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Accueil du site > Articles > Les moteurs > La pollution biologique du carburant

Rubrique : Les moteurs

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La pollution biologique du carburant Version imprimable de cet article Version imprimable

Publié Juin 2011, (màj Mars 2020) par : Négofol   

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Le carburant que nous utilisons dans nos moteurs est un mélange d’hydrocarbures, donc un produit organique susceptible d’entretenir la vie de microorganismes, surtout en présence d’eau.
Le problème de la pollution par les microorganismes s’est posé dès le début, et des études apparaissent dès 1930, mais ce problème n’était pas critique pour l’utilisation dans les chaudières des navires à vapeur, du fait de la taille des injecteurs utilisés. Le problème a commencé à devenir sensible sur les navires Diesel où des systèmes de filtrage ont du être mis en place (notamment centrifugeuses).
A noter que le problème n’était pas significatif sur les moteurs à essence, du fait de la nature du produit (chaînes carbonées courtes C5 à C9) et des divers additifs, notamment antidétonants, accessoirement efficaces pour empêcher la prolifération.
Le problème est devenu critique et très étudié dans les années 60, avec la généralisation des turboréacteurs pour les avions et des turbines pour les hélicoptères. En effet, le carburant utilisé, proche du gazole, est sensible à la prolifération microbienne et les contraintes d’environnement et de débit rendent impossible l’emploi de filtres à bord.
Par ailleurs, l’apparition de moteurs Diesel de plus en plus performants sur les voitures et nos bateaux amène à des contraintes de plus en plus grandes sur la propreté du carburant : les injecteurs pour moteurs à rampe commune ont des trous de 100 à 150 µm (0,1 à 0,15 mm) de diamètre.

Les conditions de stockage du gazole sur les bateaux de plaisance sont particulièrement défavorables à ce point de vue : humidité ambiante élevée (d’où aspiration d’humidité dans les réservoirs du fait de la « respiration » liée aux variations de température), stockage de longue durée, températures ambiantes élevées (réservoir souvent proche du moteur).

La nature du problème
Le gazole est un mélange d’hydrocarbures avec des chaînes carbonées entre 12 et 22 atomes de Carbone, avec un point d’ébullition entre 150°C et 400°C. La composition exacte varie de pays à pays, au cours de l’année (gazole hiver ou arctique) et même entre raffineries.
Des additifs sont utilisés pour améliorer la stabilité du carburant : amines aliphatiques, agents de chélation, ou inhibiteurs de corrosion qui peuvent être aussi des nutriments pour les microorganismes. Le gazole est le carburant qui présente la plus grande variété de type de contamination microbienne.
La contamination débute dans les réservoirs des raffineries, se poursuit dans les citernes des pompes et continue dans les réservoirs du bateau : il n’y a pas de génération spontanée, toute contamination provient de carburant déjà contaminé.
De nombreux microorganismes ont été isolés (voir l’étude en référence pour les curieux…), les plus typiques étant : une bactérie Pseudomonas aeruginosa, une levure Candida tropicalis et un champignon Cladosporium resinae. La contamination se traduit par la création de dépôts en fond de réservoir, une émulsification du carburant par effet tensio-actif qui perturbe le fonctionnement des filtres de séparation d’eau à coalescence (type RACOR),des risques de corrosion des éléments du circuit carburant (le pH devient acide) et surtout un risque de blocage des filtres par les impuretés créées. Diverses souches dominent suivant la localisation géographique, la zone intertropicale étant particulièrement riche…

Bol de filtre
Fond de réservoir

La lutte contre la contamination :
Tout d’abord, il convient de limiter l’introduction de sources de contamination. En particulier, dans la mesure du possible, faire le plein chez un fournisseur réputé et ayant un fort débit, éviter les « fonds de cuve », de préférence pas de plein à partir de fûts, séparer l’eau en cas de doute (entonnoir avec feutre ou tamis de coalescence).
En particulier, dans certains pays « exotiques » utilisant les fûts comme logistique, la pratique de remplacer un peu du carburant détourné par de l’eau est assez répandue et peut avoir des effets catastrophiques (c’est la première cause d’accidents d’hélicoptères en Afrique…).

Diagnostic :
Il existe des kits d’analyse permettant de savoir si un carburant est contaminé : Merck (plutôt labo), Hammonds (plutôt terrain). En général, ce type de test est plutôt utilisé par les pétroliers, les signes de contamination au niveau utilisateurs étant évidents : filtres bouchés par dépôts noirâtres, boues dans le réservoir.

Kit d’analyse
Echantillons
Résultats après 36 h

Préventif :
Maintenir le circuit propre, notamment en vidangeant régulièrement l’eau et les boues qui peuvent s’accumuler au point bas du réservoir (drain si existant ou aspiration par une trappe de visite qui devrait toujours exister : une bonne méthode est alors d’utiliser une seringue de vidange d’huile ou un système aspirateur d’huile moteur). Vider fréquemment les bols des filtres décanteurs. Faire le plein avant l’hivernage pour limiter le volume d’air « respirant », donc l’entrée d’humidité. La contamination ne peut se développer sans présence d’eau.
L’adjonction systématique de biocide est efficace pour empêcher toute prolifération.

Curatif :
Si le circuit carburant est contaminé, la seule solution est un nettoyage complet, avec rinçage avec du gazole additionné de biocide à la concentration « choc ». Le remplacement de tous les filtres (préfiltre séparateur, filtre moteur) s’impose. La seule adjonction de biocide à concentration élevée, promue par beaucoup de vendeurs de produits, peut être suffisante, mais les cadavres des microorganismes restent dans le circuit et peuvent quand même bloquer les filtres.
A noter que l’adjonction de bio-diesel, même propre, peut avoir pour effet de remettre en suspension, du fait des additifs ajoutés pour la miscibilité, les dépôts anciens et ainsi amener un blocage soudain des filtres.

Biocides :
De nombreux produits sont proposés dans le commerce.
Parmi les plus sérieux, on peut citer :

  • Le BIOBOR JF de Hammonds fuel additives : Concentration conseillée : 1/7 000 (135 ppm) (la référence, recommandé par AIRBUS, BOEING, DASSAULT et EUROCOPTER ….)
  • Le GROTAMAR 82 de Schülke & Mayer : Concentration conseillée : 1/1 000 (1000ppm)
    Liste non limitative…
    A noter que ces produits sont assez onéreux, mais la concentration nécessaire est très faible.

Remarque :
On trouve des publicités, notamment sur Internet, pour des systèmes sensés détruire les bactéries du carburant par champs magnétiques, sans additifs. Les essais officiels sérieux de ces matériels ont montré une efficacité nulle. La race des pigeons est immortelle...

Voir en ligne : MICROBIAL CONTAMINATION OF STORED HYDROCARBON FUELS AND ITS

UP


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136 Messages de forum

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  • 13 juin 2011 21:47, par CERIGO écrire     UP  image

    Bonjour,
    Pendant une quinzaine d’années, j’ai laissé mon bateau sur ber aux Antilles pendant 8 mois, saison chaude.
    Réservoir plein à ras bord et biocides aux doses recommandées.
    D’abord le Biobor et depuis 3/4 ans le Startron.
    Réservoir indémontable, sans trappe et accessible uniquement par le bouchon.
    En décembre dernier, ce fût la cata. Tout était colmaté. J’ai eu beau vidanger et filtrer, tout se bouchait à nouveau.
    Mr Tilikum m’a conseillé le PROTEA. Ce produit est extraordinaire, il m’a littéralement curé mon réservoir, après plusieurs vidanges et même si au total, j’ai utilisé 4 flacons de ce liquide ainsi que 4 pré-filtre et 4 filtres moteur, je pense que j’ai maintenant un réservoir purgé de 34 ans de shit accumulée et sans doute quasi solidifiée au fond.

    Répondre à ce message

  • 20 juin 2011 16:43, par Ti-Punch écrire     UP  image

    une question , plutot qu’une reponse .
    dans le cas d’un reservoir contenant un GO ( a priori non contaminé ) mais dont le fond est tapissé de residus bouchant la crepine d’aspiration .
    le GO vidangé est-il d’apres vous reutilisable ( 220 l ) ?

    le reservoir est traité a chaque plein avec du Startron .

    Merci de vos reponse.:-)

    Répondre à ce message

    • 20 juin 2011 16:57, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Le gazole est réutilisable à priori après filtrage soigné. et élimination de la part proche du fond. Penser à nettoyer le fond du réservoir mais aussi à rincer la tuyauterie au gazole propre.

      Répondre à ce message

      • Bonjour,

        Je ne sais pas quel a été ton niveau de « pollution », mais si cela a été jusqu’à l’arrêt du moteur, songe à vérifier le circuit HP du moteur qui a peut-être été endommagé :’-(

        A+ Sergio

        Répondre à ce message

        • non , je n’ai pas attendu l’arret du moteur ; aux premiers signes d’acceleration ( 100 a 200 trs) suivi du retablissement du regime , j’ai arreter le moteur pour eviter l’arret complet par manque de GO .
          donc theoriquement pas de problemes.
          a 95% , c’est la crepine de fond de cuve ,ou la poire d’amorçage qui sont colmatées.
          Maurice.:-P

          Répondre à ce message

      • Voila ; vidage des reservoirs en cours,
        mais comment definir un filtrage soigné ?

        1) remplissage avec un entonnoir equipé d’un tamis.
        2) que faire pour ameliorer la filtration ?

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        • Pas chers et faciles à se procurer : les filtres à café ! ;-)

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          • 22 juin 2011 14:39, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

            Sans oublier le vieux classique : le fond de chapeau en feutre ou la peau de chamois (qui retient l’eau...).
            Un petit extrait du manuel d’instructeur hydravion officiel canadien :
            · N’utiliser que du matériel convenable (pompe à carburant munie d’un filtre, d’un feutre, d’un chamois ou d’un microtamis).
            · Éviter le matériel en plastique ou en teflon à cause des risques de charges statiques.
            · En installant une pompe, toujours laisser un espace entre le fond du baril et le tube de la pompe.
            · Dans le cas d’un feutre, ne pas le battre ni le tordre afin d’éviter que des fibres s’en détachent et bloquent le filtre du carburateur ou les injecteurs.
            · Toujours placer le feutre ou le chamois du même côté.
            · Si possible, se servir d’un entonnoir en aluminium doté d’un microtamis.
            · Toujours ranger ce matériel dans un endroit propre et bien aéré.
            Bien résumé...

            Voir en ligne : Manuel instructeur canadien

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            • Bonjour
              Quel serait le bon degre de filtration, sur du gazole courant, des prefiltres type « racor » puisqu’ils proposent plusieurs granulometries 15µ 10µ 5µ ou 2µ ??
              Je suppose bien sur qu’il faille verifier le debit du filtre en fonction de sa finesse de filtration.
              D’autre part pour pallier le manque de soufre evoqué quel serait le « bon » pourcentage d’huile à ajouter et la qualité de cette huile, minerale je suppose mais encore....
              chris

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              • 3 novembre 2011 07:28, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                La recommandation habituelle est préfiltration à 10 µ et filtration fine à 2 µ (ou valeur recommandée par le motoriste).
                Pour l’huile, un site américain propose d’utiliser de l’huile pour 2 temps, ce qui semble logique, puisque elle est conçue pur brûler...

                http://www.dieselpowermag.com/tech/...

                Répondre à ce message

                • Si j"ai bien tout compris ,car mon anglais n’est pas fameux, les different additifs vendus ne valent rien ou ne sont pas meilleurs que l’huile 2 temps don tu parlais.
                  Par contre la dilution des essais est de 200:1 donc 1l d’huile pour 200l de fuel....si tu pouvais me confirmer....
                  Le dernier probleme (avant d’autres sans doute) que je me pose ,est le temps de conservation du gazole dans les reservoirs .
                  On demande de les remplir à ras bord pour l’hivernage mais si tu n’as pas la consomation annuelle du volume que se passe t il ??
                  Il me semble ,pour en avoir diccuté avec des routiers (sympas) que ces derniers se mefient du « vieux »fuel ,on va dire 3 ans maxi, un peu comme l’essnce, degradation de l’indice cetone (ça c’est mon jargon, mais tu vois ce que je veux dire)
                  Alors quid du temps de stockage du fuel avant qu’il ne se degrade ??
                  Les additifs peuvent t ils prolonger le delai ??? lesquels ???
                  Je pinaille peut etre mais il se pourrait que bon nombre de« problemes » de moteur soient tout simplement le resultat de consommation de fuel hors d’age ( c’est pas du calva) sans parler des bruits divers ,cognements, grognements, fumées diverses et variées aux couleurs indeterminées et autres signes d’usure....

                  Répondre à ce message

                  • 3 novembre 2011 10:08, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                    Juste un témoignage sur la pollution du Gazole, dans un pays ou l’approvisionnement peut poser des problèmes (en Grèce plus qu’en Turquie)
                    - Toujours avoir le réservoir plein, pour éviter les risques de condensation, l’eau favorisant le développement microbien
                    - Ne jamais s’approvisionner à partir d’un camion citerne (qui eux sont exposéss au soleil et pas toujours pleins)
                    - Privilégier les stations services portuaires qui ont du débit
                    - En cas de doute, avoir un bidon d’eau minérale de 5 litre vide et tester le gazole dedans avant de faire le plein
                    - Navigant dans un région où le moteur est souvent sollicité, je n’ajoute jamais d’additif. Aucun problème depuis 10 ans et 5000 H (pourvu que çà dure encore autant B-)
                    - Maintenant se pose le problème de l’utilisation du vieux Gazole en fin de saison si le plein n’a pas été complètement consommé... Ha... A part vider le réservoir pour l’utiliser avec une voiture.. je ne vois pas...
                    Michel

                    Répondre à ce message

                    • J’ai mon bateau depuis 13 ans, avec 170 litres de gasoil dont je consomme au maximum la moitié (parfois bien moins) par an. Jamais eu de problème, mais à chaque fois que j’en rajoute (en général entre 30 et 80 litres) je mets le « tue mouche » correspondant au volume total de 170 litres .

                      J’ai du ouvrir le réservoir il y a 3 mois, pas de problème, tout juste 1/10ème de mm d’épaisseur de matière noire sur quelques dm² de la partie la plus basse du réservoir.

                      Le réservoir est en aluminium.

                      Répondre à ce message

                  • 3 novembre 2011 10:52, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                    Le problème de stockage de l’essence et du gazole est un peu différent : l’essence « moderne » contient une part importante de produits oxygénés (TBTE, MTBE voire éthanol) qui s’altèrent dans le temps au contact de l’air : le problème est donc une évolution de la formulation et non une simple séparation et décantation des constiituants du mélange, qui est le problème avec le gazole. Cette séparation crée effectivement un possible risque moteur car le constituant le plus dense, qui va se trouver au niveau de la crépine, n’a pas nécessairement les caractéristiques du gazole initial. Il existe des additifs pour faciliter le maintien en mélange.
                    Une solution, vue surtout sur les bateaux à moteur, est un système de « fuel polishing » qui fait circuler en permanence le carburant en boucle via une pompe et un préfiltre pour garder le carburant propre et homogène.

                    Répondre à ce message

                  • Bonjour
                    Jusqu’à maintenant, je laissait soigneusement mon réservoir GO plein (environ 70l) pour l’hivernage (en Bretagne) pour éviter la condensation.
                    Suite à un gros problème de pollution constaté lors d’un des-hivernage, le mécano m’a conseillé de laisser le réservoir aussi vide que possible en fin de saison car, selon lui les GO actuels sont peu stables et vieillissent vite, le pot de décantation étant là pour éliminer l’eau issue de la condensation.
                    Effectivement, je consomme à tout casser une vingtaine de litres par saison car l’usage du moteur (un 10 Cv Volvo) est pratiquement limité aux entrées et sorties de port. Potentiellement, une fois un plein fait, le GO peut donc rester plusieurs années dans le réservoir.
                    Je met en outre systématiquement un additif de protection antibactérienne.

                    Entre deux maux : un GO qui vieillit... ou de la condensation hivernale, lequel choisir ?

                    Répondre à ce message

                    • L’association britanique des propriétaires de Nauticat avait émis cette recommandation (hiverner à vide) assez iconoclaste dès 2010. Et c’est ce que je fais (autant que faire se peu) depuis, tout en surveillant très soigneusement le fond de mes bocaux de filtration ou de décantation et en ajoutant du biocide.
                      L’idéal serait d’épuiser le réservoir juste avant l’hivernage, pas toujours possible.

                      Je soupçonne la pollution biologique (développement des populations de bactéries) d’exister aussi avec le super SP90 (pour le HB) qui contient une certaine (20%) quantité de carburant d’origine végétale. En règle générale, je n’en conserve pas l’hiver, et je ne prend que du SP98, qui ne contient pas de carburant végétal, du moins dans mon esprit. J’ai observé, dans le bidon plastique rouge inutilisé tout l’été (le HB tourne jamais) un dépôt pulvérulent brun tabac, la valeur d’un quart de cuilller à café

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                      • Maintenant il faudrait hiverner à vide (ce que je fais). Mais ...dans le bulletin de la même Nauticat UK Association un membre évoque une activité « rouille » accrue avec des réservoirs hivernant vides, et impute à cette pratique (la sienne) l’aggravation de la corrosion dans le réservoir à gasoil en fer qui a fini par percer et qu’il a remplacé par un nouveau en PU.

                        A mon bord, lors d’un dernier échange de filtre à go et au vus de la saleté résiduelle en bas des décanteurs (de la poussière ocre, un peu de trucs bruns, un peu d’eau) j’ai été amené à purger (pas entièreùent) à partir du point bas dont est doté mon réservoir. J’ai tiré 3 litres d’eau (ça sent rien) avant d’arriver sur un filet de gasoil (ça sent le gasoil). J’ai alors soufllé à l’envers dans l’orifice, ça s’est mis couler plus dru et j’ai récupéré des trucs noirs (1 vrai cm de haut dans un verre de 20cl, clairement de la rouille) et un tout petit peu de truc ocre foncé (de la pollution biologique).
                        Je répeterai, histoire de repousser le jour où je devrai changer ce réservoir en fer.

                        Répondre à ce message

  • 3 novembre 2011 10:32, par yoruk écrire     UP Animateur

    Je viens de retrouver une analyse de la société TOTAL sur les dégradations du gazole... Après avoir longtemps cherché, je l’ai retrouvé chez moi dans l’excellent site « Eauxturquoises.fr » : :-))
    http://www.eauxturquoises.fr/La%20G...
    Michel

    Répondre à ce message

    • Donc si l’on peut resumer vos divers messages...
      ....
      L e gazole vieilli par « stratification »contrairement à l’essence qui vieilli par evaporation des « cetones » . Possibilite d’additifs ou brassage pour destratification.....pompage en boucle ,force 10 en mer,mais il faut egalement eviter d’oxygener ou diluer l’eau et le gazole .....????
      - Solutions Gazole non consommé dilué par le gazole neuf avec l’additif adequat...il me semble avoir vu quelque part qu’il ne faut pas surdoser l’additf (gripage d’injecteurs...??) donc peut etre n’additiver que selon le volume rajouté .....
      Additifs pour eviter stratification, biocide et dispersant d’eau....
      Se mefier, sous des latitudes ensoleillées, de l’approvisionnementen gazole (bidon pour echantillonage du produit)
      Quant au rajout d’huile 2 temps pour compenser le manque de soufre sur de tres vieux moteurs (comme le mien) 1l d’huile pour 200l de gazole.( voir dieselpowermag cité plus haut)
      Debrouillez vous pour savoir à partir de quand vos moteurs sont « tres vieux »,peut etre à partir de 30 ans ??

      Répondre à ce message

  • 1er décembre 2011 16:06, par aikibu écrire     UP  image

    J’ai bien trouvé le A550,biocide de chez Actioil distribué par « renault trucks », biocide qui a egalement d’autres qualites diverses ,mais pas moyen de trouver où se fournir en PROTEA P2 ,550 P2....Qui est PROTEACTIVE..?
    caraibes proteactive et son representant sont sur des sites bizarres...
    Faire le tri dans tout ce meli melo de fournisseurs, pour savoir qui fait quoi et quels sont les vraies qualites des produits voire si ce ne sont pas les memes sous des appellations differentes ...faire la part de la pub et des resultats que d’aucuns ont pu constater, j’avoue m’y perdre et si quequ’un voulait bien m’eclairer.....
    Merci d’avance pour tous ceux qui seraient interressés par le PROTEA P2....????

    Répondre à ce message

    • J’ai enfin fait la jonction « officielle » entre Proteactive et Actioil, voir doc jionte si j’y arrive ....
      Si l’on en croit le tableau,cet additif fait tout meme antigel....
      Je suis sceptique, car comme le traitement preconisé l’est souvent pour un an, je serais OK pour l’effet biocide et anti corrosion ,l’additif restant collé aux parois, mais tous les autres avantages mis en avant ( j’usqu’a augmenter les cetones )je vois mal la chose, quand tu as vidé plusieurs fois ton reservoir...??
      Je propose la doc à votre sagacité,et s’il y a un chimiste parmi nous je serais curieuxde savoir ce qu’il en pense.....
      Ca me rappelle la memoire de l’eau de Jacques Benveniste.....Encore que d’apres des travaux recents (Montagnier) il n’aurait pas eu tout à fait tort ...????

      JPEG

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  • Bonjour.

    J’utilise un produit préventif que m’a vendu le petit mécano du coin, Igol Aviorex, dosage 1/1000, mais que je ne trouve nulle part sur internet. Ma question est, ces produits sont-ils très volatils ?

    Il se passe que dans mon bidon d’un litre acheté il y a 6 ans, il reste 300 ml, donc j’ai consommé 700 ml, soit 700 litre de GO, soit 700 heures de moteur. Or j’ai à peine 200 h de moteur. Panique, me suis-je trompé en graduant ma petite dosette ? J’ai vérifié avec une éprouvette, je mettais bien 1/1000.

    Alors soit le bidon a fuit, mais je n’ai rien vu ou senti dans le coffre. Soit il s’est évaporé, avec le risque que les éléments actifs restant soient hyper dosés, donc risqué pour le moteur

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  • 19 juin 2014 20:05, par yoruk écrire     UP Animateur

    Pendant 15 ans je suis passé au travers, peut-être parce que j’y apportais beaucoup de soins : choix de mes approvisionnements, pleins fréquents, usage relativement important : entre 200 et 300 heures/an…
    Je n’ai jamais ressenti le besoin d’utiliser des produits bactéricides pour mon gazole

    Là j’ai le nez dedans, et c’est tombé brutalement : baisse brutale du régime moteur. En vérifiant, j’ai tout de suite vu que le pré filtre était encrassé. Je me suis dépanné provisoirement en le purgeant (démontage/nettoyage de la cuve du pré filtre)

    Là je viens, de le changer ainsi que le filtre, par sécurité.

    J’ai déjà démonté le réservoir de gazole du 12.50… Inox, ajusté ¼ poil de cul de mouche, ça a été un très dur combat pour le sortir… Et c’était dans mon port d’hivernage, dans les meilleures conditions. Là je ne le sens pas trop bien…
    J’ai pu trouver en Turquie, un produit bactéricide allemand : « YachtIcon diesel plus » qu’il faut utiliser à 1/1000. J’imagine que c’est en préventif… Ma question : sera ce efficace en curatif si j’augmente le pourcentage… De combien l’augmenter, le but de la manœuvre étant de me permettre d’attendre mon prochain hivernage, pour nettoyer la cuve

    Michel à Cesme -70 euros la nuit, aïe, aïe…

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    • 19 juin 2014 21:40, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Je viens de rechercher un peu ce produit qui est jugé assez efficace lors des Tests comparatif (Le Grotamar 71 est en général le mieux placé).
      Dans le Test du Magazine Segeln, est indiqué que le dosage habituel n’est pas suffisant pour un tratement de choc et qu’il convient d’utiliser une dose cinq fois plus forte :
      http://www.testberichte.de/a/sonsti...
      In einer fünffach höheren Schockdosierung, die allerdings nicht auf der Flasche angegeben ist, tötete ‚Diesel Plus‘ fast alle = à un dosage de choc de cinq fois la dose, qui n’est pas indiqué sur l’emballage, Diesel Plus a tué à peu près tout....

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  • 20 juin 2014 08:57, par ernestpt écrire     UP  image

    Après 4 années de galère, avec nettoyage du réservoir, additifs futés, etc etc, remplacements fréquents du filtre après des heures à 1000tours 2 Nds, l’hiver s’est BIEN passé, sans gasoil ou presque dans le réservoir (les 15 à 20 litres du fond pour pas tomber en panne) et purge des fonds au printemps. J’avais mis Startron pour nettoyage, 20 fois la dose, avant l’hiver (trop agit sur le rendement, pas sur le moteur). Comme prévu, encrassage du filtre, mais pas la couleur rougeâtre « habituelle », une gelée blanche, et en plus, montait quand même un peu dans les tours. Bref, les mécanos de Pornic avaient raison. j’ai donc changé le filtre et le préfiltre, mis le reste de Startron nettoyage, et hop, 3000tours, doigts dans le nez. Donc sortie d’hiver BIEN, aussi.
    Ce produit, comme il passe partout, décrasse aussi les tuyauteries. C’est pour cela que les mécanos l’utilisent, par exemple pour des vedettes de 15 mètres. Ils court circuitent le circuit normal et fonctionnent avec un bidon nourrice, si j’ai bien compris.

    Confiant en cette marque, j’ai donc acheté Startron traitement et mis dans le gasoil neuf. Le produit précédent, nada, que dalle, nitra.

    C’est disponible chez Uship, mais tu sauras faire ronfler internet pour trouver les meilleurs prix au plus près, j’en suis sûr. ;-)

    Par contre, je continue à avoir au moins un filtre et un préfiltre de rechange à bord. C’est pas bien cher, et je crois modérément aux miracles, même si tous les 24 décembre je vois un gars en rouge avec une hotte dans ma cheminée ... :-))

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    • 20 juin 2014 13:00, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      En fin d’hivernage, avec les deux réservoirs pleins, contrairement à ce que recommande les instruits de la nauticat association UK, pleins et traité au grotamar à dose normale, j’ai inspecté les fonds de réservoirs (y a un robinet au point bas). Celui déjà contaminé l’été dernier, l’était de nouveau et en quantité un peu plus importante. J’ai donc évacué la soupe rouge brique foncée (pas d’autres couleurs). Dans l’autre, en inox et non déjà contaminé, pas de dépot constaté. J’ai bien sur, ensuite, ajouté une dose normale de grotamar. Je tourne sur le premier mais au moindre soucis je bascule sur l’autre en moins d’une minute. Entre chaque réservoir et les injecteurs il y a 3 filtres ou décanteurs. Je n’ai jamais colmaté que le premier coté pollué. En préventif tous les filtres ont été changés. J’ai déjà tourné 6 heures (c’est un fifty) depuis la fin de l’hivernage, sans pb ni dépôt suspect dans les bas de bocla décanteurs.
      Et on croise les doigts ;-)

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      • Bon, j’ai traité abondement, suivant les recommandations de Francis ...

        • Dans un premier temps au port avec 150 ml pour 30 l de gazole (5 fois la dose normale)...
        • Changé pré filtre et filtre, purgé tout le circuit
        • Fait tourner une demi heure

        Au résultat, plus aucune trace de pollution dans le pré filtre

        • Ce matin, en quittant le port, refait le plein avec 90 l de gazole, et mis une dose massive de produit (650 ml) :
        • On vient de tourner pendant quatre heures, et mon pré filtre est toujours nickel, plus aucune trace de pollution, et je suis monté dans les tours sans difficulté...

        Si bien que je me pose la question : cette pollution brutale, ne pourrait elle pas être limitée uniquement au décanteur du pré filtre. On y trouve tous les éléments qui conviennent : probablement des des traces d’eau, la température qui va bien, et aussi peut-être des éléments favorables avec les tamis du filtre (10 micron type Raccord)...

        Au résultat, tout les matins, en plus de vérifier mes niveaux d’eau et d’huile, et la tension de la courroie d’alternateur... inspection serrée du pré filtre...

        Michel à Oinoussa

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  • 26 juin 2014 08:57, par ernestpt écrire     UP  image

    Bon, je tente l’envoi de la photo des bactéries mortes. MON 1er POST AVEC PHOTO.
    Grand moment d’émotion. :’-))

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    • 26 juin 2014 10:16, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Assassin.... ;-)
      Et bravo pour la photo

      Non, les miennes s’organisaient en filaments... Je n’en n’ai plus... (de filaments) mais... je fume très très noir...
      Michel

      NB hélas, hélas... je viens d’en revoir dans le bol du pré filtre...:-((
      la suite plus tard...

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      • 26 juin 2014 17:28, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

        Je pensais en avoir fini… En fait… j’avais très envie d’en avoir fini… que nenni… Ce matin, entre Oinoussa et Skala Loutra (Lesbos), en jetant un coup d’œil sur ma cuve de pré filtre, les yeux m’en sont sortis des orbites… les garces… le retour… elles étaient là…

        • Lorsque je les ai traitées, dans la marina de Cesme : je n’ai pas vu réapparaitre de trace de bactéries, mortes ou vives
        • le lendemain, sur la route d’oInoussa : pas de vent, pas de clapot, 3 H de moteur, toujours aucun problème… et je regardais ça de très près…
        • Ce matin entre Oinoussa et Lesbos, peu, très peu de vent et mauvais clapot habituel, 6 H de moteur… et là horreur j’ai vu réapparaitre des bactéries… Mortes ??? vivantes… va savoir… bouchantes… c’est sûr…

        J’ai donc réduit le régime à 1.800 tours en priant pour que çà tienne, car on passe par un détroit peu large et sujet aux courants (Golfe de Ieras)… Cà a tenu. Arrivé au mouillage, démontage du pré filtre, et examen des bestiaux

        • Sur la première image, dans le fond de bouteille, on voit bien la pollution… Mort ??? vivante ???
        • Pour le savoir, je me suis souvenu des temps anciens et de mes cours de BMPV (Biochimie, microbiologie, et Physiologie végétale… ha !!!)… et j’ai tenté à défaut d’une boite de pétri, de tenter le coup avec une boite de yaourt (le marin est ingénieux), le fond recouvert d’un tapis de papier essuie tout, imbibé de gazole sur lequel j’ai déposé le substrat de mes bactéries, bien imprégné de gazole…

        Dans ce cadre

        • Si elles se développent, c’est qu’elles sont bien vivantes, les garces !!!
        • Si elles ne se développent pas, plusieurs options
          • Elles sont anaérobies… et mon expérience ne sert à rien, elle mourront d’oxygène (faut le faire)
          • Elles sont déjà mortes, et ça ne m’avance pas beaucoup pour la suite, ou plutôt je la connais… Tout vider et nettoyer le réservoir aïe… aïe…

        Photo jointe un montage de photo des bestioles… A tout hasard, ce genre de montage photo permet facilement d’assembler plusieurs photos en une seule, contournant une des limite de SPIP chez nous : une seule photo !!! Or, si vous insistez pour que je vous montre comment, je ferai un petit dossier, vite fait bien fait… Vous pouvez insister bien sûr !!!!!

        NB perdu un peu au bout du monde, je manque bien sûr du kit d’analyse recommandé par Négofol :-((

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        • 26 juin 2014 21:07, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

          Idée stupide : et si c’était en secouant bien le réservoir que tu arrive à répandre des populations déjà présentes mais bien coincées dans un recoin bien à l’abris. J’ai cru comprendre que tu avais eu une mer hachée ...
          Ce genre de réflexion m’est venue en constatant que mon dépot purgé en mai (vanne de purge en bas du réservoir en fer) s’est « reformé », en plus volumineux : 10 ou 20 cl au max d’un dépot qui évoque plutôt l’aquarelle ocre brun foncé que de la soupe à la méduse, non miscible et plus dense que le gasoil. J’ai aussi vérifié avec le doigt aimanté : les traces mobiles à l’aimant représentent 5 ou 6 grains minuscules, rien de probant.

          Ah, j’oubliai, oui, je suis preneur d’une méthode légère pour regrouper plusieurs photos en une seule, et sans passer par photoshop ;-)

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          • Les bactéries se développent à l’interface eau/gasoil. Quand elles crèvent, elles tombent dans le fond. Quand ça remue, la lie se mayonnaise avec le reste ... CQFD (magnifiques articles là dessus un peu partout et même sur notre site, me semble-t-il.
            Comme elles vont se mettre à TOUTES les interfaces eau/gasoil, tu en as aussi dans le préfiltre. C’est l’intérêt du produit nettoyeur : il va partout.

            Mes expériences : parfois cela arrive même sans remuer (et moi c’était le filtre qui se bouchait ...). Par contre, une fois le moteur lancé, cela se repère par des ratés (le moteur brule aussi les bactéries mortes, bon p’tit gars), puis une baisse de régime, ce que tu décris. Même avec la manette des gaz à donf, je ne faisais que 1000/1500 tours, pas bésef, mais ça avance sur le fond (2 à 3 nœuds pour moi), et ça ne cale pas, sauf si tu as le malheur de baisser le régime en dessous des 1500. Là, le moteur s’étouffe. Fin.

            Du coup les manœuvres de port sont « sommaires » : tu arrives, tu baisses de régime, tu cales, fin des manœuvres. Pour venir prendre un quai, j’essaie d’en trouver un libre, si possible bout au vent et au courant, et avant de taper, je balance à l’eau les seaux du bateau (attachés fermement à celui ci auparavant, faut-il le dire ?) : c’est le seul frein que je connaisse ... En plein mois d’aout, les conditions décrites ci dessus ne se trouvent pas toujours, mais les quais des pêcheurs peuvent être une solution : tu expliques, et tu te tapes ensuite les manœuvres d’aussières qui vont bien.

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            • Bloodies cadavres de bactéries… C’est la boue du gazole, bien sûr… Ce qui veut dire que je ne couperai pas au nettoyage de la cuve… et cela ce sera un énorme boulot (pas de trappe de visite su mon bateau, juste le rikiki trou de la jauge)…
              Autre question sur la digestion, par le moteur, des cadavres de mes ennemis… J’imagine que les injecteurs doivent moyennement apprécier… non ???
              Sinon, pour les manœuvres avec crainte de désamorcer… Pour moi ça allait j’avais de la marge au mouillage où au port. Ce qui me gênait c’était l’étroitesse des passes, et un courant significatif portant sur les cailloux… Ce qui me donne l’occasion de faire une démo de photo montage , ci-joint :

              • Pour Spip, version Robert, les limites pour une photo sont de : 500ko, 1000*1000 pixels
              • Or, je me suis rendu compte que l’on pouvait dépasser ces valeurs avec une photo composée de plusieurs.
                - 
                Ce qui nécessite une petite manif qui passe obligatoirement par deux programmes :
              • chez Microsoft, livré avec W7 et XP : ‘’Microsoft Office Pictures Managers’’ qui permettra de réduire les formats et d’améliorer les photos
              • Un logiciel de traitement d’images, pas nécessairement Photoshop, bien trop onéreux, j’utilise ‘’Corel PaintShop’’ beaucoup moins cher (environ 50 euros), qui va très bien… Il y en a beaucoup d’autres. C’est ce logiciel qui assemblera les différentes photos au format réduit en une seule.

              - 

              • Pour cet exemple, je suis parti de trois photos
                • La copie d’écran CM93 : 1023*687 = 124 ko
                • La copie d’écran GE : 1024*685 = 103 ko
                • Une photo perso du golfe de Yeras : 2592*1944 = 1.275 ko
              • Globalement hors des clous Spip

              Avec Microsoft Office Picture, j’ai ramené tout le monde à la même hauteur : 500 pixels

              • On arrive à trois photos ayant la même hauteur : 500 pixels
                • mais trois longueurs différentes : 745 + 747 + 667 = 2159 pixels
                • Le tout pesant 230 ko

              Avec Le logiciel de traitement d’image, on crée une nouvelle image au format, des trois images à copier, cumulé, pour cet exemple : 2159*500
              Puis on copie les photos dans cette création vierge, et l’on sauvegarde sous un nouveau nom, pour mon exemple :

              • Yeras_recap … qui pèsera : 215 ko
                - 
                On déborde là du sujet du fil, mais l’occasion est belle… Si cela vous convient, et l’avis de Robert sera déterminant, je monte un petit dossier sur ce type de montage, et je nettoierai ce post un peu plus tard

              Michel

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              • Comme je l’indiquais plus haut dans le fil, si les filtrations sont correctement dimensionnées (on recommande en général 10 microns en préfiltre et 2 en filtre), il n’y a pas de risque pour la pompe et les injecteurs, dont les passages sont de 150 microns pour les plus fins (common rail piezo Bosch). Le problème est seulement le colmatage des filtres qui empêche le passage du carburant.

                Pour les photos, j’ai encore plus simple : mettre les photos à la même taille (ou la taille souhaitée pour une mosaïque) par rognage/redimensionnement dans Microsoft Picture Manager, puis les assembler par un bête copier-coller dans Microsoft Paint (qui est beaucoup plus puissant que l’interface simpliste inchangée le laisse croire) et faire « enregistrer sous » pour la photo composite. Rien à acheter, tout est livré avec Windows....

                Répondre à ce message

              • Les produits nettoyants sont vendus comme nettoyant tout : la cuve, les tuyaux, etc : tout.
                Il est de bon ton de les aider, en raclant ce qu’on peut. J’ai vu qu’un petit camarade parlait d’un tuyau avec un aimant au bout, pour atteindre le fond de la cuve.

                Avec le produit qui nettoie, je ne montais très haut dans les tours, mais je ne bloquais pas à pas grand chose, et surtout je ne calais pas (voir plus haut). Après le moteur brule tout. On n’est pas dans l’automobile, les injecteurs c’est du robuste, qui ne monte pas trop en pression !

                Bon courage,
                Lionel

                Répondre à ce message

                • 28 juin 2014 06:52, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                  Bon courage

                  Hé bah... merci, du courage, là ça va j’en ai en stock... Ce qui me posera peut être problème, c’est le renouvellement des pré-filtres.

                  • J’en avais deux de réserve en partant (6/7 mois, pour nous, les saisons de navigation)
                  • Je viens d’en cramer un
                  • Si celui qui est actuellement en place s’encrasse de trop (colmatage)... On doit pouvoir le nettoyer... Cà se fait à l’essence ???

                  Michel

                  Répondre à ce message

                  • Tu peux déjà commencer à la cuillère. Ca enlèvera un peu. SI tu as accès au papier du préfiltre.

                    Sinon, effectivement, peut être à l’essence, si possible en la mettant par le côté filtre et non par le côté réservoir ...
                    Et commande du produit nettoyant.

                    Répondre à ce message

                    • 28 juin 2014 09:22, par Négofol écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                      Pour nettoyer le filtre, plutôt du Gazole ou du pétrole. L’essence actuelle contient des additifs pas très compatibles avec le diesel.

                      Répondre à ce message

                      • 28 juin 2014 09:40, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                        Ok
                        Merci vous deux.... Je ne suis tout de même pas à la ramasse, pas besoin encore d’y aller à la cuillère:-)

                        Il me reste un peu de produit nettoyant, ça devrait le faire, sinon commander pas facile où je suis, voir la photo provocatrice ci dessous (pur scandale comme j’aime à le dire)... A part un chantier naval rugueux, dédié pêche... je ne pourrai me dépanner qu’à Mithilène... mais plus tard... On est très bien ici... et comme le dit Peïo, habitué des ces lieux la cuisine de Annalena, est une pure merveille, et c’est le seul commerce. Je ferai peut être un petit dossier sur cette façon de naviguer

                        Encore une fois merci
                        Michel

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                        Répondre à ce message

                        • Cela dit, je note que tes bestioles ne t’ont ramené à 1800 tours, c’est toi qui a décidé. Ne t’affole pas !!! Quand elles décideront du 1800 tours, tu le sauras très vite. DONC ton préfiltre est toujours utilisable. Même s’il est un peu pollué. Et ça c’est important.

                          Au plaisir,
                          Lionel

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                          • 29 juin 2014 22:34, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                            Sur pas mal de nauticat (normal, ce sont des fifty) le (les) préfiltres sont doublés avec vanne de sélection du pré-filtre en cours. Ils ont intérêt à trouver un fournisseur de vannes 3 voies qui ne change pas de Ferrari toutes les semaines (une 3 voies en laiton coute de 15 à 100 €, sans raison apparente)
                            Sur le mien, c’est un peu comparable : j’ai deux caisses à gasoil et en 15" je bascule de l’une sur l’autre.
                            Mais je retiens le conseil de Négofol : le plus près de la caisse sera en 10 microns et le plus près des injecteurs sera en 2 microns.
                            Et la prochaine fois que je purge la caisse, j’en garde pour observer ça au microscope

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                            Répondre à ce message

        • Plus de 10 jours plus tard, mon bouillon de culture n’a pas beaucoup évolué... ce sont bien des boues de cadavres...

          J’ai testé à 3000 tours pendant 10 minutes, aucun problème, et je ne fume plus... Tout ça c’est bon signe, mais dans des conditions favorables, le gazole, reposé... il faudra voir ce que ça donne en conditions plus secouées...

          Michel à Skala Loutra

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          • Ah que j’aimerai que tu puisse confirmer (ou infirmer) que le « secouage » (meltem permiting) du réservoir est un bon truc pour faire passer ces petits cadavres dans tes filtres.
            Si tu infirmes, il faudrait penser que le bouillon de culture croît et multiple, malgré le biocide, et ça serait une mauvaise nouvelle.
            De mon coté, loin du bateau jusqu’au 15 juillet, et alors : purge de vérification

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            • Le secouage envoie la boue dans les filtres ... et les bouche. :-(( Et les arrivées de port deviennent olé olé (voir plus haut)
              Le non secouage garde la boue (c’est à dire les bactéries mortes) au fond, et il faudra bien l’enlever un jour. Le produit nettoyant est une solution, mais il dissout la boue, qui sera brulée ou colmatera les filtres (en fait, les 2 mon général). Mon avis est que le produit nettoyant est à utiliser au port, en prévoyant de changer les filtres dans la foulée : par exemple lors du toilettage annuel. Son intérêt est qu’il nettoie TOUS les tuyaux où passe du gasoil. Pour les fonds de cuve, rien de mieux qu’une purge basse, si c’est possible, évidemment. Sinon le point bas du préfiltre ... pas mieux. :-/

              Répondre à ce message

              • Pour les fonds de cuve, rien de mieux qu’une purge basse, si c’est possible,

                Parfaite analyse... et, puis, c’est aussi la mienne ;-)
                Manque peut-être un élément de sécurité : porter un toast systématiquement (Raki ou Ouzo, ce sera selon) à la santé de mes filtres... je m’y emploie ...

                Merci à tous et bravo, vous êtes excellents, vives PTP B-)

                Michel

                Répondre à ce message

              • Serais-je en non-accord ?

                Le secouage envoie la boue dans les filtres ... et les bouche

                Bien d’accord, mais comme il n’est pas encore dans mes possibilités (j’y travaille, gaffe !) de déclencher à ma volonté un solide meltem ou un bon coup de clapot, du coup cette possibilité n’est pas de mon ressort, tout au plus puis-je éviter de naviguer, mais c’est moins drôle ;-)

                Dans mon esprit, le biocide tue les petites bêtes, il les empêche de proliférer (la masse gluante, c’est bien ça ?) et les transforme en boue (le dépot de teinture brune très homogène, c’est ça ?), boue dont il faut se débarrasser avant qu’elle n’atteigne les injecteurs.
                Je ne sais si le biocide dissous la boue ou la masse gluante, j’ai un doute pour la boue. Que la boue se retrouve dans le filtre après un coup de Meltem, et reste dans la caisse par temps calme est ce que j’imagine et que j’essaie d’éviter.

                Du coup

                • je purge périodiquement mon bas de caisse, pour la boue qui s’y est accumulée à cause de biocide (ou de rouille)
                • j’ajoute du grotamar après l’hiver et à chaque plein, et aussi à l’occasion (?) , pour tuer les petites bêtes et la masse gluante associée
                • change les filtres à l’occasion (maintenance préventive)
                • et suis toujours prêt, dans l’urgence (entrée de port après meltem), à basculer d’une caisse sur l’autre

                Pas sur qu’il y ait désaccord ;-) c’est peut-être juste dit autrement.

                Répondre à ce message

                • Pour ceux qui n’ont pas de grandes trappes de visite, un extracteur d’huile permet, outre les vidanges moteurs et réducteur, d’aspirer les fonds de cuve.
                  Par exemple ce modèle :

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                  • Francis
                    Nos post se sont croisés... Si je suis vraiment coincé, c’est la solution que j’adopterai, en m’y reprenant à plusieurs fois, à cause de mes entretoises..

                    Michel

                    Répondre à ce message

                  • L’engin parait jouable pour des réservoirs de petite capacité, c.a.d sans les tôles intermédiaires placées pour compartimenter la caisse et réduire les coup de boutoir du liquide tout en permettant la circulation contrariée du liquide d’un compartiment à l’autre, par des manques et autres trous, y compris en position basse.
                    Dans le cas contraire (présence des dites tôles) il faut savoir par où passer d’un compartiment à l’autre, peut-être peut-on avoir un aperçu avec un endoscope (manip délicate pour les non habitués), si on arrive à entrer l’endoscope dans la caisse (orifice de remplissage ?)

                    Astuce : la position des tôles peut être visible de l’extérieur par les marques de soudage/pointage.

                    Bon courage.

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                  • Lu sur un autre forum, penser à utiliser de la tuyauterie de circuit de frein d’automobile (les casses en regorgent) pour rigidifier l’extrémité et accédera ainsi à l’endroit visé, faire une sorte de canne.

                    Pour Michel, les derniers litres du fond de la cuve gagne à rester liquide histoire, par évacuation successives de gasoil chargé suivi d’un apport équivalent de gasoil « frais », histoire donc d’atteindre la dilution homéopathique (en boue) qui conviendra enfin à tes filtres.

                    Une autre approche (mais je n’ai pas le plan de bataille sous les yeux) pourrait consister à interposer, à la sortie de ton réservoir boueux, un filtre et un autre réservoir (10 litres ou 5 heures suffirait, pas nécessairement très étanche, pas nécessairement en charge) que tu pourrais baptiser « réservoir journalier » et que tu remplirais le matin (c.a.d après une nuit calme, décantation) d’un beau liquide bien clair, bien reposé.
                    Et la suite du complot, l’hiver, au calme.

                    Répondre à ce message

                • je purge périodiquement mon bas de caisse

                  Yves... on est d’accord, sauf que perso, j’ai un petit problème, avec mon yacht moderne (de conception moderne, c’est à dire un peu avant la fin du précédent millénaire ...)...

                  • La cuve inox est très bien conçue... pour loger un lit dans une cabine la plus large possible... Dans l’ordre d’intérêt :
                    • D’abord la taille de la cabine, la plus large et la plus haute posssible
                    • Ensuite la taille du lit, le plus large possible, bien sûr
                    • Ensuite, mais en dernier, sous le lit, ajusté au 1/4 de poil de cul mouche... La cuve inox de réserve de gazole... Aucune place pour installer un robinet de purge, en point bas
                  • L’arrivée du gazole se fait par un robinet situé juste au dessus de la cuve (ça c’est bien foutu, mes filtres sont plus bas, toujours en charge)
                    • L’admission à ce robinet se fait par tube intérieur inox...
                    • Tube soudé au sommet de la cuve et prolongé vers le bas, par... un bec de canne
                    • Bec de canne dont l’objet est d’éviter la remontée impuretés...
                  • Baisé de chez baisé...

                  Je ne peux même pas intervenir depuis le trou de jauge (riquiqui), le réservoir est entretoisé comme il se doit...

                  Reste la prière, sortir la cuve, où porter des toasts salvateurs (voir le post plus haut)... Je n’ai pas trop envie de sortir la cuve. Très moyennement religieux, il ne me reste que la solution de porter des toast... sauf si quelqu’un a une autre idée !!!

                  Michel

                  Répondre à ce message

                  • et l’orifice de retour du gazole, par lequel revient le gaeole excédentaire qui a servi à lubrifier et rafraichir les injecteurs. Sur les moteurs modernes le volume d’un tel retour est quasi de l’ordre de la conso horaire (pas sur mon vieux ford à moi, qq cl par heure)
                    Du coup, il y a sans doute un orifice, utilisable ?

                    Répondre à ce message

                    • Juste une remarque sémantique : le fait que les filtres soient plus bas ne signifie pas qu’ils sont en charge : un filtre est en charge si aucun point de la canalisation n’est situé plus haut que le niveau dans le réservoir, et donc que la pression hydrostatique du carburant est supérieure à la pression atmosphérique en tout point, sinon il y a toujours un risque de désamorçage en cas de prise d’air. Un filtre « en charge » doit donc être alimenté par une prise en point bas du réservoir et pas sur le dessus.

                      Répondre à ce message

                      • un filtre est en charge si aucun point de la canalisation n’est situé plus haut que le niveau dans le réservoir

                        J’avais ça avec le cata, la caisse assez haut placée, sous le pied de mat, et les moteurs dans les cales/jupes donc assez bas.

                        Énorme avantage : le circuit (entre la caisse et la pompe de gavage) ne peut manger de l’air sur un défaut d’étanchéité. Ledit défaut provoque tout au plus une fuite, et à pression atmosphèrique on peut l’espérer négligeable, la purge après changement de filtre est réduite à sa plus simple expression (on ouvre la vis de la pompe HP, on laisse couler par gravité, un coup de démarreur, terminé)

                        Gros inconvénient : Si on casse le bocal du filtre décanteur, on risque de vider la caisse dans la cale. C’est ce qui m’est arrivé avec un mécano (négligent ?) qui a, par chance, fermé la vanne d’arrêt. Et comme j’ai toujours un bocal (de verre) de rechange à bord ...

                        Le montage plus courant (en aspiration entre la caisse et la pompe de gavage) est très sensible aux fuites dans la partie en aspiration (en amont du gaveur), la pompe HP mange de l’air, le moteur cale, faut purger. C’est ce qui m’est arrivé avec mon nouveau, un filtre mal solidarisé à la coque, une mer hachée, et le défaut apparaît, sur un violent coup de roulis. Surprenant la première fois, et rentrer au port le nez dans la cale à titiller le gaveur et la vis de purge, c’est pas top.

                        Répondre à ce message

                    • retour du gazole

                      Chez Yanmar, sur mon type de moteur 4 JHTE, le retour ne se fait pas sur le réservoir, mais sur la tête du filtre de gazole...

                      Michel

                      Répondre à ce message

                • Les fabricants de produits malins en ont 2 (papa aussi, oui, je sais) :
                  le biocide, plutôt préventif, qui tue et fait de la boue s’il y a avait des bactéries
                  le nettoyant, plutôt curatif, qui liquéfie les boues et les envoie se faire bruler, sauf qu’au passage il y a préfiltre et filtre, qui bloquent les machins supérieurs à 5 et 1 micron, comme dit plus haut.
                  Moi, je parlais du curatif qui liquéfie les boues.

                  Répondre à ce message

                  • A la demande d’un collègue, je cite le produit, tout en signalant que Grotamar doit lui aussi faire les 2.

                    Moi je connais, chez Uship :
                    Startron pour nettoyage
                    Startron pour traitement

                    Comme je disais plus haut, je n’ai pas d’actions et chacun peut fouiller sur internet.

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                  • Nettoyage de la cuve à mazout

                    Il me faudra faire avec les moyens du bord. Le port où je me trouve immobilisé, n’offre pas de services techniques qualifiés pour traiter le nettoyage de la cuve.

                    Etat des lieux

                    • J’ai une prolifération bactérienne
                    • Elle a sous toute vraisemblance été stoppée (mort des bactéries, par traitement massif d’un anti bactérien)
                    • Mon pré filtre se colmate au bout d’une heure, si je navigue au moteur dans une mer agitée. Traitement en mer assez simple
                      • Arrêt du moteur
                      • fermeture de la vanne d’arrivée du gazole (juste en sortie de la cuve)
                      • démontage du bol et du filtre du pré filtre
                      • nettoyage grossier au gazole de l’intérieur du filtre avec du gazole, et une brosse à dent souple
                      • Remontage du tout
                      • Ouverture du robinet d’accès, purge de l’air par la tête du filtre de Gazole (le filtre, pas le préfiltre)
                      • re démarrage du moteur… et c’est reparti à 1800 tours

                    - 
                    Solutions de nettoyage

                    • Au port, sans clapot, bien au calme, j’ai pu tester la qualité du gazole, pour sa partie située au-dessus du bec de canne du tube de sortie du réservoir. C’est facile avec mon réservoir en charge, après avoir démonté le bol et le filtre du pré filtre.
                      • Le gazole est parfaitement clair
                      • Personne pour me dépanner ici
                      • Je vais vider litre par litre tout le gazole clair, par ce système.
                      • Je le filtre dans des jerrycans de 10 l. Il m’en faudra 10, il doit me rester 100 litres de gazole dans la cuve.
                      • Je filtre par série de un litre (difficile de faire mieux) voir les photos jointes
                      • 6 minute pour un litre… soit 600 minutes pour mes litres (pas loin de 10 heures dirait YvesD ;-) ) Ce qui laisse à penser aussi, que je peux me passer de pompe de gavage, avec un réservoir en charge et un débit de 10 litres/h (conso du 4 JHTE, à 2000 tours : 2l/h)
                    • Jusqu’à ce que j’atteigne le fond de la cuve qui lui doit être contaminé
                    • Là il faudra vider les boues, par l’orifice du plongeur de la jauge (pas large : 45 mm de diamètre). Avec deux moyens potentiels à bord
                      • Ma pompe de vidange d’huile, par dépression, comme indiqué plus haut par Negofol. Mais elle ne contient que 4 litres, et elle est manuelle.
                      • Plus hard, mais ça peut le faire : le gros aspirateur 220 du bord, ‘’weet and dry’’, qui lui peut contenir 15 litres… Mais se posera le problème du transfert…
                    • Une fois la cuve vidée, je ne pourrai pas la sortir à terre… Tous les écolos du ponton vont me sauter à la gorge. Il faudra donc rincer, cette cuve, de ses boues résiduelles
                      • Impossible à l’eau et au détergent : je vais me retrouver avec les écolos sur les bretelles et surtout avec de l’eau dans les fonds, et çà… je ne veux pas
                      • Rincer ces fonds avec… mon gazole récupéré et filtré (normalement 60 litres je pense), jusqu’à ce que les fonds soient correctement nettoyés
                    • Refaire le plein avec du gazole propre et traité anti bactérien, et attendre cet hiver pour sortir la cuve à Finike, où j’aurai des supports techniques efficaces…

                    L’espoir fait vivre

                    • J’ai pu traiter avec le ship de la marina, le prêt de jerrycans pour les boues à évacuer
                    • Il m’a trouvé une solution pour les éliminer... (je ne veux pas savoir laquelle)
                    • Vos commentaires seront les bienvenus, j’attaque demain… et si ça le fait bien, je ferai peut être un dossier de cette technique de nettoyage… Pour peu que ça ait de l’intérêt. Dossier à classer dans la rubrique ‘’culture et tradition’’, plutôt que dans celle des ‘’moteurs’’

                    Michel à Mithilène, dans la « chic » marina

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                    • Je répond à YvesD...

                      "Une autre approche (mais je n’ai pas le plan de bataille sous les yeux) pourrait consister à interposer, à la sortie de ton réservoir boueux, un filtre et un autre réservoir (10 litres ou 5 heures suffirait, pas nécessairement très étanche, pas nécessairement en charge) que tu pourrais baptiser « réservoir journalier » et que tu remplirais le matin (c.a.d après une nuit calme, décantation) d’un beau liquide bien clair, bien reposé.
                      Et la suite du complot, l’hiver, au calme
                      ."

                      Hé, hé... c’est peut être bien l’idée qui va bien... Si mon concept nettoyage léger ne fonctionne pas ou mal (ce qui reviendrait au même), je peux installer sans trop de problème une nourrice en polypro de 22 l du type celle-ci : http://www.pecheur.com/achat-nourri...

                      • Je la branche en direct sur le circuit actuel, en shuntant, la sortie du réservoir fixe...
                      • Je rempli la nourrice à l’aide de mes jerrycans que j’ai maintenant en quantité
                      • Mon retour se fera par le réservoir fixe, ce qui permettra de continuer à le rincer
                      • Par contre je me pose la question de la consommation, si le retour ne revient pas à la nourrice...

                      Quelqu’un... une idée peut être sur cette conso ???

                      Michel

                      Répondre à ce message

                      • Difficile de donner une estimation de la quantité retournée sur la quantité pompée, car elle varie avec la charge et la configuration du circuit d’injection.
                        On considère souvent :

                        • Pompes Bosch en ligne : 30 à 50 % retourné
                        • Pompes rotatives Rotamaster ou autre : 20 à 30 % retourné
                        • Systèmes Cummins PT ou Common rail : 80 % et plus....

                        Sur les moteurs classiques, 50 % est une bonne base. Ne pas oublier que ce débit sert à refroidir les injecteurs sur les common rail !
                        Le plus sûr serait de faire une mesure au régime normal : voir quelle est la quantité consommée dans la nourrice par rapport à la consommation habituelle.

                        Répondre à ce message

                      • Sur mon vieux Ford 2712, le débit de retour des injecteurs vers la caisse est - d’après la doc du chantier - « the amount of surplus fuel is very low, about 10 cl / 10 hours », chose que je n’ai jamais voulu croire jusqu’à ce que la partie en tricot métallique se déboite de la partie en cuivre recuit, et là il a bien fallu se rendre à l’évidence.
                        (Effet de bord : mon projet de débitmètre il est inutile de prévoir un débitmètre sur le retour et d’en soustraire la valeur, pour une fois que la tartine en tombe pas coté confiture ...)
                        Mais revenons à ton mouton, j’ai cru comprendre que le retour se fait sur la tête du porte-filtre. Ne peux-tu mettre ce porte filtre en aval de ton (énorme) réservoir journalier et conserver ce système de retour d’origine. Ca serait dommage d’avoir à prévoir aussi un trop plein, just in case.

                        Pour retourner le couteau dans la plaie, les retour de fuel sont réputés chauds, chaleur qu’apprécient les petites bêtes que le grotamar transforme en boues succulentes.

                        Répondre à ce message

                        • Les retours sont chauds et même très chauds sur certains moteurs. je me souviens avoir vu des retours à 80 °C sur des moteurs MTU 39616V, ce qui m’avait amené à préconiser d’installer un échangeur gazole/eau pour éviter les risques d’atteinte du point éclair dans la caisse journalière (bateau en sandwich carbone, dont réservoirs bien isolés thermiquement !).
                          Ces retours étaient très faibles sur les moteurs anciens (fuites internes de la pompe), mais tendent à augmenter sur les moteurs récents, notamment du fait de l’injection directe qui met les injecteurs en contact direct avec les gaz de combustion, ce qui oblige à les refroidir en faisant circuler du carburant pour éviter la cokéification du carburant dans les passages.
                          Les moteurs à chambre de préturbulence étaient beaucoup mieux lotis de ce côté, c’est le cas de ton vieux Ford.
                          Sur les systèmes à rampe commune, c’est le principe même qui veut un retour important : la pompe d’injection maintient une tuyauterie sous forte pression, les injecteurs prélèvent ce qu’il faut et l’excèdent est renvoyé au réservoir. Le maintien de la forte pression suppose donc un débit très supérieur à la consommation maximale du moteur au régime considéré. Comme nos moteurs marins sont très peu chargés à régime intermédiaire (caractéristique cubique de l’hélice) et donc, consomment peu, le débit renvoyé est très élevé....

                          Répondre à ce message

                          • Bonsoir
                            Désolé de vous imposer ce spectacle désolant… mais j’en suis là

                            • Après avoir sauvé 60 litres de gazole clair que j’ai filtré
                            • Puis 40 litres de gazole bien trop vérolé pour le filtrer
                              Les fonds apparaissent dans toute leur splendeur. J’ai pu installer une petite caméra et une mini torche à led, pour constater l’étendue des dégâts…

                            Vu comme ça, je ne pourrai pas rincer beaucoup plus, et la trappe d’accès de la jauge, avec ses 45 mm de diamètre, offre peu de possibilités de brossage mécanique. De toute façon, le brossage sera limité pat la présence d’entretoises latérales sécurisant le balan de la carène liquide du réservoir. On le voit bien sur la première photo
                            Rincer, rincer et re-rincer… je vais y passer des mois… Sans parler de mes voisins de pontons qui trouvent à juste titre que je ne sens pas très bon…

                            Donc, solution dans l’attente d’un démontage du réservoir, dans un port équipé (ce sera Finike) , je vais tenter d’y aller doucement, en changeant les pré-filtres s’il le faut, et… si ça coince, on prendra la solution de YvesD : un réservoir d’appoint que l’on remplira depuis des jerrycans sains… En surveillant la conso du retour des injecteurs dans le réservoir fixe condamné…

                            Merci de vos conseils avisés… je vous tiendrai au courant

                            Michel

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                            • Merci YvesD...

                              Ta solution temporaire de réservoir tampon fonctionne... Voir la photo

                              • Va rester à fixer tout ça
                              • A mesurer la consommation, puisque je perd les retours qui reviennent dans le réservoir principal condamné...
                              • Le réservoir tampon contient 25 litres, soit 20 litre utilisable en sécurité
                              • Refaire les plein par jerrycan va être un peu galère

                              Mais, tous comptes faits... c’est un voilier !!!

                              Merci à tous

                              Je vous tiendrai au courant pour la conso...

                              Michel

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  • 26 juillet 2014 11:26, par ernestpt écrire     UP  image

    Je pensais que mon message était « passé » hier, mais non.
    La solution du réservoir journalier est intéressante, et je réfléchis à prévoir mon installation pour cela.
    MAIS, il faudra bien nettoyer les entretoises un jour, d’autant que cette boue sera corrosive. Startron pour nettoyage fonctionne, c’est sûr (mécanos de Pornic, et moi même). Grotamar fait aussi (j’ai mis un cil sur internet). Ne pas hésiter à mettre plus, ça n’influe que sur le rendement. J’ai mis la dose pour 1000l dans mon réservoir 100l, j’ai même pas remarqué. Pour une fois que les produits miracle semblent faire ce que dit la notice !!!

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    • 26 juillet 2014 11:40, par yoruk écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

      Bonjour, et merci de la remonté d’infos...

      Du coup en directe et en ligne, la dernière photo (elle date de 20 minutes) du réservoir d’appoint (25l), monté et fixé...

      • deux pontets, boulonnés pour assurer le tenue verticale, via un palan sur noeuds de chaise
      • 4 cales aux quatre angles, vissées costaud, pour la tenue longitudinale
      • Le remplissage se fait par gravité via une poire sur une pompe de transfert
      • On aperçoit à gauche, la jauge manuelle, crantée à 20 litres (à l’horizontale)

      - 
      Reste a mesurer la conso... ce sera dans quelques jours... Si c’est jouable, je validerai en montant un petit dossier, pour peu que ça vous intéresse... Sinon, le nettoyage du réservoir et de ses foutues entretoises... Je ne vois pas comment faire autrement que de sortir la cuve... sauf si les pro ont des solutions... je saurai ça dans trois mois, à Finike

      Cordialement
      Michel

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      • Hé bah... très mauvaise nouvelle, me concernant

        • le moteur est un Yanmar 4JHTE turbo
        • Qui consomme normalement à 1800 tours un peu moins de deux litres à l’heure

        - 

        • Si j’installe un réservoir séparé de 25 litres
        • Le retour de gazole se fera par le réservoir condamné...
        • Ma consommation brute : usage moteur plus retour des non consommés dans le réservoir condamné, est de dix huit litres à l’heure, je viens de tester à 3 reprises, j’en croyais pas mes yeux ... monstrueux

        J’arrête là pour le moment et compense avec deux doubles ouzos ... Çà n’améliore pas la consommation du Yanmar... mais ça me calme...

        En fait c’est la solution de YvesD qui pourrait marcher : un réservoir séparé de 20 litres, que l’on recharge le matin après une nuit de repos du réservoir principal... Je n’ose pas imaginer la plomberie à mettre en oeuvre dans mon cas... Tout ça pour une heure de fonctionnement assuré et encore...

        Ho purée... Mon premier bateau, en Bretagne, un plan Sergent (pirate 5.5 m) avançait avec un moteur auxiliaire efficace : la godille... Mais, bon on s’appuyait au chouchen... C’est quand même autre chose

        Michel

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        • Je suis un peu surpris des 18 l/h mesurés...
          En effet, la notice de maintenance du moteur 4JHTE (page 3-36) donne pour la pompe, d’alimentation 230 cc/mn à 1 500 t/mn came, soit un débit théorique à 1 800 t/mn moteur (900 tours came car le moteur est un 4 temps) :
          0,23 x 60 x 900 / 1500 = 8,28 l/h... ce qui est déjà pas mal !
          Le 4JHTE est bien un moteur à injection directe, qui demande à refroidir les injecteurs.
          On peut noter d’ailleurs que les courbes de performances (page 1-7) donnent à 1 800 t/mn une SFC de 0,184 kg/HP*h à la puissance max.
          La puissance absorbée par l’hélice à ce régime est de l’ordre de 7 CV, soit 8 CV avec l’alternateur.
          Du fait de la charge réduite, on peut considérer que la SFC est dégradée de 10 %. La consommation horaire théorique serait donc :
          0,184 x 1,1 x 8 = 1,6 kg / h ou 1,9 l/h environ (densité gazole 0,84)....

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          • Accessoirement, le même manuel donne le détail du circuit carburant avec le retour par la tête de filtre, qui a pour objectif de rendre la purge automatique : l’air est renvoyé au réservoir via le tuyau de retour ...

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          • La puissance hélice à ce régime est de l’ordre de 7 CV, soit 8 CV avec l’alternateur.

            Ce qui colle parfaitement avec les 2 litres / heure observées par Yoruk, puisque dans la plupart des moteur diesel on consome entre 185 (atmosphérique) et 215 (turbo) grammes de gasoil par CV et par heure, ce qui en gros met 4 CV pendant une heure dans un litre de ce liquide prompt à se polluer ;-)

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            • En fait, en général un moteur turbo a une SFC légèrement meilleure que le même moteur en atmosphérique (mais ceci n’est pas nécessairement vrai pour un turbo avec intercooler).
              Logique, puisqu’on récupère une partie de l’énergie de l’échappement , mais on ajoute des pertes de charge dans l’intercooler.

              Pour ce moteur :

              • 4 JHE : meilleure SFC 175 g/Hp*h à 2 500 tours
              • 4 JHTE : meilleure SFC 173 g/ HP*h à 2 700 tours
              • 4 JH-HTE meilleure SFC 177 g/HP*h à 3 000 tours

              Ce qui montre que la physique est têtue et que ces moteurs sont des compromis, car on améliore le remplissage, mais l’utilisation du même bloc n’optimise pas les performances possibles.

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          • Vouiiii Francis…
            Merci de prendre part à ma douleur… je suis d’accord sur la conso, c’est celle que je constate depuis toujours. Mon problème vient des volumes traités par les retours… Je vais faire un petit dessin… je me débrouille toujours mieux en dessinant…

            Les retours beaucoup plus importants que je ne le pensais ne peuvent pas en l’état revenir au petit réservoir provisoire que j’ai installé pour shunter la pollution du principal.

            C’est vraiment la limite de nos genre de navigation… ici je ne trouverai pas l’aide ou le savoir-faire nécessaire (problème de langue et de culture maritime)… Sur le continent, en Turquie, je pense que les mécaniciens diésélistes routiers, me trouveraient une solution… C’est à quoi je réfléchie.

            Je réfléchie aussi à détourner le retour de gazole vers le petit réservoir temporaire… mais ici je n’arrive même pas à trouver des raccords le permettant…

            Michel et merci… bien sûr

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        • Contraintes (à mon avis) sur un réservoir :

          • retour dans le même réservoir que celui de puisage, surtout si 18 l de retour pour 20 litres de puissage.
          • évent pour le remplissage (permettre quelques dizaine de litre, 3-5 m3 heure, lors du remplissage, par chance pas indispensable ici)
          • évent pour le puisage, mais très fin suffit puisqu’on est à 20 litres par heure
          • je n’ose imaginer une contrainte de température, avec radiateur sur le circuit de retour
          • évenutellement remplissage depuis la caisse de bord.
          • filtre au remplissage (surtout si depuis le réservoir du bord ou depuis un quai douteux).

          Reste à faire simple, l’usine à gaz guette.
          J’ai souvenir de beaux réservoirs (mais 50 ou 100 litres) avec une superbe platine d’obturation portant plusieurs (au moins 3) orifices et tétines pour raccord au reste du monde. Si ça existait en 20 litres ...

          Tilikum avait abondamment contribué ici (à propos de poire) http://www.plaisance-pratique.com/i... et aussi dans un autre à propos de fuel polishing (cher aux motorsailer) où il détaillait son réservoir journalier et mentionnait une chouette peitite pompe électrique de relevage (à retrouver) . En cherchant ce dernier j’ai remis la main sur celui là http://www.plaisance-pratique.com/l...

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          • Une solution possible :
            Yanmar a fabriqué des moteurs hors-bord diesel il y a quelques années, techniquement remarquables (notamment bloc et culasse monoblocs...) mais apparemment invendables vu le prix.
            Ces moteurs avaient une nourrice spéciale avec retour, qui semble se trouver encore :
            https://www.frenchmarine.com/produc...
            avec un raccord rapide à deux tubes, incluant le retour :
            https://frenchmarine.com/product/Ya...
            Une idée pour certaines installations ?

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            • Merci tous deux... vous allez plus vite que moi pour les dessins !!!

              Je vais laisser passer la nuit et y réfléchir... ma grand mère disait : si tu es pressé... prends ton temps ... c’était vraiment une super grand mère

              Michel

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              • Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement

                • Le réservoir temporaire offre une heure d’autonomie, si le retour se fait dans le réservoir pollué
                • Je ne peux pas pour des raisons de température, faire dériver le retour vers le petit réservoir de 25 litres en polyéthylène…
                • La canne de sécurité du réservoir pollué, offre une garantie d’approvisionnement de gazole propre, si le ce réservoir est plein, pour limiter le ballant agitant les fonds
                • Le réservoir temporaire offre une heure d’autonomie dans la configuration actuelle.
                • Il est prudent d’éviter la mise en place d’une usine à gaz, avec des risques de prise d’air. Je peux nettoyer un pré filtre en mer… j’aurai beaucoup de mal à ré amorcer le circuit des injecteurs

                La solution… On va l’appeler la solution de Grand-Mère (quand tu es pressé… prends ton temps)

                • 1 heure d’autonomie me suffiront pour les manœuvres portuaires ou de mouillage
                • Il faut récupérer la sortie condamnée et là rendre utilisable pour transférer facilement du gazole depuis le réservoir fixe, vers le réservoir temporaire
                • Pour éviter tout soucis, on installe un filtre décanteur basique (ça peut être un filtre de tracteur) entre la sortie du réservoir fixe et l’entrée du temporaire. C’est le circuit en bleu sur le dessin joint
                • J’installe une petite pompe manuelle ou électrique sur ce circuit bleu
                • Tous les matins, réservoir fixe bien reposé, je pompe 20 litres, qui devraient suffire pour les manœuvres de la journée… En urgence je dois aussi pouvoir tirer quelques litres en navigation, protégé par le filtre du nouveau circuit bleu…
                • Tous les matins je complète le remplissage du réservoir fixe, toujours pour éviter les problèmes de ballant.
                • Coup de chance, tout de même, je serai en allure portante pour mon retour vers Finike… Ce qui devrait beaucoup aider… Une fois là-bas, on pourra sortir ce réservoir et le nettoyer et le modifier : trappes de visites et robinet de vidange au point bas…

                Merci à tous…

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                Répondre à ce message

                • Je viens de retrouver le forum où était évoqué certains aspects des réservoirs journaliers : http://www.plaisance-pratique.com/e...
                  On y trouve le montage de tilikum et sa recommandation des pompes électriques increvables « facet »

                  Pour mémoire, j’ai réussi à réveiller le moteur de recherche avec (« pompe électrique » « fuel polishing »), ça, précisément.

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                • Lors de ton bricolage de gazinière, cet hiver, signale-moi si tu réussi à trouver des vannes 3 voies (== 3 orifices) à 1/4 de tour (boisseau ?), résistant au gasoil (inox, POM, ....) et non agressif pour les portes monnaies (= plutot 10€ que 50) et, cerise sur le gateau, en 1/8" plutot qu’en 1/4 ou 3/8

                  Naïvement j’avais pensé (pour interposer un débitmètre en bypass) que tout ça était de la fourniture banale, et bien, non, pas vraiment.

                  Et si en plus il faut ajuster des coudes et des réducteurs, on arrive vite à un édifice digne d’une exploitation pétrolière (ça se dit « arbre de noël », je crois), sauf à sortir le poste à souder/braser (à l’argent, tant qu’à faire, puisqu’on est en plein dedans) et la matrice à façonner les emboitements.

                  Répondre à ce message

                  • 29 juillet 2014 21:59, par yvesD écrire     UP     Ce message répond à ... Animateur

                    vu sur un site US http://stevedmarineconsulting.com/f... à propos de réservoir de gasoil.
                    Y a-t-il des choses utiles dans ce papier, je ne sais trop, j’ai regardé ça très vite mais ça permet dans tous les cas de pratiquer l’anglais US.

                    Répondre à ce message

                    • des choses utiles dans ce papier, je ne sais trop, j’ai regardé ça très vite mais ça permet dans tous les cas de pratiquer l’anglais US.

                      Merci Yves… J’avais bien remarqué une pointe d’accent californien dans ton anglais US…:-))

                      Pour ton post sur l’article de stevedmarineconsulting.
                      Il montre bien les problèmes de taille, de conception et de support… On n’en est pas à 4000 gallons, mais près de 200kg de ballant, ça se surveille… ce qui veux dire que ce n’est peut-être pas par hasard si Jeanneau, n’a pas prévu de trappes de visites trop importantes. Le réservoir est auto porté, et me semble-t-il très bien conçu. Donc, pour cet hiver et… un prochain article

                      • Démontage du bestiau
                      • Installation d’un robinet de vidange au point bas, ce qui n’affaiblira pas l’ensemble, et, méfiade, méfiade (je sais c’est un néologisme), pour une modif structurelle
                      • Intense réflexion sur l’installation d’un réservoir tampon journalier, avec le problème du retour

                      Pour ton post sur l’article de Tilikum,
                      Je m’en souvenais, et c’est probablement ce qui a inspiré mon approche.

                      • En dépannage ça va
                      • L’installation définitive, d’un réservoir tampon, je n’en suis pas certain
                        • Je ne manque pas de place si je sacrifie une des deux cabines arrière. Mais il faudra faire de la plomberie, et ce n’est pas trop mon métier
                        • J’ai déjà une arrivée en 12 v en 2.5 mm² ce qui devrait suffire pour la pompe de transfert
                        • Je peux faire fabriquer une petite cuve inox de qualité en Turquie, ce sont de très bons métallurgistes. Il faudra la faire contrôler…
                      • Mais… et ça va faire l’objet d’un article, dès que j’aurai assez de documentation, se pose l’incroyable problème des retours. Negofol nous l’avait déjà signalé.
                        • Utilité du refroidissement des injecteurs par ce retour
                        • Débit dépendant de la conception même de la rampe d’injection (si j’ai bien compris)
                        • Température de ces retours, avec comme conséquence, un rapport entre la masse de refroidissement (la totalité de la cuve), et le débit ainsi que la température du retour.
                      • Or et c’est stupéfiant, mais je suis certain de ma jauge. Fait main, à partir d’une latte de bois, récupérée d’une palette cassée au sol de la marina, sciée à la bonne dimension, polie à la disqueuse avec un disque à ailette, légèrement dépolie au papier 100, graduée à l’opinel : 5 graduations pour 25 litres, réservoir bien à plat… Hier le contrôle me donnait 7 litres débités (conso + retour, qui lui revient dans la cuve principale) en un quart d’heure…. Vertige là…

                      Michel à Mithilène

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                      • Je suis toujours perplexe sur le débit constaté, vue la capacité de la pompe d’alimentation donnée dans la documentation...
                        N’y aurait-il pas un phénomène de siphonnage ?
                        L’article US est intéressant et illustre bien plein d’erreurs courantes, même si plutôt orienté bateau à moteur, ce qui est la majorité du parc US.

                        Répondre à ce message

                      • Un début de réponse, depuis le site http://www.forum4x4.org. Un article classé par un modos du site « comme bien documenté et il y a pas mal de schémas et c’est relativement aisé à comprendre. » Je serais plutôt d’accord.

                        http://vieux.tracteurs.free.fr/pdf/...

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                        • Le lien ne marche pas...

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                        • Bonjour
                          Le lien vers vieux tracteurs, m’amène à une erreur 404...
                          J’ai retrouvé un lien ici : vieux tracteurs pompe d’injection

                          En souhaitant que celui-ci passe...

                          Sinon, j’ai pratiquement terminé mon bidouillage de réservoir journalier... Un peu bidouillé, mais l’idée est brillante... On verra bien. Je vais ouvrir sur le sujet un post sur le fil des réservoirs d’eau et de gazole, où il ces commentaires seront plus à leur place...
                          En attendant une image de la belle pissette de retour que j’ai bidouillé (y a de la puissance au jet !!! c’est incroyable)

                          Michel

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                          • Ton lien fonctionne. La prochaine fois je ne me contenterai pas de CtrlC CtrlV depuis l’article (car j’étais bien sur les 74 pages !!!), je vérifierai que ça fonctionne. :-/

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                            • Bonjour

                              Voilà, j’ai pu mettre en place un réservoir journalier, qui protège mon moteur, en attendant de refondre la cuve principale gravement polluée

                              Plutôt que de détourner le sens du fil de Negofol, axé sur les aspects biologiques du problème, j’ai préféré parler de ces modif sur le fil de Barbatruc, traitant des réservoirs d’eau et de gazole, où cela m’a semblé plus à sa place. voir ce lien :

                              -* http://www.plaisance-pratique.com/l...

                              Michel

                              Répondre à ce message

                              • Retour d’info

                                Cà c’est finalement bien passé. Après avoir traité massivement la cuve polluée, je pense avoir tuée le développement bactérien. Restait les boues, rendant inutilisable directement la cuvé principale

                                • L’installation d’un réservoir journalier, avec un retour de gazole intégré, a très bien fonctionné, assurant une douzaine d’heure d’autonomie
                                  • Il faudra cependant vérifier si le réchauffage très net du petit réservoir, par le retour, ne pose pas de problème au refroidissement des injecteurs, pour les injections suivantes…
                                • Je remettais les quantités utilisées journellement dans la cuve principale, à partir de réserves en jerrycan, à chaque fois traitée en biocide aux quantités normales (1/1000)
                                  • Le remplissage du réservoir quotidien, effectué le matin, avec les fonds de la cuve bien reposée, encrassait peu le préfiltre dédié (Dalh 65 w, 10 micron). J’ai quand même du le changer deux fois (toutes les 50 H environ)
                                  • Il s’encrassait de moins en moins
                                • Le préfiltre du moteur, alimenté par le réservoir quotidien, est resté parfaitement propre

                                Si bien que j’ai un rêvé que j’avais non seulement tué mes ennemies, mais que je les avais aussi brulées. Arrivé à Finike ou je vais hiverner ; en démontant tout et en ouvrant ma petite trappe de visite, la mini caméra USB m’a fait déchanter : ma cuve est cercueil, et les cadavres de mes ennemis sont toujours là…

                                Il va falloir la sortir, la nettoyer, et la refondre pour intégrer des trappes de visite et l’implantation d’un réservoir quotidien… je vous tiendrai au courant…

                                Michel, les mains dedans… à Finike

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                                • Déjà, content pour toi. Avais tu mis dans ta cuve principale le produit qui nettoie ? ou « seulement » du produit qui tue ?

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                                  • Merci...

                                    J’ai utilisé le produit qui tue : Diesel Plus... en suivant les indications de Negofol : 20 fois la dose... (de mémoire)
                                    J’ai vraiment le sentiment d’avoir tué le développement bactérien. J’ai pu sauver 70 litres de mon fond de cuve sans encrasser le pré-filtre dédié au réservoir journalier. Ils sont en jerrycans, bien propre,

                                    Par contre c’est toujours Verdun dans les fonds, largement couverts de boues...Là, j’ai deux solutions pour le nettoyage

                                    • Ou j’utilise la pompe de transfert et son pré-filtre montée pour le réservoir journalier avec un produit nettoyant... Mais, lequel ??? J’ai vu chez nos voisin H&O que certains préconisaient du white Siprit ??? Ce qui me semble douteux.
                                    • Ou je sors la cuve (je l’ai déjà déplacée... c’est vrai gros combat, et dangereux pour les doigts... j’ai fait une photo que je montrerai demain), et je la confie à un pro local, qui me fera par la même occasion deux trappes de visite, et une arrivée de gazole supplémentaire en retour des excédents de la cuve de journalière, comme le recommandait Tilikum...

                                    Dans tous les cas, je prendrai des conseils

                                    Michel

                                    Répondre à ce message

                                    • Le réservoir déplacé...

                                      Il pèse lourd ; et c’est une véritable danger pour le doigts. il faut le soulever, le caler, puis le re-soulever et le recaler etc....

                                      Michel

                                      Répondre à ce message

                                    • 5 fois la dose, pas 20 (voir mon post du 19/06 plus haut). Info du magazine Segeln...

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                                    • Si cela peut être utile , il y a 2 ans , j’ai fait un rinçage complet de mon réservoir ( 200 l) pour nettoyer les bactéries mortes au fond.
                                      avec injection de white Spirit ( avec une pompe attelé sur perceuse) et embout en tuyau de cuivre aminci au bout ( pour le jet ). Après avoir vidanger mon GO bien sur.
                                      aspiration , filtrage( du white) , Re-injection ....etc.....3 ou 4 fois , j’ai sauvé 95% de mon GO.
                                      apres quoi tout fonctionne encore très bien.
                                      et un traitement régulier au Grotamar.
                                      bon courage.

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                                    • Là, j’ai deux solutions pour le nettoyage

                                      Personnellement j’ai la chance de pouvoir pratiquer une troisième méthode, assez économe en liquide à jeter et en filtres : un point bas (enfin, je l’espère qu’il est bas) de mon réservoir est équipé d’une vanne (avec bouchon de sécurité, tout de même). Périodiquement je laisse partir moins d’un litre de mélange gasoil+boues dans un récipient que je verse dans un bidon pour laisser décanter puis que je transvase à travers un filtre grossier (type entonnoir de remplissage) pour en récupérer la partie supérieure qu’à vue je juge être du vrai gasoil. Les reliquats partent dans les cuves de rejets du port.
                                      Avec le temps ce que je récupère au point bas devient de moins en moins sale.

                                      Dans ton cas donc, j’ajouterai - au point bas du réservoir - une vanne de soutirage (boisseau quart de tour et bouchon vissant) pour inspection périodique (hebdomadaire ? mensuelle ? mais toujours après une traversée clapoteuse), en réservant la trappe de visite pour les visites annuelles ou plus.

                                      Et bien sur, grotamar à tous les pleins, et une rasade de plus pour l’hivernage.

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                                        Merci de vos conseils, mon professionnel de Finike est en déplacement pour deux semaines, en… chine !!! et je me retrouve le bec dans l’eau…ou comme dirait Yves, comme poule et couteau

                                        J’ai fait un test en prélevant de la boue provenant du fond de cuve. Voir l’assemblage photo joint

                                        • Immergée dans un bain de White Spirit, elles se diluent fortement en 3 H
                                        • Sans professionnel, je ne pourrai pas sortir la cuve et encore moins trouver un endroit où le traiter dans la marina. Je vais être obligé de la rincer sur place, dans le bateau, Ce qui soulève plusieurs questions
                                          • Risques d’explosion : je serai en atmosphère confinée. Le white spirit turc est donné pour un flash point à 38°c
                                          • Risques pour ma pompe de refoulement Jabsco 23870 1200. Sa plage d’utilisation indique : “Rotary Vane PumpsDesigned for high-pressure transfer of diesel fuels and light oils.”
                                        • Sinon, sans risque du point de vue de la sécurité ou du matériel, je dois pouvoir arriver rincer la cuve, en prenant du temps. Ce produit est très bon marché… enfin beaucoup moins que les produits dédiés qui valent des fortunes, et je peux facilement éliminer les déchets.

                                        Pour le White Spirit turc :
                                        Produit : Sentetik Tiner
                                        Marque : Polisan
                                        http://www.polisan.com.tr/Content/F...

                                        Pour la pompe Jabsco :
                                        Jabsco 23870 1200 : http://www.jabscoshop.com/marine/pu...

                                        Merci d’avance de vos conseils avisés

                                        Michel

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                                        • pour la pompe , ayant moi aussi peur de la degradation des joints et autres par le white , j’avais choisi la pompe la plus basique ( du casto/leroy Turc le plus proche).
                                          elle avait plutot bien resisté , sans fuite significative apres tous les rincages succesif.

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                                        • Le produit turc semble être un diluant du type térébenthine et non du white spirit : le white spirit est un mélange d’hydrocarbures légers contenant peu d’aromatiques proche du naphta et pas très différent de l’essence auto (l’ancienne), alors que les térébenthines sont plutôt formé de terpènes (additionnés de divers alcools et même acides, notamment l’alpha-pinène pour la tébenthine naturelle, ce qui n’est pas le cas ici).
                                          En bref, le produit devrait être nettement plus agressif pour les joints et autres pièces élastomères que le white spirit puisque riche en aromatiques et produits oxygénés.
                                          La pompe Jabsco doit avoir des joints nitrile et effectivement ça peut être risqué. Une solution : utiliser une pompe à vidange par le vide que j’ai citée plus haut (ou en faire un succédané avec un bidon et une pompe). En plus, aucun risque d’incendie ou d’explosion...

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                                          • Merci Francis...

                                            J’attendais ta réponse... On va sauver la pompe de transfert Jabsco qui est une petite merveille !!!

                                            La pompe de vidange sous vide peut faire l’affaire... Je vous tiens au courant... C’est pour demain...

                                            Michel

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                                            • Voilà c’est propre

                                              Et, tout compte fait, assez facilement… Vous m’aviez donné les pistes, et j’ai pu les explorer

                                              • Tentative de nettoyage au white spirit, inefficace (mais pas totalement, on verra plus tard). J’en ai fait stagner 10 litre 12 H deux fois par jour pendant une semaine
                                                • La pompe de vidange par dépression est une très bonne solution ; mais il faut penser à conserver les bidons vides de White Spirit, ce sont eux qui serviront de tampon lors du transfert
                                                • J’ai utilisé mon entonnoir de remplissage de gazole, pour filtrer le white spirit pompé. Son tamis est suffisant pour trier les bactéries et les boues
                                                • Après une quinzaine de traitement (une semaine), j’ais finalement récupéré très peu de mes boues Elles restaient collées aux parois
                                              • Je me suis assis et attendu pour voir passer les cadavres de mes ennemis
                                                • En fait, j’ai décidé de sortir le réservoir pour faire faire 3 trappes de visites, qui permettraient un nettoyage mécanique, en principe plus efficace.
                                                • Ca m’a pris à nouveau une semaine, avant de pouvoir sortir le réservoir ; ce qui s’est fait sans trop de difficultés, malgré sa taille et le manque de place pour le bouger. En fait, il me restait en tête le souvenir d’une même opération il y a 7 ans.
                                              • Une fois chez le soudeur de Finike, il m’a fait les 3 trappes (c’est la photo de gauche)
                                                • Je lui avais demandé des trappes de 15x15. C’est un très bon pro. Au résultat (photo du milieu)
                                                • Il m’a posé des contrepièces de 5 en inox 318, pointées à l’intérieur. Sur ces contre pièces, soudés des écrous
                                                • Percé le pourtour des découpes en 5.5 et alignés sur la contre pièce, puis serré par un couvercle de 17x17, lui aussi inox 318
                                              • Me restera à trouver les joints qui vont bien, mais Negofol nous a donné les bonnes références un peu plus haut

                                              Le nettoyage, je devrais dire, la bonne surprise, et c’est là où on se rend compte de l’effet du white spirit. Pendant deux semaines, il a détrempé les boues… Et au résultat, c’est venu au jet, sans aucune difficulté. Il faut bien sûr effectuer l’opération sur une aire de lavage sécurisée…
                                              Reste à remonter tout ce Bazard, j’en profiterai pour faire un dossier ciblé sur ce sujet… mais dès à présent, il faut avoir en tête que c’est bien plus facile à faire que ce que l’on craint : trappes de visites et détrempage au white spirit étant déterminant

                                              Michel, et merci à tous de vos conseils avisés

                                              NB à gauche de l’image composite ci-dessous, ce que j’ai appelé « et l’homme créa l’outil » ;-)
                                              La mini caméra USB, la mini torche LED, montées scotchés sur un manche de louche turque… Le tout pour 18 euros. Cà tourne sur W7 et mon petit EeePC pas cher et VLC gratuit…

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                  • Pour les vannes demandées par Yves, une source possible est la construction d’avions amateur : la référence est Aircraft Spruce, qui a un représentant en Allemagne.
                    On trouve des truc comme ça :
                    http://www.aircraftspruce.eu/3-8--f...

                    Sinon voir le catalogue Swagelock, mais ça risque d’être plus cher.

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  • 8 février 2015 15:10, par yvesD écrire     UP Animateur

    Je viens de terminer mon demi-litre de grotamar 71 (j’en baffre pas mal sur mon fifty)
    Difficile d’en retrouver, on trouve surtout du grotamar 82, dont le conditionnement en 0,2l est d’un cout prohibitif.
    On le trouve en litre chez svb.de au même prix que le 0,2 l chez le ship du coin (faut ajouter 6 7 € de port avec svb), autour de 40€
    En gros, le 82, arrivé après le 71 et qu’il remplace, ratisse plus large. Une présentation pauvre point est accessible ici http://www.2das94.fr/pdf/grotamar82.pdf, la comparaison est autour de la page 22 (et 17 concernant la dispersion)

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