Pratiques et Techniques en Plaisance
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J’ai eu à souffrir de la houle et du ressac avec le cata pendant l’hiver 2005 lors de l’hivernage à Ostia.
Le ressac y est parfois monstrueux, un mien voisin sur son Dogger Bank amarré au ponton se cassait la figure assez souvent, dans la journée... et il vivait à bord, le pauvre.
Il ne m’a pas paru que le vent (parfois nul) ou la variation de hauteur d’eau à proximité du ponton (de l’ordre de 50cm au plus) ait eu un rôle déterminant/direct et c’est plutôt à des courants d’eau alternatif dans le port que j’attribue ces mouvements terribles.
Bien sur les mouvements d’eau (les courants) sont directement lié à des vagues vestigielles (houle) du large et qui arrivent à entrer dans ce port dont les caractéristiques et la forme sont si bizarres.
Bien sur ces courants doivent se traduire localement par des variations sensibles de la hauteur d’eau, mais pas là où j’étais. On voyait la hauteur varier mais on sentait surtout le bateau s’éloigner très rapidement du quai et être brutalement rappelé par les aussières (cul à quai) ou par la chaine mère. Par chance ces mouvement d’eau étaient perpendiculaire au quai.
Assez rapidement j’ai ajouté des énormes amortisseurs (en inox, sans doute 5 8 kg pièce) en les complétant d’amarres de quai dont la longueur était telle que leurs « tensions étaient étagées » : lorsque la première était bien tendue la seconde commençait juste à se tendre et la troisième était encore molle. Dormant dans la cabine juste à coté du taquet arrière je ne souffrait plus à entendre toute la coque (tout le GRP) gémir, mais j’en garde un souvenir précis.
PS : bien sur, j’aurai pu relever la longueur d’onde, l’amplitude et la période des « vagues » dans le port pour en causer ensuite sur le forum de la Société Météorologique de France, bien sur ...