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Grèce/Mer Ionienne/Preveza - Le phénomène des eaux mortes : dans MetMar, en 1999 31 mai 2019 10:00, par yorukSuper, merci…
En fait et pour Delos, qui offre l’avantage de posséder de multiples marqueurs archéologiques :
la géomorphologie sous-marine a mis en évidence, dans l’archipel délien, trois niveaux marins (relatifs) bien marqués, à -3,60m (vers 2000 av. J.-C.), -2,50m (vers 400 av. J.-C.) et -1m (vers 1000 ap. J.-C.), matérialisés sous forme de beachrocks. Cela indique que la montée de la ligne de rivage, au cours des 4000 dernières années, s’est effectuée de manière saccadée tenant à des crises tectoniques de subsidence séparées par des phases de stabilisation, le tout masquant une eustasie ténue.
Donc et sur cette période de deux millénaires les variations seraient restés faibles, pour l’Egée.
Il faut vérifier maintenant si cette « eustasie » (je découvre !!!) est également restée limitée en Mer Ionienne, en particulier sur la zone Zante/Lefkas, qui s’est soulevée de 70 cm, quand même, lors du tremblement de terre de 1953. Je vais explorer les publications traitant des risques littoraux en Méditerranée édité par Revue.org… en souhaitant qu’ils ne se limitent pas à la seule Delos
Alors, on aura les outils pour mesurer si cette « eustasie » a pu perturber l’équilibre de la lagune du golfe d’Amvraki, donc de l’écoulement des eaux douces génératrices du phénomène d’eaux mortes évoqué lors de la bataille d’Actium
Il faut aussi que je trouve, mais ce doit être plus facile, les relevés pluviométriques annuels montrant leur influence sur les équilibres du golfe et… de sa lagune (en fait on trouve un double cordon, mais c’est déjà décrit dans l’article PTP)