gazole, de détecter des fuites et même des prises d’air que la mise en pression va facilement révéler ! Et ceci avec le moteur à l’arrêt !
Alors que la détection de prise d’air, ou d’une petite fuite, peut être difficile, même moteur en marche et bien souvent impossible moteur à l’arrêt !
La norme d’épreuve est aussi définit dans l’ABYC H33, de façon bien plus complète et elle est plus sévère par certains tests additionnels (test d’effet de coup de bélier)…